L'album à propos duquel je vais vous parler à travers les quelques mots qui suivent, est une des plus grandes gifles musicales que j'ai jamais prise, le jour où j'ai acheté ce cd, il n'a pas quitté ma platine durant 10 jours, c'est vous dire s'il m'a fait de l'effet. Sanctuary est un groupe de power métal originaire de Seatlle qui, après avoir enregistré deux albums merveilleux ("Refuge Denied" et "Into the mirror black") et un EP live ("Into the mirror live"), se sépara. Certains membres partirent alors former Nevermore. Sans cette démo tendue à Dave Mustaine en backstage, Sanctuary n'aurait sans doute jamais eu la chance de dénicher un deal décent avec une maison de disque (Epic dans ce cas-ci), noyé dans la masse de groupes américains de la fin des 80's. Et cela aurait vraiment été dommage parce que Sanctuary est tout, sauf un groupe banal. Tout d'abord, les vocals de Warrel Dane, aujourd'hui dans Nevermore, sont époustouflants et pourraient briser un double vitrage à 100 mètres tellement ils sont à certains moment aigus. La maîtrise technique des musiciens est également impressionante. Les compos sont toutes des chefs d'oeuvre de power métal. Le son de ce "Refuge denied" fait inévitablement penser à Megadeth, Dave Mustaine ayant en effet produit cet album. La rythmique des morceaux, quant à elle, rappelle Iron Maiden ou encore Judas Priest. Cet album s'ouvre par un véritable hymne, "Batlle angel" dont le titre est scandé par la foule à chaque concert de Nevermore aujourd'hui encore, 14 ans plus tard. Ce morceaux magique est, à mes yeux, un des plus grands morceaux de power métal jamais composé. D'autres morceaux tel "Termination force" ou "Die for my sins" sont de véritables perles. Ce album contient aussi une reprise de Jefferson Airplane "White rabbit" dont l'intro est jouée ni plus ni moins que par Dave Mustaine. Bien que cette reprise soit très bonne, on ne comprend que très dificilement ce qu'elle vient faire sur cet album et est pour moi la seule raison pour laquelle cet album ne mérite pas une cote maximale. Après cet opus dei, Sanctuary sortait deux ans plus tard le tout aussi bon "Into the mirror black".


Note: 18/20


Rédigé par : Jerry | 1987 | Nb de lectures : 2302