- HELLFEST 2K6 par BIG LEBOWSKY, FOOFUR, [EMP] ET TONTON - 6205 lectures
les 23, 24 et 25 juin 2006 à Clisson



Les absents ont toujours tort et ce vieil adage s'est vérifié, une fois encore, avec cette première édition du HELLFEST. Loin du chaos des Fury Fest 2004 et 2005, les progrès de l'organisation ont été considérables et le nouveau site en plein air, qui accueille désormais le festival de musique extrême le plus prisé de France, a donné à ces trois jours des airs de week-end à la campagne.
Gestion des arrivants bien meilleure, logistique impressionnante et un timing n'affichant qu'une petite heure de retard les deux derniers jours, le HELLFEST a remporté son pari et devrait très rapidement fidéliser son public. Les seuls bémols resteront le prix exorbitant de la restauration et des boissons sur place et les réactions parfois inexplicables d'un service d'ordre mal briefé et novice dans ce genre d'événement.
A l'heure où j'écris ces lignes, il est encore trop tôt pour établir un bilan réel du HELLFEST 2k6 mais il semblerait d'hors et déjà que le festival ne soit pas déficitaire et qu'une édition 2k7 soit envisageable.
Le Fury est mort, vive le HELLFEST !!!



VENDREDI 23 juin

TREPALIUM - Main stage
C'est avec les Poitevins de TREPALIUM que nous allons débuter le fest. Le groupe remplace au pied levé les Parisiens de KORUM, forfaits pour raisons personnelles. Restant sur la baffe prise au FURY FEST 2K5 dans la Velvet stage, nous attendions beaucoup des cinq gaillards de l'écurie Holy Records. Beaucoup et peut être trop, probablement la faute à l'heure et au son sur cette Main stage, en début de journée, qui a rendu le show de TREPALIUM un peu moins massif que l'année dernière. C'est très carré, les riffs groovy et syncopés sont toujours de mise, mais la puissance et la rage de l'année passée n'y sont pas. Quoi qu'il en soit, le groupe est aujourd'hui plus que rodé pour la scène et affiche une décontraction impressionnante. Mention spéciale à K.K, le chanteur, toujours aussi charismatique, et au groupe en général pour nous avoir gratifié du très (trop) rare "Sick Boogie Murder" avec un guest de Yann (chanteur de KLONE et MISTAKEN ELEMENT). - [eMp]

HAPPY FACE - Hard'n'Heavy stage
On enchaîne avec les Tourangeaux de HAPPY FACE et leur brutal-death-core-truffé-de-mosh-parts-qui-collent-au-calbut ! Fort d'un nouveau frontman le groupe envoie la sauce sévère à l'heure où la plupart des habitants de Clissons attaquent les hors d'oeuvres. L'arrivée de ce nouveau chanteur, officiant dans un style beaucoup plus Hardcore que son prédécesseur, y est pour beaucoup car les compos s'en trouvent méchamment dynamisées. En particulier sur certains passages où le groupe pouvait paraître pataud par le passé. Le public ne s'y trompe pas et les graisseux de tous les horizons commencent à piter : pogos & violent dancing sont de mise. Une bien meilleure prestation que celle à laquelle nous avions pu assister l'automne dernier, sur Paris en ouverture de TOTAL FUCKING DESTRUCTION (le public y est aussi pour beaucoup). Vivement le nouvel album avec ce nouveau combo dont la sortie est prévue pour la rentrée ! - [eMp]

DEAD TO FALL - Main stage
L'annulation de KORN aura permis à l'organisation de caser DEAD TO FALL (pas à la place de KORN, je vous rassure) qui est un groupe de Metal-Core aux accents Death Metal originaire de Chicago et qui passait dans nos contrées à l'occasion de leur tournée avec DARKEST HOUR et CEPHALIC CARNAGE. Sur le plan musical, rien de transcendant, un Metal-Core (bien métal quand même) de très bonne facture mais sans grande originalité. Personne ne les attendait et sans que l'accueil qui leur a été réservé soit excellent, le public est tout de même resté une bonne demi-heure dans la fournaise et a reçu le groupe de manière tout à fait correcte. - [eMp]

TEXTURES - Main stage
Après une courte pause - et malgré un soleil de plomb au zénith - vos serviteurs se dirigent de nouveau vers la Main stage pour assister à l'un des meilleurs show de cette première partie de journée, celui de TEXTURES. Fort d'un deuxième et excellent album et à en croire le nombre de personnes massés aux premiers rangs, le groupe semble avoir acquis un certain following. Dès les premières notes ce sera une certitude : une partie (assez jeune) du public commence à faire tourbillonner la poussière et un sympathique pit est lancé pour toute la durée du set. Le son est très bon et les musiciens semblent ravis d'être là. La part belle sera faite au dernier album (donc beaucoup de chants clairs maugréeront certains) mais les tubes de Polars ne passent pas à la trappe pour autant. A revoir vite ! - [eMp]

CEPHALIC CARNAGE - Hard'n'Heavy stage
Depuis 3 ans, chaque apparition de CEPHALIC CARNAGE sur scène est un réel bonheur. Pour être tout à fait honnête, je pourrai prendre le report de l'année dernière et vous le copier/coller ici même. Aller chiche : "Attention boucherie en vue ! Après un dernier album salué de manière quasi-unanime, le carnage cérébral s'annonce jouissif et le sera. Une demi-heure durant les cinq fous furieux du Colorado vont nous servir une setlist faisant la part belle au dernier album "Anomalies" mais n'oubliant pas quelques classiques tels que "Black Metal Sabbath" pendant lequel les musiciens porteront des masques avec des Corpse Paint clichesques et prendront des poses de circonstance pour le moins hilarantes. Le son aurait pu être bien meilleur mais le spectacle visuel qu'offre CEPHALIC CARNAGE à chaque prestation scénique fait vite oublier ce type d'inconfort." À la différence prêt que, cette fois, la prestation scénique n'a pas fait oublier le son vraiment mauvais dont a "bénéficié" le groupe. De plus l'inoubliable Jawsh Mullen ne tient plus le poste de bassiste et son remplaçant se trouve être beaucoup moins charismatique... Ouais, en fait vous avez raison : je n'aurai pas dû repomper le report de l'année dernière ! - [eMp]

BLOODSIMPLE - Main stage
Première découverte de la journée avec BLOODSIMPLE, groupe de Tim Williams et Mike Kennedy ex-VISION OF DISORDER, que je n'avais encore pas écouté et dont on m'avait dit beaucoup de bien. Sans m'avoir menti, je dirai que je continue de préférer VOD. Tim Williams reste un excellent chanteur, qui peut d'ailleurs beaucoup plus s'exprimer, artistiquement parlant, dans cette nouvelle formation, mais l'ensemble, tout en étant d'excellente facture et, étant relativement plaisant quelques minutes, demeure un poil convenu et un peu trop dans l'air du temps. - [eMp]



ORPHANED LAND - Main stage
Après la prestation de WITH HONOR sur la Hard'N'Heavy Stage, c'est au tour d'ORPHANED LAND d'arpenter la Main Stage! La classe pour les Israéliens qui semblent comme d'hab ravis de jouer live! C'est donc sourire aux lèvres que le groupe débute son set avec un line-up réduit dorénavant à 5 depuis le départ de Eden Rabin dont les parties de claviers ont été samplées ou tout simplement supprimées des morceaux pour un rendu live franchement impeccable. Axant son set sur "Mabool", "El Norra Alila" et "Sahara", c'est avec bonheur qu'on se laisse emporter par les envolées orientales de titres comme "El meod na'ala", par les envolées prog de de "Halo Dies" ou la puissance de "Birth of the Three". Kobi est en grande forme vocale, Yossi est toujours aussi impressionnant avec son jeu de guitare plutôt unique en son genre, Matti pose tranquillement ses solos aux mélodies prenantes tandis que la section rythmique est impeccable. Pour ne rien retirer, le groupe obtient un accueil chaleureux de la part des personnes présentes (affluence un peu limite mais le vendredi aura été le jour où il y avait le moins de monde…) qui semblent franchement enthousiastes face à la bonhomie du quintet. Une grosse prestation pour ORPHANED LAND qui aura sûrement conquis de nouveaux fans en cet fin d'après-midi! - - Foofur



DAGOBA – Hard'n 'Heavy Stage
Au tour de DAGOBA de nous décrasser les oreilles avec leur power metal qui divise les foules! Puissant et dynamique, le groupe égraine les compos de son petit dernier "What Hell is about" et de l'éponyme pour le plus grand bonheur d'un pit qui semble apprécier malgré un son plutôt moyen. Shawter et ses sbires semblent ravis de l'accueil réservé et remercient à maintes reprises le public. Personnellement, je reste une nouvelle fois sur ma faim. Le show est super carré, mais l'ensemble sonne à mes oreilles désespérément linéaire. Le son de la batterie, extrêmement mis en avant, n'arrange rien à cela, avec une double percutante qui semble être la marque de fabrique du groupe mais qui finit par lasser. Un concert a l'image du groupe sur CD: c'est bien foutu, c'est propre, mais plutôt lassant à la longue! Bref, au bout de 4 morceaux, je pars à la buvette pour me désaltérer sous le soleil de plomb qui frappe toujours aussi fort en cette fin d'après-midi. Les extraits du premier album résonnent dans mes oreilles avec plaisir, le reste sera anecdotique. Mais l'essentiel est que le public apprécie et semble réellement enthousiaste à l'écoute de la déferlante marseillaise… - Foofur



STONESOUR - Main stage
C'est avec beaucoup d'intérêt que j'attendais la prestation de STONE SOUR ayant vraiment apprécié leur premier album éponyme. Et la prestation de la bande de Corey Taylor ne m'aura vraiment pas déçu! Ultra énergique, les cinq gaillards se démènent comme de beaux diables et mettent vraiment le feu au public du HellFest, jouissant d'un Roy Mayorga à la frappe franchement adaptée à ce style de musique! Enchaînant les titres de l'éponyme avec de nouveaux titres dont "30/30-150", chaque compo est une gifle metal/rock en pleine gueule, le groupe est extrêmement à l'aise sur scène et le frontman de SLIPKNOT se révèle un bel orateur prêt à tout pour haranguer son public qui le lui rend bien en scandant son nom au milieu du set! Car il est clair que Taylor avec ou sans masque est impressionnant de professionnalisme et aura réalisé une perf vocale qui avait tout pour clouer sur place ses détracteurs! Les titres de "Come what(ever) May" joués ce soir sont franchement très bons et présagent d'un futur album bien pêchu que j'attends dorénavant avec impatience! Seul bémol qui aura attirer quelques sourires, les "je t'aime" lâchés par le frontman vers la fin du set qui font quand même sacrément taches! Mais soyons sincères, merci messieurs pour cette excellente prestation! - Foofur



ALICE IN CHAINS - Main stage
Que de souvenirs d'adolescents me viennent à l'esprit quand retentit à mes oreilles le nom d'ALICE IN CHAINS. Le décès de Layne Staley en 2002 avait définitivement réduit à néant mes chances de croiser un jour le groupe live mais c'était sans compter sur cette super nouvelle de 2006 annonçant le retour live du groupe! Autant vous dire que l'arrivée sur scène de Jerry Cantrell, Mike Inez et Sean Kinney m'a foutu des frissons de taré! Jusqu'à ce que, malheureusement, retentissent les premières notes du set… Etant situé juste devant la scène, le groupe n'a pas un bon son et les voix sont totalement inaudibles. Tristesse immédiate qui ternit le bonheur que j'avais de voir enfin ces dieux de mon adolescence. Alors faisons l'impasse sur le son pour le moment (un comble pour un live!) et contentons-nous du spectacle proposé! Cantrel reste posé à droite de la scène pendant que Inez sur la gauche ne cesse de bouger, sauter et faire son show de son côté! Quand les voix arrivent enfin à mes oreilles après avoir reculé de quelques mètres, c'est avec un grand bonheur que je me rends compte que la complémentarité des voix des deux protagonistes est comme à la grande époque: sublime et magique! Duvall s'en sort plus qu'avec les honneurs, remplaçant magnifiquement feu Layne Staley avec un jeu de scène propre loin de singer le regretté frontman du groupe, même si on imagine qu'interpréter des paroles aussi personnelles que celles d'AIC ne doit pas être chose aisée. La set-list est plutôt sans surprise avec les grands classiques du groupe "We Die Young", "Man In The Box", "Would.", "Them Bones", "Angry Chair", "Rooster" ou encore "Again". Le tout est interprété avec grande classe, la classe des grands groupes qui ont marqué une histoire et dont AIC fait définitivement partie! Un carton au passage rouge au déchet qui est venu bousculer tout le monde et a fini par saouler la fosse entière qui n'avait qu'une seule envie: lui péter la gueule! Pour conclure, je dirais qu'ALICE IN CHAINS est ma première déception de ce HellFest. Certes ces mecs sont à mes yeux (et je ne suis pas le seul!) des icônes et les voir pour la première fois de ma vie me comble de bonheur et me donne envie de crier au magique mais le son (notamment des voix…) n'aura malheureusement pas été à la hauteur, noircissant la prestation d'un des groupes qui avait à lui tout seul motivé mon déplacement à Clisson… Snif snif! - Foofur



THE HAUNTED - Hard'n'Heavy stage
J'ai déjà vu THE HAUNTED à plusieurs reprises mais ce soir les suédois sont remontés et délivrent un set énergique. Le son est parfait : clair et puissant. Le groupe enchaînera les classiques de leur deux premiers albums ainsi que des morceaux du dernier cd « rEVOLVEr » pendant la quarantaine de minutes de leur show. Le chanteur, Peter Dolving, n'a pas la puissance de son prédécesseur mais compensera par un chant d'une plus grande variété parfaitement maîtrisé mais aussi par une excellente présence scénique.
Le meilleur concert de la journée avec celui de TEXTURES ! – Big Lebowsky

APOCALYPTICA - Main stage
C'est la troisième fois que je vois les Finlandais sur scène et c'est toujours aussi plaisant d'assister à leur prestation! Premièrement, le groupe a travaillé magnifiquement son show avec une installation scénique designée où leur batteur est enfin inséré au milieu des quatre violoncellistes pour un rendu visuel plus fort en cohésion. Ensuite parce que le groupe allie ses morceaux énergiques tels les reprises de METALLICA ou SEPULTURA à des instants de pur calme comme sur la très jolie ballade "Bittersweet". Concernant les reprises, c'est toujours aussi grandiose! Elles sont interprétées à la perfection, solos inclus, et surtout avec une énergie dantesque, tandis que le public reprend les paroles de son côté! Les lights pour ne rien gâcher sont magnifiques, posant des ambiances adéquates quand il en est besoin et le public est conquis par la prestation des violoncellistes fous! Mention spéciale au batteur qui donne aux compos une pêche d'enfer grâce à une frappe ultra énergique et une présence scénique démente! Peu seront les insatisfaits après ce concert grandiose qui assoit APOCALYPTICA comme un grand groupe de scène! Chapeau! - Foofur



OPETH – Hard'n'Heavy stage
Tête d'affiche de la deuxième scène, OPETH ne commencera pas son concert de la meilleure des façons. Tout d'abord à cause d'un son approximatif mais aussi d'une chanson peu adéquate à mon goût pour démarrer un set : « The grand conjuration ». Heureusement tout s'améliore rapidement et le groupe enchaîne quelques classiques pour le plus grand bonheur de ses fans. A noter la parfaite et définitive intégration du nouveau batteur, Martin Axenrot (Bloodbath, Witchery, Nifelheim), qui fait déjà oublier le départ de Martin Lopez. Le set se déroule à merveille jusqu'au début du dernier morceau « Delivrance », moment choisi par Max Cavalera et sa bande pour débarquer sur la Main stage et commencer leur concert… Venant ainsi gâcher l'ambiance intimiste qu'OPETH commençait tout juste à installer ! Un bel exemple de respect dont seul Max semble avoir le secret. Au final, malgré un set trop court pour s'affirmer pleinement artistiquement et une prestation plus que correcte, OPETH ne nous laissera pas un souvenir inoubliable comme à l'accoutumé. – BigLebowski & [eMp]

SOULFLY - Main Stage
Le premier carton rouge de ce HellFest (le seul d'ailleurs me semble-t-il!) à l'encontre d'un groupe ira sans nul doute à SOULFLY qui n'aura pas attendu la fin du show d'OPETH pour débuter son set. Attitude franchement irrespectueuse et dégueulasse je trouve… Je ne comprends pas trop où était l'intérêt pour Cavalera et sa bande d'agir de la sorte… Côté concert??? Bah SOULFLY quoi! Arrivé en tête d'affiche après l'annulation forcée de KORN, le groupe assène un show ultra énergique où tous les tubes des 4 albums sont crachés à la gueule du public. Cavalera s'efface de la scène le temps pour les 3 autres musiciens de taper quelques instrumentaux bien sympathiques qui ajoutent une âme à un ensemble qui en manque cruellement. Mention spéciale aux morceaux du dernier album en date, "The Dark Ages", surpuissants et franchement couillus en live. Comme d'hab, on a droit aux reprises de SEPULTURA ("Roots Bloody Roots", "Refuse/Resist" et la cover "Policia") qui font leur petit effet auprès du public même si je ne comprends toujours pas pourquoi Cavalera se sent obligé de les jouer durant ses shows! SOULFLY a une identité propre et il serait temps pour lui de tourner définitivement la page SEPULTURA… Personnellement, mon avis sur le concert sera le même que pour DAGOBA: un show bien exécuté mais chiant au possible. Cavalera nous pond 1h de live et basta! Pas beaucoup d'émotion, de feeling, juste une gigantesque gifle desservie par un son plus que moyen et par des lights franchement trop claquants et dignes d'un mauvais son et lumière du Puy du Fou. Un final donc franchement bof qui me fait dire que ça aurait été autre chose si KORN avait clôturé ce vendredi… - Foofur



SAMEDI

NIGHTMARE - Main stage
Au deuxième jour, nous arrivons sur les lieux (encore dans les bras de Morphée) à la fin du set de AS I LAY DYING. La première prestation à laquelle nous assisterons intégralement est celle des Français de NIGHTMARE. Le Heavy Metal m'ayant quitté avec mes vertes années, je ne m'attendais pas à être captivé par le show de NIGHTMARE. Mais comme on dit : on revient toujours à ses premiers amours, et force est de constater que j'ai pris un certain pied à assister au set des Grenoblois quasi seuls rescapés (avec KILLERS) de la scène Française des années 80. Les gars savent de quoi ils causent, et question Heavy Metaaaaaaaaaaal, ils en sont l'archétype. Les groupes de Heavy s'étant fait rares jusqu'à ce point du festival, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai participé, une demi-heure durant, à un revival personnel puissant et festif. - [eMp]



RINGWORM - Hard''n'Heavy stage
Arrivé un jour après mes petits camarades, RINGWORM est le premier groupe que je vois lors de cette première édition du HELLFEST. C'est sans surprise que les affreux de Cleveland assurent un set de HxC poilu qui avoine sévère malgré un jeu de scène un peu statique. Leur chanteur hirsute affiche un charisme de brute et les amateurs sont au rendez-vous même s'il est encore tôt. RINGWORM fait partie de ces formations typiques dont on n'entend pas suffisamment parler alors qu'ils ratatinent sans problème les trois quarts de la scène métalcore. Ils l'ont prouvé au Hellfest et on en redemande. –Tonton


TRIVIUM - Main stage
Parmi la nouvelle vague metal-core à la sauce Heavy (la fameuse NWOAHM) TRIVIUM est sans doute un des groupes ayant le plus défrayé la chronique. Imposture pour certains, prodige pour les autres, TRIVIUM ne laisse pas indifférent. M'attendant à être gonflé au bout d'un morceau, il m'en aura tout de même fallu cinq ou six pour quitter la Main stage en me disant que, malgré tout, ce groupe est un excellent groupe de scène mené par un Mathew K. qui a le sens du mot frontman ! Comme je me le suis laissé dire au coin presse, ce mec - en live - a un chant à la James Hetfield et un jeu de scène à la Maiden, alors forcément ça captive ! Pas de quoi me réconcilier avec le style non plus, rassurez-vous. - [eMp]



BLACK DAHLIA MURDER – Hard'n'HeavyStage
Je ne connaissais que l'album "Miasma" du combo américain et j'avais fortement accroché à leur musique. Les découvrir live était donc une belle opportunité que je ne voulais pas rater… Eh bien le groupe aura assuré un show franchement plaisant! BDM propose un set millimétré et totalement écrasant au cours duquel chaque titre est joué à la perfection, jouissant d'un chant bien plus puissant que sur album à mon goût! Leur deathcore fait mouche et le public ne s'y trompe pas, bougeant de part et d'autre du pit pendant un set de 30 minutes sans répit! Seul bémol, je m'attendais à autre chose visuellement, à un groupe plus charismatique… Mais encore une belle prestation et un groupe que j'irais revoir en live sans soucis! Un des grands moments de ce samedi qui ne s'avèrera pas être des plus passionnants… - Foofur



DANKO JONES - Main stage
Ayant découvert ces Canadiens il y a peu avec leur quatrième album "Sleep is the Enemy", je m'attendais à passer un agréable moment de pioure Rock'n'Roll festif. Et comme beaucoup je n'ai pas été déçu ! Le power-trio de Toronto nous a balancé 40 minutes d'un rock brut et sans l'once d'une concession auquel le public de tout bord semble avoir accroché. Il faut dire qu'avec un gaillard comme Danko aux commandes, même les discours couillons entre les morceaux sont une partie de plaisir ! Et pourtant le bougre souffrait d'un décollement de la rétine l'obligeant à assurer la scène à l'état de borgne ! Un moment agréable et léger avec un groupe qui prend toute son ampleur sur scène plus que sur album. - [eMp]

CAPRICORNS - Hard'n'Heavy stage
Changement radical d'humeur et d'atmosphère avec les Anglais de CAPRICORNS qui, pour mémoire, a sorti un album somptueux chez Rise Above fin 2005 et compte en son sein, le batteur d'ORANGE GOBLIN et l'ex bassiste d'IRON MONKEY. Dire que la présence de ce groupe au Hellfest ne nous faisait ni chaud ni froid serait mentir, tant nous trépignons d'impatience entre l'arrivée du groupe sur scène et les premiers accords. Et c'est parti pour une frustrante mais jouissive petite demi-heure de Doom-Sludge-Progressif instrumental (désolé ça manquait d'étiquette depuis le début de ce report). La majorité du public présent ne semble pas comprendre ce qui lui arrive : il prend une claque avec le groupe sans doute le plus atypique du festival ! Le son est étonnamment superbe, les musiciens communiquent peu et sont au fond de leur bulle musicale dans laquelle ils nous entraînent sans le moindre effort. Les riffs pachydermiques embrassent un public hypnotisé qui se délectera de titres comme "1977 Blood for Papa" ou encore le magistral "Transcendental Evisceration". Un moment magique, trop court, qui, à lui seul, justifiait le déplacement. Seul regret : il faisait jour... - [eMp]



SATYRICON – Main stage
Toujours un événement en soit, c'est le moment d'accueillir SATYRICON sur la Main stage. Voir un groupe de black métal en plein jour et sur une scène en plein air est toujours délicat car les ambiances passent généralement à la trappe. Pourtant SATYRICON n'aura besoin de rien d'autre que sa musique pour nous proposer un excellent set. De « The Pentagram burns » au légendaire « Mother north » les uniques Norvégiens du festival délivrent un show sans temps mort ni baisse d'intérêt. Satyr connaît son affaire pour tenir son public en haleine tandis que Frost assure son rôle de métronome imperturbable. SATYRICON offre un intermède ludique à son public avec l'introduction du légendaire « Black Sabbath » de BLACK SABBATH. Difficile de dire si l'audience à vraiment percuté mais le clin d'œil était suffisamment intéressant pour être signalé. Le seul bémol du passage de SATYRICON au Hellfest restera la durée vraiment trop courte de leur set qui laissera un peu tout le monde sur sa faim malgré un « Mother North » final grandiose. Pas glop ! -Tonton



DEVIL DRIVER – Hard'n'Heavy Stage
La dernière fois que j'avais vu Dez Fafara en live, c'était en compagnie de COAL CHAMBER, groupe dont la disparition n'aura pas créé beaucoup de tristesse. Et quand on voit ce que donne DD en live, on se dit que c'est la meilleure chose qui pouvait lui arriver! Sacrément remontés, les 4 protagonistes jouent sévères et délivrent un show sans concession! Fafara est impeccable vocalement et a un charisme démesuré sur scène, un gars franchement impressionnant! Les musiciens enchaînent les titres surpuissants des deux albums du combo tandis que le pit se déchaîne jusqu'à créer ce qui sera certainement le plus large « circle-pitch » (private joke) metal (http://www.youtube.com/watch?v=rBYYHtc4j6I) de ce week-end (note de Tonton : c'est que tu n'as pas vu les sets d'AGNOSTIC FRONT et de MADBALL)! Une excellent prestation de DEVIL DRIVER donc qui me laisserait presque regretter que le groupe n'ait pas eu le droit à un petit quart d'heure en plus! Encore!!! - Foofur



CRADLE OF FILTH – Main Stage
Tatatatataaaaaa! Voilà le grand cirque CRADLE OF FILTH en live à Clisson! C'est la quatrième fois que j'avais la chance (sic) de voir le groupe en concert et autant dire que les anciennes prestations des Anglais m'avaient plus que refroidi… Son pourri, jeu de scène risible, animations visuelles à la limite de l'inutile, que de mauvais souvenirs! Arrivant sur scène avec comme d'hab cette ambiance vampirique ("Welcome in Hhhheeeeellllll!"), le public semble ravi d'avoir en face de lui la bande à Dani Filth! Véritable amour pour le groupe ou envie de se payer une partie de franche rigolade ? Le pit est bondé! Dès les premières notes du set, on comprend que le groupe n'aura décidément jamais un son correct en live! L'ensemble est un bordel magistral où se mêlent les lignes épiques, pas toujours carrées, de gratte aux vocaux de porcins de Filth, le tout adjoint d'une batterie sur-présente qui couvre trop souvent les instruments! On passera rapidement sur les poses toujours aussi clichesques du groupe avec notamment un Dani dont les sauts de cabri attirent les sourires d'une large frange du public… Que dire également des dorénav(r)ant habituels gargouilles dansantes plus amusantes qu'impressionnantes, des danseuses sur échasse, de miss "je-fais-des-étincelles-sur-mon-corps-à-la-scie-circulaire" ou encore du gigantesque Quasimodo headbangeur en papier-mâché… Y'a du show, c'est vrai, mais comme depuis le début avec CRADLE, c'est border-line! Le groupe joue sur le fil du rasoir et commence franchement à tomber du mauvais côté, celui du ridicule… Musicalement, le groupe a axé sa set-list sur les plus anciennes compos, le seul point positif de ce concert à mon sens! Car même si CRADLE n'est plus que l'ombre de lui-même aujourd'hui, le groupe aura quand même pondu les pépites que sont ses premiers albums et qui auront marqué la scène black des années 90. Il est donc vraiment dommage que le groupe n'assure pas une cacahouète en live car il aurait tout pour mettre une baffe monumentale! Une nouvelle fois déçu donc par ce groupe dont les prestations live sont vraiment le talon d'Achille… - Foofur



AGNOSTIC FRONT – Hard''n'Heavy stage
L'heure est venue de retrouver le plus fameux des groupes de NYHC. AGNOSTIC FRONT déboule devant un public massé devant la H'n'H stage. Alors que l'infatigable Roger Miret affiche un faciès plein de détermination, c'est un Vinnie Stigma maladif qui prend position au fond de la scène. C'en est presque à croire que le fondateur d'AGNOSTIC FRONT est malade et qu'il ne finira pas le set tant il semble fragile. Lourde erreur car AGNOSTIC FRONT va faire exploser le pit par un concert tout simplement mythique. Une prestation, de celles qui ont construit la légende des New Yorkais. Entre les vieux hymnes et quelques morceaux plus récents c'est le délire dans la fosse qui connaît pendant ce set le plus impressionnant « circle pit » de tout de festival ce qui a pour effet de galvaniser Miret et sa bande. Même Vinnie Stigma qui semblait si mal en point en débutant ce set quitte son poste en retrait pour se joindre à la fête. AGNOSTIC FRONT a mis, ce soir là, le Hellfest à genou et prouvé que la légende n'était pas usurpée. –Tonton



SAXON - Main stage
Cette prestation revêtait un caractère tout à fait particulier en ce qui me concerne puisque sans ce groupe culte qu'est SAXON, je ne serai peut-être pas aujourd'hui en train d'écrire ces lignes. Alors certes, physiquement, le groupe a pris un petit coup de vieux (Biff était superbe dans son accoutrement en début de set :) mais la bande à Buford a toujours la sauce et ça se sent ! Trois quart d'heure de pure Heavy Metal avec presque exclusivement des tubes : "Strong Arm of the Law", "Pincess of the Night", "Solid Ball of Rock", "Denim & Leather" il ne manquait plus qu'un petit "The Eagle has Landed" et un "Crusader" et je versais une larme ! Je m'attendais à voir une bonne partie du public déserter la place face à un groupe ne correspondant pas, à priori, à ce qu'elle écoute mais, ambiance soutenue du début jusqu'à la fin : que du bonheur ! - [eMp]



ARCH ENEMY – Hard'n'Heavy stage
ARCH ENEMY va confirmer son statut de tête d'affiche de la deuxième scène en fournissant une prestation de premier ordre ! La set list est axée sur les trois derniers albums du groupe. Angela se donne plus que d'habitude. C'est une incroyable « front woman » ! Le nouveau guitariste est à présent parfaitement intégré au groupe. C'est bel et bien un des meilleurs concerts de la journée qui clôt en beauté le programme de la H'n'H stage.
Cependant, je regretterai le fait que le groupe joue de moins en moins des morceaux de leur trois premiers albums, mes préférés… - Big Lebowsky



MOTÖRHEAD – Main stage
Alors que il parlait déjà de ne pas jouer sous l'orage en début d'après-midi, l'indulgence des conditions météo nous permet de retrouver cette vieille canaille de Lemmy Kilmister qui parcourt toujours les scènes du monde à bord de son bombardier plus que trentenaire. Alors que le groupe m'avait déçu au Fury fest l'an passé, la cuvée 2006 de MOTÖRHEAD sera nettement meilleure. C'est sous le signe de la bonhomie et de humour que va se terminer cette deuxième journée du festival. Les standards se succèdent allumant des fièvres nostalgiques dans le regard des vieux fans et des lueurs d'intérêts chez les plus jeunes. Qu'on soit fan ou pas MOTÖRHEAD reste une référence du métal extrême et leur ultime position en ce samedi soir le prouve. Espérons que la longévité scénique de Lemmy durera encore quelques années pour que tout le monde en profite encore plusieurs fois. - Tonton



DIMANCHE

PROSTITUTE DISFIGUREMENT – Main stage
11h30 C'est tôt pour savourer un set de brutal death à sa juste valeur. La nuit a été courte mais c'est déjà près de 300 personnes qui assistent au second set de la journée. Fidèle à son genre, PROSTITUTE DISFIGUREMENT bastonne d'un bout à l'autre de sa setlist. Ils sont contents d'être là et ça se voit. Un réveil en fanfare pour un dernier jour qui sera bien chargé. –Tonton



CARNIVAL IN COAL - Main stage
Et de 4 pour nos petits frenchies de CinC! Et oui, ce concert au HellFest était leur quatrième apparition live! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les prestations du groupe prennent de plus en plus forme et commencent à être réellement convaincantes! De plus en plus à son aise, Arno est un frontman qui assure avec une présence indéniable, des mimiques marrantes et quelques vannes amusantes malgré une petite forme annoncée! Les musiciens derrière assurent comme il se doit pour un show carré, distrayant et totalement barré! Jouissant d'un son mi-figue mi-raisin, l'ensemble reste pour autant parfaitement audible. Seul petit hic, le morceau final, "Maniac", complètement foiré ce qui est franchement dommage quand on connaît la banane qu'il possède en live. (cf le récent VS Fest) Un bon début de journée en somme et un groupe qu'il me tarde de revoir une nouvelle fois en live! - Foofur



AMENRA – Hard'n'HeavyStage
Je ne connaissais pas AMENRA et le groupe fera partie de mes belles découvertes de ce week end. Proposant un post-hardcore/sludge franchement efficace, le combo belge vit sa musique à l'image de son frontman qui semble totalement possédé et la prestation finit par me convaincre. La cohésion du groupe est bluffante et chaque titre dégouline de beauté et de puissance. Il est vrai que le groupe n'a pas inventé l'eau chaude en proposant une musique très proche de ce que nous fait un CULT OF LUNA par exemple, mais pour une personne qui comme moi adore ce style sans en être un expert assidu, j'ai passé un excellent moment à l'écoute de leurs titres. Dommage que sur la fin du set, un des deux guitaristes était légèrement désaccordé, d'autant plus que c'était lui qui assurait la ligne mélodique principale… Petit abus également dans le timing imparti au groupe me semble-t-il, au vu de l'énervement des gars du staff sur le bord de la scène, mais un concert qui m'a sincèrement convaincu et m'a donné envie de découvrir le groupe sur album. "Mass III" sera donc très certainement un de mes futurs achats! - Foofur



KNUCKLEDUST – Main stage
Enfants terribles de la scène HxC british, KNUCKLEDUST se retrouve enfin en ce début d'après-midi sur une scène peut être à la hauteur de leur potentiel. Il n'en faudra pas plus pour mettre les Anglais hors d'haleine et assister à une performance plus que convaincante. En l'espace de quelques titres le pit se retrouve chauffé à blanc et se retrouve rapidement entraîné dans une sarabande de gnons rythmés à coup de grosses mosh-parts. Certes, l'attitude du groupe entre les morceaux est plus proche de celle d'un gang de rap que d'un pur combo de HxC mais pour ce qui est de mettre l'ambiance KNUCKLEDUST va placer la barre très haute alors que la journée commence à peine. – Tonton

HATESPHERE - Main stage
Les danois de HATESPHERE vont, comme souvent, mettre l'ambiance! Tout d'abord grâce aux morceaux de leur excellent dernier album, « The sickness within », mais aussi par la bonne humeur habituelle et communicative de leur chanteur. Celui-ci ira même jusqu'à prendre les béquilles d'une spectatrice pendant une chanson ! En résumé, ce concert sera trente minutes de headbanging et de bonne humeur . - Big Lebowsky



MADSIN – Main stage
Deuxième groupe de psychobilly de la journée (désolé d'avoir raté DEMENTED ARE GO !) les Berlinois de MADSIN font figure de curiosité dans la programmation de ce premier HELLFEST. Pour situer rapidos le genre aux novices, imaginez un peu ce que donnerait le côté outrancier du punk et le rock des STRAY CATS associés ensembles. Hé bien ça donne les MADSIN et leur rock survitaminé pour un set haut en couleur et bien délirant. Les bananes atteignent des tailles spectaculaires et la contre-basse donne le tempo. Il est clair qu'Elvis doit faire des saltos dans sa tombe à force de se retourner mais question ambiance c'est l'éclate. Qu'on aime ou pas, MADSIN mettra tout le monde de bonne humeur autant par sa musique que par son apparence grand-guignolesque. - Tonton




KNUT - Hard'n'Heavy stage
Il n'y aura pas foule durant le set de KNUT, pourtant tous les présents s'accordent à dire qu'il fut excellent. Peut-être certains festivaliers voulaient avoir de bonnes places pour voir GOJIRA qui jouait juste derrière. Les absents auront eu tort : même s'il est toujours difficile de faire un report d'une performance de nos Suisses préférés (ou presque) de part le côté singulier de leur musique mais aussi vis à vis du jeu de scène quasi inexistant, un set de KNUT reste toujours quelque chose de viscéral, d'apocalyptique et en même temps de planant. C'est là le paradoxe extraordinaire de cette formation atypique. Magique. - [eMp]



GOJIRA - Main stage
Alors que certains espèrent vainement un rappel de KNUT, la main stage est déjà en ébullition pour accueillir le groupe Français le plus haut placé sur cette affiche du Hellfet 2K6 : GOJIRA. Il faut dire que nos Landais s'exportent de plus en plus et commencent à enchaîner les gros festivals (Download, Summer Breeze, Rock Hard, Eurock, Hole in the Sky, Dour etc...) la machine est en marche. Dès les premières notes de "Lizard Skin" le pit explose et ne dégonflera pas tout au long d'un set réduit à son strict minimum et, par la même, particulièrement ravageur.. Jugez plutôt : "Remembrance", "Clone", "Love", "Flying Whales", "Backbone", "The Heaviest Matter of the Universe". Le son, un peu brouillon au début s'améliore rapidement et les quatre Lézards s'en donnent à coeur joie. Ca se voit, ça se sent et ça galvanise la majorité de l'audience ainsi que certains membres d'autres groupes venus assister à la prestation de chaque côté de la scène. Les gars de HATESPHERE semblent d'ailleurs compter parmi leurs plus grands fans si on en juge à leur headbanging effréné et ininterrompu durant le set. Le groupe leur dédicacera d'ailleurs le ravageur "Wisdome Comes" en fin de set. Que dire de plus qui n'ait pas déjà été dit dans d'autres report de GOJIRA : c'était énorme et ce groupe n'en finit pas de monter. Rdv dans deux ans pour une tête d'affiche ! - [eMp]



ENTOMBED – Main stage
Dernièrement, les mythiques Suédois se sont surtout fait remarquer par leur changement de line up. Départ du batteur et surtout de l'emblématique Uffe. Si le batteur a été remplacé, ce n'est pas le cas pour le poste de guitariste ce qui se fera sentir durant leur prestation au Hellfest. En dépit de cela, Entombed va livrer un concert excellent avec une set list allant piocher du coté des albums « Left hand path » et « Wolverine blues ». Quelques morceaux supplémentaires viendront compléter cette collection de « tubes » dont When in Sodom fraîchement sorti et qui se révèle être un titre dans la lignée des premiers albums. Tout porte à croire qu'Entombed va vraiment faire le retour aux sources que tous les fans espéraient.
En attendant le groupe a l'air motivé et donne l'impression de ne pas vouloir quitter la scène…pour le plus grand bonheur des fans !
Espérons un peu plus de stabilité dans le groupe et que le prochain album mette tout le monde d'accord ! Rendez vous à la rentrée pour la tournée avec Dismember, Unleashed et Grave ! – Big Lebowsky



NILE - Hard'n'Heavy stage
Après une première chanson avec un son approximatif, les Américains fourniront une prestation convaincante comme souvent. Le line up du groupe commence a être rodé à force de tourner. Le batteur et le bassiste sont parfaitement intégrés maintenant.
Le groupe enchaînera les habituels morceaux dont ceux de « Annihilation of the wicked » qui raviront les fans. Rien à dire sauf peut-être que je préfère voir NILE en salle plutôt qu'en plein air . – Big Lebowsky



MADBALL – Main Stage
Chez les Mirets, le HxC est une affaire de famille. Son grand frère a mis Clisson à genou la veille et c'est au tour de Freddy de nous donner une leçon de NYHC. Si le groupe semble afficher une petite forme au début de son set, la pression monte rapidement en flèche jusqu'à l'obtention d'un monstrueux pit comme on n'en voit que sur les vidéos des concerts US. Il faut dire que voir 150 gus en train de mouliner dans tous les sens, ça fait son petit effet. MADBALL est le dernier groupe de HxC du Hellfest 2006 mais sa performance restera dans les mémoires à n'en pas douter. - Tonton



ZYKLON – Hard 'n' Heavy stage
A défaut d'EMPEROR, ZYKLON investit la H'n'H stage avec pas moins de trois des membres d'EMPEROR présents lors de leur concert de reformation : Samoth, Trym et Secthdamon. Le groupe est complété par le compère de ce dernier dans MYRKSKOG : l'incroyable Destructhor.
ZYKLON bénéficiera d'un son parfait tout au long de son set et délivrera une prestation sans faille impressionnante. Les musiciens, bien qu'assez statiques, sont très charismatiques. Le seul petit défaut est, à mon goût, le chant. En effet, Secthdamon manquant peut être d'un peu de puissance. Au niveau de la set list, le groupe axera son concert sur le dernier album, « Disintegrate », fraîchement sorti. Celui ci se révèlera aussi efficace que ses prédécesseurs dont certains titres incontournables, dont « Psyklon aeon », furent également joués.
Un grand show qui marquera incontestablement ce Hellfest 2006. Tellement bon que ce concert me parut trop court ! - Big Lebowsky


OBITUARY – Main Stage
C'est le retour d'OBITUARY sur un gros fest français, un an après leur molle prestation du Fury Fest. Cette fois-ci le groupe est dans de meilleures dispositions et prêt à déployer tout son talent dans un set aussi puissant qu'Heavy. La bande des frères Tardy est sans doute galvanisée en sachant que leurs mentors jouent juste après eux. Du coup, ils ne joueront pas leur fameuse reprise de « Circle of Tyrants » mais on aura néanmoins droit à une belle brochette de classiques pesant comme une charge de brontosaures. Du grand OBITUARY, tel qu'on l'aime. Âmes sensibles s'abstenir. - Tonton



CELTIC FROST – Hard 'n' Heavy
Il est plus d'une heure du matin lorsque CELTIC FROST s'avance sur scène au milieu des fumigènes. Après leurs débuts plus de vingt ans plus tôt, le rêve prend forme sur le premier accord de « Procreation of the Wicked ». La route de CELTIC FROST n'avait jamais traversé la France jusqu'à ce jour, autant vous dire que le moment est historique. C'est dans une semi pénombre que Tom G Warrior et son fidèle Martin Ain vont nous prodiguer une setlist qui évitera soigneusement certains albums de leur discographie. L'ambiance est hypnotique, le contact avec le public minimal pour ne pas briser le climat inquiétant qui s'est abattu sur la « petite » scène. Il est vrai qu'il ne se passe pas grand chose scéniquement parlant. Les riffs sont lourds à l'extrême, les tempos traînants et la musique minimaliste, bref les ingrédients qu'on a toujours connu au groupe Helvète. Mais le plus gros bémol revient à une utilisation des lights vibrante d'amateurisme. Le préposé au lumière se croit obligé de ponctué chaque riff et battement de variations lumineuses si bien que nos Suisses se retrouvent avec une déploiement lumineux digne d'un quatorze juillet. C'est un public plus fasciné que réactif qui suit ce moment d'anthologie et ce n'est la pas la conclusion de leur set par l'imparable « Circle of Tyrants » qui fera dire le contraire. Mémorable ! - Tonton



DEAD KENNEDY'S – Main Stage
Il est clair que la reformation d'un groupe de légende comme les DEAD KENNEDY'S sans Jello Biafra, leur ex-leader charismatique, de même que leur présence en tête d'affiche de ce dernier jour peuvent sembler discutables. Pour palier à ce refus de Biafra qui avait cloué sur place le Fury 2005, ses anciens complices se sont offerts les services d'un imitateur plutôt que d'un véritable chanteur. Du look d'époque, à la gestuelle scénique en passant par la façon de chanter, on a droit à une copie presque conforme avec quinze ans de moins. Heureusement, les papys du punk Us ont l'air content d'être là pour nous prodiguer une série de hits légendaires tels « Too drunk to fuck », « Nazy punks fuck off ! », « We've got a bigger problem now», « Rawhide »et j'en passe. Un concert sympa même si le mythe DEAD KENNEDY'S n'en sortira pas grandi. Reste plus qu'à espérer de les revoir un jour avec leur véritable chanteur. - Tonton


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