- NIRNAETH + SPECTRUMS OF OBLIVION + HADEATH par PRINCE DE LU - 3276 lectures
Concert à l'Espace B (Paris) le 17/01/2007.
Crédits photos par Aimeji (http://www.aimeji.com)




Après avoir bien profité des fêtes de fin d'année (burp), rien de tel pour se remettre en jambes qu'un petit concert de black dans une petite salle de la capitale. L'Espace B est décidément une salle où on trouve vite ses marques, aussi bien en tant que public que sur scène. L'affluence est moyenne pour se concert (70-80 personnes), ce qui laisse de l'espace pour écarter les coudes et péter en paix. Il faudrait quand même plus de monde à ce type de concerts (voir la conclusion).



Hadeath a la charge d'ouvrir la soirée. Le groupe, visiblement très jeune, donne ce soir son premier concert. Et les petits gars vont s'en sortir avec les honneurs. La mise en place est correcte et le potentiel du groupe est palpable, même si leurs compositions sont encore un peu "jeunes". Des problèmes de guitare vont hélas nous gâcher la reprise de Windir. Niveau scénique, la motivation est là et le groupe était bien dans son set. Toutefois, il faudra surveiller le bassiste dont les déhanchements lascifs invitent plus au hammam qu'au headbang. Le son des guitares devraient également être revus, surtout pour le guitariste qui a eu des soucis sur Windir et dont les grésillements sont parfois désagréables et se marient mal avec le reste. Néanmoins, pour un premier set, c'était fort bien et Hadeath ne mérite que des encouragements. L'expérience venant, les franciliens vont probablement s'améliorer pour la plus grande joie du jeune public qui s'est bien mobilisé pour eux ce soir. Souhaitons-leur de poursuivre dans cette voie.



Les choses plus sérieuses démarrent avec Spectrums of Oblivion. J'attendais ce set avec curiosité, n'ayant pu voir le groupe qu'une fois en filigrane à l'Alternation depuis ses remaniements de line-up. Apparemment, l'effectif n'est pas encore stabilisé puisqu'il manque encore un bassiste et un batteur dans les rangs. La prestation sera donc sur fond de voix-deux guitares-synthé-boîte à rythmes ce soir. Le son du premier morceau est assez affreux. Après quelques réglages, il va devenir juste mauvais hélas. Le synthé est très en avant, la BAR trop en arrière. Les deux guitares se mélangent dans un brouhaha affreux qui ne permet pas de distinguer les notes. Défigurés, les morceaux de SOB se réduisent à une longue et monolithique bouillie sonore. Le groupe étant assez statique, le concert devient pénible à suivre. Le public va quitter la salle pour aller remplir le bar mitoyen, situation encore plus difficile pour les musiciens. Un problème de guitare (encore) sur le dernier morceau va finir d'entacher la prestation des Spectrums. Je leur redonnerai leur chance dans de meilleures conditions, le concert à l'Alternation ayant titillé mon intérêt. Mais ce soir, on va oublier...



Quand Nirnaeth monte installer son matériel, c'est la basse qui fait des siennes. Un pause technique d'un quart d'heure va nous faire craindre l'annulation de la tête d'affiche. Avec une seule guitare, l'absence de la basse est un coup dur. Heureusement, après des bricolages, des soins, des incantations, des appositions des mains, ça repart. Et sur cette bonne nouvelle, le groupe entame directement son set. D'entrée de jeu, le son est bon et Nirnaeth nous expédie dans l'outre-monde. Zigouille est en forme et fait le show avec son charisme habituel. Les instrumentistes sont carrés et bien rentrés dans un set énergique. Nirnaeth va ce soir sévèrement bien vendre son nouvel album et nous rattraper une soirée moyenne jusque-là, devant un public avide de décibels. Les nordistes n'ont pas fait le déplacement pour rien et les pogos se déclenchent dès les premiers instants. Nirnaeth va même nous honorer d'un rappel, un vrai qui n'est pas prévu. Avec des lights assez sobres, le groupe parvient à nous faire entrer dans son univers et à assurer une prestation vraiment impeccable, voire même plus percutante que leur passage à la Loco en septembre dernier. Bravo messieurs! Revenez-nous vite.



Après cette excellente impression, il est temps de rentrer dans ses pénates. Pénates que n'a pas quittées pas mal de monde encore une fois. Les orgas de concert de black sur Paris sont peu nombreuses et vivotent plus qu'autre chose avec des affluences aussi moyennes. Or, si on veut que des concerts plus importants se montent sur la capitale, il faut être conscient que cela implique d'aller aussi voir ces petites affiches. En dehors du soutien à la scène locale, c'est cela qui permet aux orgas d'envisager financièrement de pouvoir faire venir des groupes étrangers sans risquer de se retrouver sur la paille. La sortie du boulot ne doit pas toujours être une excuse, sinon il ne nous restera bientôt plus qu'à rentrer chez nous, faute de concerts.


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Invité
Posté le: 18/12/2014 à 16h41 - (1000)
OsjzeJ Wow, great post. Really Cool.

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