DIMMU BORGIR - Spiritual Black Dimensions (Nuclear Blast) - 15/03/2014 @ 23h10
C'est l'histoire d'une fulgurante ascension... Longtemps prisonnier de certains clichés, le black metal a finalement quitté le ghetto de l'underground, au grand damn des puristes refusant tout type d'évolution. Aussi inattendu que mérité, l'impressionnant succès de Dusk... and her Embrace de Cradle of Filth a largement contribué à ouvrir les yeux d'une presse metal généraliste jusqu'ici plutôt réfractaire (en tout cas en France), mais qui accordera dès lors une attention grandissante à une scène extrême inspirée et en voie de professionnalisation. Dimmu Borgir (formation volcanique située en Islande qui, selon certaines légendes, serait une porte menant à l'enfer) réédite l'exploit quelques mois plus tard avec le sublime Enthrone Darkness Triumphant qui se vend à plus de 150 000 exemplaires en moins de 2 ans. Ambitieuse, cette nouvelle génération de musiciens est déterminée à conquérir le monde. De la technique instrumentale à la production en passant par l'esthétique et la promotion, rien n'est laissé au hasard. A ce sujet les Norvégiens mettent les points sur les i:

"Un jour je me suis fait emmerder alors que je buvais une bière dans un pub à Oslo avec Nagash. Des Allemands qui jouaient dans un groupe de black nous ont abordé et nous ont accusé de déshonorer le style. Ils nous traitaient de vendus et se plaignaient qu'eux avaient encore à travailler à côté pour survivre. Que devions nous répondre? On a travaillé dur pour obtenir ce résultat. On a forcé personne à acheter nos albums. On n'a pas à répondre aux accusations de gens qui nous utilisent comme boucs émissaires pour évacuer leur frustration."
Astennu (dans le n°46 de février 1999 de Hard n' Heavy)

"Nous n'avons pas débarqué de nulle part avec Enthrone Darkness Triumphant. Les gens ont tendance à oublier que c'était notre 3ème album et que les 2 premiers sont sortis sur des labels bien underground. J'aimerais bien peindre une image idyllique de cette époque, mais (...) être sur un petit label signifie surtout peu de moyens pour produire ton album, une distribution désastreuse et pas de vraies tournées à l'horizon, à moins de tout organiser tout seul." Shagrath (dans le hors-série black metal n°2 d'août 1999 de Hard n' Heavy)

Avant d'aller plus loin, un point sur leur parcours s'impose:

1993: Fondation de Dimmu Borgir à Oslo par Silenoz et Shagrath (ex-Fimbulwinter).
2 membres d'Old Man's Child (Tjodalv / Brynjard Tristan) et Stian Aarstad complètent le groupe.
1994: Plusieurs rehearsals sont enregistrées par un line-up à géométrie variable.
Signature chez No Colours et sortie du premier album: For All Tid.
Le groupe propose un black metal atmosphérique chanté en norvégien.
Le guitariste Silenoz assure l'essentiel des vocaux, Shagrath est batteur, Tjodalv guitariste soliste.
1995: Shagrath et Tjodalv échangent leurs instruments. Signature sur le label anglais Cacophonous.
1996: Sortie du 2ème album, Stormblåst, influencé par la musique classique.
Nagash (Covenant, Troll) est leur nouveau bassiste. Abandon du norvégien au profit de l'anglais.
Sortie de l'EP Devil's Path sur Hot records, le label de Shagrath.
Ce dernier cumule vocaux, guitares et claviers, Stian Aarstad effectuant son service militaire.
1997: Dimmu Borgir accède à la professionnalisation en signant chez Nuclear Blast.
Produit par Peter Tägtgren (Hypocrisy), le 3ème album Enthrone Darkness Triumphant casse la baraque.

Référentiel, cet album a posé des bases solides pour la suite de leur carrière, l'instabilité chronique de leur line-up n'ayant pas d'incidence sur la réalisation de leurs objectifs. Un mot sur ces changements. Statique, impassible, peu porté sur le corpsepaint, accusé de plagiat... en clair plus dans le coup, le claviériste Stian Aarstad est viré juste après l'enregistrement d'EDT. L'Américaine Kimberly Goss (Sinergy, ex-Ancient, session pour Therion) le remplace live en 1997 avant de céder sa place à un nouveau venu, Mustis, qui gagne rapidement ses galons de membre permanent. La principale carence de Dimmu Borgir jusque là était l'absence d'un guitariste soliste digne de ce nom. Shagrath souhaitant se concentrer sur son rôle de frontman, les Norvégiens engagent le très éphémère Jens-Petter Sandvik, avant de le remplacer par Astennu (Carpe Tenebrum, Covenant), un rouquin d'origine australienne apprécié des fans pour son feeling et son engagement scénique (c'est un maitre du headbanging). Entre temps, Dimmu Borgir a découvert les joies de la promo, des tournées intensives et d'une distribution à l'échelle mondiale. Le Gods of Darkness avec Dissection et Cradle of Filth (édité en VHS) ainsi que leur participation au Dynamo Open Air 98 (voir youtube) ont notamment marqué les esprits.

Un peu dépassés par ce rythme soutenu encore nouveau pour eux, les Norvégiens sortent néanmoins à l'été 1998 Godless Savage Garden, un EP présentant 2 chutes studio d'EDT, 2 réenregistrements de morceaux de For All Tid (dont la ghost-track ajoutée par erreur sur EDT), 1 reprise d'Accept, ainsi que 3 titres live. Anecdotique, cet EP fera surtout parler de lui pour la mini-polémique engendrée par les sessions photos "vampirérotique" façon Cradle of Filth. Egalement choisi comme couverture d'un hors-série extrême, elles me vaudront les foudres d'une buraliste. Enfin bref, on est là pour causer de Spiritual Black Dimensions, le très attendu 4ème opus de Dimmu Borgir.
On ne change pas une équipe qui gagne, donc côté crédits les Norvégiens ont réitéré leur confiance à Peter Grøn (Hypocrisy, Therion) pour l'aspect visuel et à l'indispensable Peter Tägtgren pour la production. Même si je trouve le livret d'un goût douteux, exigence et perfectionnisme étaient les maitres mots de cet enregistrement.
Etalé sur plus de 2 mois, ce dernier a cependant failli connaitre une issue tragique. Astennu nous raconte:

"On a mis beaucoup de temps à travailler individuellement le son de chaque instrument. (...) Et encore Shagrath et moi sommes revenus pour remixer l'album. Après 8 semaines à passer 6 jours sur 7 enfermés en studio on était tous complètements épuisés et on avait complètement bâclé le premier mixage. (...) Mais tout a failli s'écrouler au dernier moment. (...) J'étais resté tout seul en studio pour vérifier une dernière fois quelques détails et la master-tape de l'album s'est coincée dans la machine. On a vraiment cru pendant quelques minutes que toute la bande était foutue et tout le monde voulait me tuer ! Heureusement Peter a réussi à en récupérer la quasi intégralité. Il manque juste les 10 dernières secondes du dernier morceau. (...) J'ai vraiment eu chaud ce jour là!" (dans le n°46 de février 1999 de Hard n' Heavy).

Si Shagrath est très vite devenu la figure de proue de Dimmu Borgir, contrairement à la croyance populaire, il n'était pas l'auteur des textes à l'époque, cette responsabilité revenant à Silenoz en collaboration avec Aldrahn (Dødheimsgard) jusqu'à l'arrivée de Nagash. Quant au processus de composition, s'il a toujours été démocratique (Astennu étant par exemple à l'origine du morceau Arcane Lifeforce Mysteria), le tandem Silenoz/Nagash a d'après moi composé les meilleurs albums de Dimmu Borgir. Ceci étant dit, Enthrone Darkness Triumphant n'était pas dépourvu d'une certaine naïveté et de quelques carences instrumentales (absence de soliste). Par contre niveau compo il a placé la barre très haut, la plupart des morceaux s'étant gravés à jamais dans notre mémoire. Alors ce nouvel album, échec cuisant ou digne successeur d'EDT? Pour ma part Spiritual Black Dimensions surclasse son prédécesseur. Dès les premières mesures de Reptile, on sait que c'est du sérieux. Dimmu Borgir a musclé son jeu, bossant sur la dynamique et les contrastes. C'est l'album des plus et des mieux.

Mes réserves émises sur le plan instrumental n'ont plus lieu d'être. Le style n'a pas fondamentalement changé mais l'expérience acquise et leur maitrise technique accrue ont débouché sur des compositions plus travaillées et subtiles. A l'instar de son prédécesseur, Spiritual Black Dimensions ne souffre d'aucune baisse de régime, la qualité étant constante d'un bout à l'autre. La grande nouveauté de cet opus ne tarde pas à se dévoiler, il s'agit des formidables interventions lyrique d'ICS Vortex (alors vocaliste de Borknagar et guest pour la fameuse Masquerade Infernale d'Arcturus) qui illuminent 4 morceaux: Reptile, Dreamside Dominions, The Insight and the Catharsis et Arcane Lifeforce Mysteria. Tant qu'on en est à parler du chant, Shagrath (assisté de Nagash) est irréprochable dans son rôle de frontman en changeant de registre au gré des circonstances (du criard au grave déclamatoire).
Si je devais apporter un bémol à Spiritual Black Dimensions je dirais que la basse de Nagash a été une victime collatérale du combat livré au mixage entre les guitares et les claviers.

Cette caractéristique essentielle est commune à la plupart des grands albums de black symphonique, à l'image d'Emperor ou du Nightwork de Diabolical Masquerade. La complémentarité nécessaire se retrouve d'abord dans le travail des guitaristes, les influences heavy/thrash de Silenoz se mariant à l'approche black/death d'Astennu dont les soli et autres harmonies apportent ce fameux plus entendu lors de leurs prestations live. Du vindicatif Behind the Curtains of Night au crépusculaire Arcane Lifeforce Mysteria en passant par la grande fresque épique The Insight and the Catharsis, la paire de gratteux nous offre une prestation terriblement accrocheuse. Quant à Mustis, le benjamin du groupe est tout simplement la révélation de Spiritual Black Dimensions. Mariant piano et claviers, il est omniprésent (The Promised Future Aeons), tirant constamment son épingle du jeu, y compris sur des morceaux où il apparait en retrait (Behind the Curtains of Night). Pour finir, Tjodalv réalise une excellente performance, mettant sa redoutable technique au service de compositions inspirées. Blasts, breaks, changements de rythmes, rien ne manque. Les 49 minutes s'écoulent à la vitesse de l'éclair.

Particulièrement consistant, Spiritual Black Dimensions est un chef d'oeuvre parmi tant d'autres parus en cette année 1999 (voir Immortal, Emperor, etc). Mais les aventures de Dimmu Borgir ne s'arrêtent pas là. Leader dans l'âme, Nagash souhaitait avoir plus de contrôle et être plus exposé (ça se remarque dès l'époque de Gods of Darkness au printemps 1997), en conséquence il choisit de quitter le groupe avant même la sortie de Spiritual Black Dimensions. Vortex le remplace à titre provisoire pour les tournées, puis à titre permanent à partir de l'an 2000. Ne parvenant pas à concilier son rôle de père et celui de batteur d'un groupe de metal en pleine bourre, Tjodalv est évincé au profit de l'Anglais Nick Barker, parti de Cradle of Filth en claquant la porte. En tant que Français je ne peux achever cette chronique sans évoquer le passage de Dimmu Borgir dans Nulle Part Ailleurs (sur canal +) où le programmateur Stéphane Saunier demanda aux Norvégiens de jouer Behind the Curtains of Night, soit le morceau le plus agressif de l'album. De sacrés bons souvenirs...





Rédigé par : forlorn | 1999 | Nb de lectures : 2729


Auteur
Commentaire
mardouk
IP:81.220.161.137
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 00h32 - (30646)
Que de souvenirs...
Merci

matthieullica
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 00h54 - (30647)
Bioutifooouuule chronique my dear Forlorn!

Nick Barker ou LE batteur qui te sauve un groupe.
Parce qu'un cogneur de cette trempe à cette époque, il n'y en avait pas des masses. Un batteur qui transfère sa popularité vers la crèmerie d'en face, c'est bien joué ! Le diablotin du "berceau de la crasse" chiait sur Fétide Adams dans la presse. Mais bon, il aurait voulu lui casser la gueule, il aurait pas pu, hein... On a jamais vu un chihuahua mordre un Saint-Bernard.

Ayin
IP:80.10.159.152
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 07h35 - (30648)
Ça fait mal de voir ce que le groupe est devenu en repensant à un chef d œuvre de cette trempe, tout est parfait dans cet album ... Et le suivant Puritanical sera leur 2ème chef d œuvre.

panzerfaust
IP:194.12.17.184
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 09h03 - (30650)
jimmy sommerville et son tourniquet avec le cheveux... que de souvenirs!!

Joss
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 09h11 - (30651)
Superbe album effectivement. Il fait partie des disques que j'étais partis acheter dès le jour de leur sortie, quasiment à l'ouverture de la Fnac le matin :-)
Le passage à NPA était effectivement un grand moment. J'ai visionné pas mal de fois mon enregistrement sur VHS !
J'ai adoré l'album suivant, PEM, mais c'est à partir de Death cult Armageddon que le groupe a cessé de m'intéresser...



Floyderz
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 10h39 - (30653)
Ben on fait tous le même constat...Après une découverte du groupe via Enthrone Darkness Triumphant et un rattrapage express des anciens albums, j'attendais cet album comme le messie, avant l'ouverture de la Fnac! (à l'époque où ils vendaient vraiment des disques et pas des grilles pains à 300€...).
Bref, déjà le packaging superbe (digipack brillant!) laissait augurer du meilleur!
Et là, la mandale! EDT en mieux, le son, les compos, le chant clair, les claviers. Bref, j'ai dû l'écouter jusqu'à l’écœurement, sauf qu'on en redemande!
Perso c'est mon préféré après ETD, Puritanical contenant certains morceaux exceptionnels mais ça commence à tirer en longueur...La suite est assez navrante quand 15 ans après on réécoute ce chef d'oeuvre!
Merci pour la superbe chronique en tout cas!



Kairos
IP:90.19.130.36
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 13h51 - (30661)
la même chose que tout le monde, grosse baffe de l'époque.
alors que EDT est devenu presque inécoutable pour moi, SBD fonctionne toujours aussi bien. le top de leur discographie. l'album suivant etait aussi très bon mais la suite est vraiment moyenne.

je me souviens aussi de leur passage sur NPA, ça paraissait culotté de les faire jouer à une heure de grande audience, et je m'attendait vraiment pas à ce qu'ils jouent le morceau le plus brutal de l'album.
Jimmy Sommerville doit s'en souvenir encore de cette émission. les deux animateurs lui avaient offert l'album à la fin du live.

Kairos
IP:90.19.130.36
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 13h58 - (30662)
et bravo pour la chronique tres détaillée

Moshimosher
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 14h34 - (30663)
Cette chronique m'a poussé à réécouter l'album et c'est vrai qu'il est très bon... Mon seul regret : qu'il n'y ait plus de morceau en norvégien... :(

En tout cas, lorsque j'ai découvert le groupe, avec son second album, je ne m'attendais pas à ce qu'il passe à Nulle Part Ailleurs... Comme quoi, il reste un peu de magie (noire) dans ce monde de... :)



Rilettes
IP:86.73.115.107
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 14h50 - (30664)
Un album que vous avez clairement sous-noté dans cette chronique.
Une merveille de richesse et de génie musical.

6trouille
IP:83.155.209.175
Invité
Posté le: 16/03/2014 à 15h21 - (30666)
Ah ah, je me souviens du live à NPA : la super traduction de Somerville disant "If think they should do a cover of Small Town boy", qui devient "effectivement, s'il arrivent à faire ça en concert ça doit faire un effet boeuf".
Chapeau ! :-))


Vu DIMMU sur ce fameux festival aux arènes de l'Agora à Evry. 2000 personnes à tout casser, des trous pas possibles dans les gradins et la fosse, mais une affiche de MALADE !
Misanthrope (bon amuse-gueule), Freedom Call (frais), Edguy (juste imparables ce jour là), Gamma Ray (public totalement conquis), Dimmu (au top de leur forme) et Angra pour sa dernière tournée avec André Matos.
Mé-mo-ra-ble !

Deathcotheque
Membre enregistré
Posté le: 16/03/2014 à 22h41 - (30670)
Pour moi, ça a été la révélation, l'album parfait de bout en bout, des frissons dès la 1° écoute & du début à la fin de l'album. Acheté à l'Audito au Havre, le digipak m'avait séduit au 1° regard. A l'époque je n'aimais pas du tout EDT, mais ayant entendu "The Insight & The Catharsis" sur un sampler, mon instinct me soufflait de me précipiter pour l'acheter. Grand bien m'en a pris car ça a été immédiatement mon album de chevet, au point de l'user & de devoir le racheter quelque années plus tard dans son édition deluxe avec le magnifique bonus "Masses For The New Messiah". Mon préféré avec PEM & mon album culte & vénéré. Ils n'ont pas su faire mieux depuis.



hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 00h08 - (30671)
Super kro, au moins dix ans que je ne l'ai pas ressorti celui-là, il ne m'avait pas trop marqué à sa sortie! Comme toi, je trouve le livret d'assez mauvais goût, pas trop fan non plus de la production (çà doit pas être évident de marier orchestrations et metal avec un budget limité). Par contre les compos sont ahurissantes de maîtrise, je n'en avais plus aucun souvenir, je suis en train de l'écouter au casque, bonne surprise!!!



GabinEastwood
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 08h59 - (30675)
LE chef d'oeuvre absolu du groupe ! ETD était déjà monstrueux mais là tout y est meilleur (compos, sons, groove, ambiance ...) l'arrivée de Nick Barker boostera le groupe sur les deux albums suivants avant que celui-ci opère un virage radical

Réecouté hier et j'accroche toujours autant et les solos sont incroyables !

Excellent boulot forlorn :)



panzerfaust
IP:85.2.254.218
Invité
Posté le: 17/03/2014 à 09h00 - (30676)
Très belle chro remember, bravo!
Pour ma part c'est le début de la fin, j'étais plus qu'impatient de la sortie de cet album après le choc EDT, il a pas mal tourné au début puis je me suis vite dit que bah.. c'était mieux avant! Je préfère toujours les ambiances plus doom et mélancholiques des 3 premiers albums à cette facette plus "rentre dedans". Mais bon album tout de même, avec ce fabuleux "the insight &..."! Bon souvenir de concert également pour la tournée qui suivit, avec Arcane Lifeforce en entrée si je me souviens bien!

Strat
Membre enregistré
Posté le: 17/03/2014 à 10h27 - (30678)
Excellente chronique qui est très détaillée, j'ai adorer le passage avec le plausible désastre dû à la master-tape.

SBS est vraiment une pépite, plus aboutie que EDT qui était un peu le "brouillon", malgré qu'il était, et est toujours solide.

La force de SBS réside vraiment dans la composition, très aérienne, ou l'on surf sur des vagues constantes de synthés, ou chaque titre se renouvelle et sait nous émerveiller, chose bien plus rare désormais.

Seul "hic", le mixage qui de nos jours me parait un peu "brouillon", manquant de définitions et de spatialisation des instruments, mais bon, il faut être clément, le résultat est tout de même très bon.

Et c'était un peu la norme/problème à l'époque, comme tu le soulignes.

Malheureusement je n'ai pas pu voir le live de NPA à sa sortie, merci pour le partage!
Dommage que l'enregistrement de NPA ne rend pas honneur au titre.

Et encore merci de cité l'édition 98 du Dynamo, qui était, à mes yeux, le meilleur fest de l'époque, avec des groupes de BM au top.

Merci pour cette chronique !



Lozufere
IP:92.139.102.235
Invité
Posté le: 08/04/2014 à 19h04 - (30849)
Ok cest super tout ça mais personne n a acheté l édition sharpe avec le cd tout découpé et impossible à écouter aujourd'hui hui dans nos lecteurs cd Sinon évidemment que c est un bonne album

ChildOfFlames
IP:90.117.204.158
Invité
Posté le: 17/09/2014 à 22h09 - (31192)
Belle chronique, bravo.
L'album est juste magnifique de bout-en-bout.

Puis merci de me faire encore regretter d'avoir été trop jeune à l'époque de NPA où trop de bons groupes sont passés... Pourquoi cet intérêt pour les groupes "extrêmes" a-t-il disparu ???

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion






Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site

Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs. S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos

Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker