BLACK SABBATH - Tyr (I.R.S.) - 14/12/2013 @ 23h07
Aujourd’hui, le viking metal est partout : dans les magazines, les salles de concerts, à Leclerc, au salon de coiffure, chez mamie. Cela n’a pas toujours été le cas, loin s’en faut.

Ma première rencontre avec ce style s’est faite en 1990, via deux albums radicalement différents l’un de l’autre, mais qui sortent alors quasi simultanément et traitent alors de la même thématique : Hammerheart de Bathory et Tyr de Black Sabbath.

Il est incontestable que Hammerheart et peut être plus encore Blood Fire Death de Bathory sont des disques fondateurs du viking metal à proprement parler et, du coup, relèvent de la plus haute importance (je fais devant vous la promesse solennelle de vous raconter la claque intégrale prise à l’époque à l’achat d'Hammerheart, que j’ai depuis usé jusqu’à la corde, à l’occasion d’une prochaine chronique Remember).

En revanche, je ne saurai être aussi affirmatif avec Tyr. Album de plus pour Black Sabbath, album mineur? Ce qui est d'ores et déjà acquis, c’est que cet opus a souvent été considéré par les aficionados du groupe et les exégètes du metal comme un album à part dans la discographie du groupe, au même titre que Never Say Die, The Seventh Star ou Eternal Idol. Si je cite ces albums précisément, c’est qu’ils ont souvent comme point commun d’être considérés comme des albums de Black Sabbath parmi les plus faibles. Et si autant pour Seventh Star, je partage tout à fait ce point de vue (honnêtement, il n’y a quasiment rien à sauver sur ce disque, et pourtant, dieu sait si j’aime Glenn Hughes), autant je continue de trouver Never Say Die diablement intéressant quoique foncièrement en décalage avec ce que le groupe avait pu produire jusqu'alors. Quant à Eternal Idol, il fait partie de mon top 5 du groupe, mais je dois bien être le seul sur Terre à oser franchir le Rubicon de la sorte, tant cet album est (injustement) oublié. Et pas loin des oubliettes, il y a donc ce Tyr.

A la fin des années 80, Black Sabbath retrouve un semblant de stabilité question line-up. Après l’album The Eternal Idol (1987) et les épisodes ubuesques autour de cette période (on pourra en parler dans les commentaires, ça risque d’être marrant), l'indéboulonnable Tony Iommi réussit à pérenniser une partie de son équipe, qui comprend donc le fantastique Cozy Powell à la batterie depuis l’album précédent (The Headless Cross - 1989), le souvent oublié Geoff Nicholls aux claviers (mais accessoirement le membre qui a passé le plus de temps dans le groupe, hormis Tony Iommi bien sûr) et surtout la «nouvelle» voix de Black Sabbath (j’aurai pu écrire «LA voix», tant je respecte au plus haut point notre homme et son apport au groupe), Tony Martin, qui a jusqu’alors apposé sa signature vocale sur deux albums, Eternal Idol et Headless Cross.

Après une période de - en gros - 5 ans plus que noire qui a failli coûter la peau du groupe, Black Sabbath renoue alors avec un semblant de succès avec Headless Cross qui se classe dans pas mal de charts dans le monde, à des niveaux alors inespérés, surtout au regard des difficultés qu’a connues le groupe les années précédentes, difficultés à côté desquelles celles vécues par Spinal Tap, Anvil et Metallica réunis peuvent paraitre comme une promenade de santé.

Tony Iommi, qui a passé le plus clair de son temps à partir de la seconde moitié des années 80, à tenter sans grand succès de remettre à flot l’esquif Sabbath, décide de mettre les bouchées double après Headless Cross et sort un an après un nouvel album, en août 1990 pour être tout à fait précis. Et pour le coup, l’esquif se transforme en drakkar. Reste à savoir si ce drakkar va permettre au groupe de partir à la reconquête du monde ou s’il va seulement permettre au groupe de faire du cabotage.

Ce qui m’a frappé de prime abord à l’achat de ce disque, c’est sa pochette, détonnante et ma foi, assez décevante. Exit les délires sataniques (de pacotille, il faut bien l’admettre) de Headless Cross, le groupe explore là le mysticisme via la photo d’un fjord sous un ciel clair obscur, bordée d’entrelacs et émaillée de runes. La lecture des titres confirme un changement de cap : «Jerusalem», «Valhalla», «Heaven’s Black». Aucune vraie référence au satanisme à grosses ficelles, diantre! Pour autant, on remarque assez vite une certaine «unicité» dans les noms des plages proposées, qui tend à laisser penser que Tyr est un album concept autour de la mythologie scandinave (ce qui n’est pas le cas, selon les membres du groupe, mais c’est à s’y méprendre du point de vue de l'auditeur lambda).

Sur le plan des généralités, dès le premier titre et tout au long de l’album, on est frappé par plusieurs choses :
- la production s’avère plus faiblarde, moins massive (c’est un euphémisme) qu’Headless Cross, mais aussi plus aérée et déséquilibrée, chose relativement étonnante vu que c’est encore le duo Iommi/Powell qui a pris cet aspect en charge ;
- un mixage étonnant, qui fait la part belle à la batterie de Cozy Powell dont on ressent très clairement la puissance de jeu (au détriment notamment des basse et guitare reléguées au fond du mix, un comble pour un album de Sabbath!) et qui favorise également les claviers, la voix lead et les choeurs ;
- les choeurs justement ; dès le tout premier titre, on constate qu’ils occupent une place prépondérante, qui se confirme tout au long du disque, et qui tendent à faire de cet opus un disque réellement à part dans la discographie du groupe ;
- enfin, l’ambiance générale, qui, dès le premier titre, se veut éthérée (encore) et en contraste total avec l’album précédent, résolument noir.

Vous l’avez compris : pour peu que vous connaissiez les albums phares du groupe, Tyr semble donc véritablement décalé par rapport aux codes que le groupe a défini lors de sa genèse.

Rentrons maintenant dans le vif du sujet : que trouve t-on alors dans cet album? Et bien, dissimulé sous ce lustre nouveau, cet album comprend en réalité un peu de tout ce qui a fait la renommée du groupe jusqu’à maintenant : d’une part, des titres heavy (mais bien plus épiques que ce que le groupe a produit jusqu’alors), souvent à tiroirs, et, d’autre part, des titres plus courts et plus dynamiques, voilà grossièrement ce qui compose ce disque. Plus une incongruité dont on reparlera plus tard.

Les titres épiques sont au nombre de trois ou cinq, selon comment l'on compte.
Le tout premier titre de l’album en fait partie. En effet, comme pour donner le ton, l’album s’ouvre sur une pièce épique, Anno Mundi, toute en progression, de plus de 6 minutes. Superbe titre, qui commence calmement par des arpèges de guitare cristallins et majestueux assez similaires aux parties écrites pour le titre mythique Children of the Sea sorti 10 ans plus tôt. L’arrivée de Tony Martin sur ce premier titre se fait via des choeurs très produits et ma foi, assez angéliques, chose plutôt surprenante. Quand Tony Martin entame son premier vrai couplet, on ne peut que constater que notre homme se fait d’entrée moins expansif que sur Headless Cross, un peu comme si, dorénavant, il n’avait plus rien à prouver quant à ses capacités vocales. Le titre prend son envol à l’arrivée de Tony Iommi, qui nous décoche un riff rampant dont il est un des rares à tenir le secret et renforcé par les progressions harmoniques des claviers de Geoff Nicholls, en retrait mais pourtant indispensables au titre. Epique à souhait, ce premier titre est pour moi un modèle du genre en terme de progression. Pour peu qu’on adhère à ce style de heavy, il est en effet difficile de résister à la montée en puissance qu’impose ce titre : au fur et à mesure que les secondes avancent, les guitares se font de plus en plus entêtantes, les voix et les choeurs majestueux, tandis que la batterie prend une place assez étonnante (les breaks que balance Cozy Powell participent vraiment à la montée en puissance du titre).

Plus loin dans le disque, le groupe décoche un autre long titre dans une veine un peu similaire, The Sabbath Stones, qui m’a toujours fait penser au titre «Black Sabbath» par sa construction, bien que les arrangements rendent ce titre bien plus «héroïque» que le titre fondateur du heavy metal. The Sabbath Stones commence par deux accords écrasants (la frappe de Cozy Powell n’y est pas pour rien, encore une fois) et un chant qui, d’abord plutôt malsain, se radoucit à mesure que l’on progresse dans le titre, de même que la musique. Titre à tiroir également, quand les guitares reprennent de la force, le chant reprend également le dessus pour rappeler les lignes de chant vertigineuses que Tony Martin avait fait sienne sur l’album Headless Cross. La fin du titre est comme souvent chez Black Sabbath, prétexte à une accélération dont Iommi a le secret.

Enfin, autre (très) gros morceau de l’album, le titre composé de trois parties distinctes, The Battle of Tyr/Odin’s Court/Valhalla. On peut considérer ces trois plages comme un seul et unique titre long de près de 9 minutes, dans la mesure où il n’y a pas d’interruption entre les plages. L’ensemble commence par un introduction aux claviers, pour des sonorités très heroïc fantasy inédites dans la discographie du groupe. Le mouvement suivant, Odin’s Court, voit l’entrée de Tony Iommi, toute en arpèges, à laquelle vient rapidement s’accoler la voix de Tony Martin, très apaisée mais dont on devine qu’elle recèle une réserve de puissance. Cette puissance est utilisée dans le mouvement suivant, Valhalla. Là encore, la tension monte d’un cran, avec l’arrivée de la pulsation «locomotive» de Cozy Powell et des riffs de guitare de Iommi. Dans cette partie où ils semblent d’abord se tailler la part du lion, Tony Martin parvient sans peine à se frayer une place avec ses lignes de chant, occasionnellement harmonisées (sur le pont et les choeurs guerriers des refrains).

A côté de cette ribambelle de titres épiques, on trouve quelques titres plus dynamiques et rapides (et plus courts aussi), auxquels la batterie de Powell insuffle encore une fois une énergie certaine. The Lawmaker est d’ailleurs probablement un des titres les plus rapides de la discographie entière de Sabbath. Si le titre souffre, à mon avis, d’une guitare trop en retrait, sa version live, jouée en tournée, est une véritable boucherie où Cozy Powell s’en donne à coeur-joie, allant même jusqu’à mettre en service sa double sur le solo de Iommi, chose suffisamment rare dans Black Sabbath pour être soulignée! Heaven’s Black, qui clôt l’album, est dans la même lignée, quoique nettement moins rapide et avec un feeling ternaire. C’est notamment à l’écoute de ces titres rapides, et à l’écoute aussi de la version live de The Lawmaker qu’on se rend compte que Iommi avait trouvé en Cozy Powell un musicien pouvant rivaliser avec lui en terme de puissance sonore.

Enfin, à côté de ces deux catégories de titres, on trouve une incongruité, Feels Good to Me, une ballade assez réussie dans le style mais qui comparée aux autres titres, fait néanmoins pâle figure, d’autant plus qu’avec sa «consonance» très californienne, elle aurait pu figurer sur à peu près n’importe quel disque de ces groupes californiens complètement cheesy des années 80 (ou même sans aller très loin, sur l’album Seventh Star). Ceci dit, sur le refrain, Iommi ne peut s’empêcher de lui coller un riff heavy qui sauve la mise de justesse. De manière inattendue, ce titre sera choisi par le management comme single de l’album et un clip, à la fois complètement insipide et kitsch, sera tourné pour être diffusé sur MTV qui connaissait alors un grand succès. Si Black Sabbath faisait des efforts pour sensiblement remonter la pente en ce début des années 90, il continuait à faire des erreurs assez ahurissantes!

Un dernier mot sur le seul titre que je n’ai pas évoqué, l’assez banal Jerusalem, titre mid-tempo, dont il n’y a pas grand chose à dire, si ce n’est qu’encore une fois, ce titre comporte des choeurs assez présents. Il est à noter également que ce titre sera repris par Tony Martin sur son premier album solo, Back Where I Belong, sorti en 1992, après sa (première) éviction du groupe.

Alors, Tyr, album majeur ou mineur? Pour ma part, je le considère comme un bon cru. C’est avec Headless Cross et Tyr que j’ai plongé dans la marmite Sabbath, il m’est donc difficile d’être critique à son égard. Avec cet album, le groupe a osé remettre en cause sa musique en proposant des titres plus arrangés et produits. Il est pour moi un des disques de Sabbath où le talent de Tony Martin s’exprime le mieux et sur lequel il imprime le plus sa personnalité. Pour autant, à sa sortie, ces digressions n’ont manifestement pas été du goût d’une partie du public. Si le disque s’est classé dans certains charts, sans cependant atteindre les bons scores de Headless Cross, les fans du groupe ont boudé la tournée mondiale qui a suivie, puisque 9 dates ont dû être annulées, en raison de ventes insuffisantes de tickets. Ce disque n’a donc pas permis au drakkar Sabbath de se renflouer, qui reste donc, pour l’heure, une galère, mais de première classe s’il vous plait. C’est sans compter sur le retour providentiel de Monsieur Dio un an après, avec le tonitruant Dehumanizer qui va temporairement remettre le groupe sur les rails du succès (vous avez le droit de me jeter des pierres pour ce blasphème).




Rédigé par : grozeil | 1990 | Nb de lectures : 2586


Auteur
Commentaire
forlorn
Membre enregistré
Posté le: 15/12/2013 à 00h39 - (30307)
Et nan, je partage ton engouement. Malgré tout le respect que j'ai pour Ozzy, Dio (rip) ou Geezer Butler qui pouvait pas le blairer, Tony Martin est mon chanteur préféré de Black Sabbath (même si les 6 premiers albums sont intouchables).

Hormis l'insignifiant Forbidden (1995), tous les albums où il figure sont excellents et valent bien mieux qu'un Born Again avec Ian Gillan (j'encaisse ni les compos ni la prod) ou Deshumanizer avec Dio (je trouve cet album inconsistant et creux).

Donc oui Tyr est un album de qualité homogène qui possède une personnalité propre. Je le considère comme un bon cru, peu importe les chiffres de vente. A lui seul un morceau tel qu'Anno Mundi aurait du remporter l'adhésion de tous. C'est un classique incontestable.

La disco de Black Sabbath période Tony Martin mérite d'être réhabilitée. J'espère que ton excellente chronique (ta 2ème après celle de Headless Cross publiée fin 2012) jouera ce rôle. Lecteur, la balle est dans ton camp maintenant.



Dittohead
IP:2.2.69.208
Invité
Posté le: 15/12/2013 à 08h46 - (30308)
Cet album est assez inégal mais finalement il passe bien, comme cette série d'album entre Seventh et Tyr (pas forbidden beurk). Pour moi ce sont des albums solo de Lommi et plus du Black Sabbath.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 15/12/2013 à 10h08 - (30313)
Forlorn, tu seras puni pour cette félonie qui consiste à dire que Dehumanizer est creux. Pour la peine faudra aussi que j'en fasse la kro. :D

JE vais voir si je retrouve sur Youtube les extraits live de l'année 90 où on peut voir, avec une qualité très moyenne, des interprétations des titres de Tyr, interprétations qui m'ont mis sur le cul!

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 15/12/2013 à 10h31 - (30314)
Tenez. Bon qualité très très passable, avec toujours cette batterie très en avant, les guitares grinçantes en retrait, mais ça donne une bonne idée de l'énergie déployée sur scène : =cqopRKaOZT0

forlorn
Membre enregistré
Posté le: 15/12/2013 à 16h23 - (30321)
Je n'ai aucune pitié pour Born Again, par contre ça m'a toujours embêté de passer au travers de Dehumanizer. Comme j'apprécie Heaven and Hell et Mob Rules, j'aurais peut-être le déclic un de ces jours qui sait...
En tout cas ta chronique est la bienvenue.

Sinon je le redis, à l'exception de Forbidden (1995), j'apprécie toute la période Tony Martin: The Eternal Idol (1987) / Headless Cross (1989) / Tyr (1990) / Cross Purposes (1994)

samarithan
IP:92.142.58.197
Invité
Posté le: 19/12/2013 à 19h00 - (30330)
Avec Heaven and Hell, l'album que j'écoute le plus ... J'adore l'atmosphère de cet album ... Et "Anno Mundi", LE morceau épique pour moi

Gargoylian
Membre enregistré
Posté le: 21/12/2013 à 13h09 - (30331)
Superbe review (comme toujours ;) ! C'était mon premier album (ou plutôt K7) du Sab. A l'époque j'avais été moyennement séduis car j'étais plutôt dans le Thrash et le Death. Je le trouvais mou. Mais par la suite je l'ai racheté en cd, ainsi qu'"Eternal Idol" et "Headless Cross". J'adore T. Martin. Les albums du Sab avec lui sont fantastique (du moins les 3 que je connais). Magnifique album, chanteur fantastique... et review exemplaire ! Vivement "Dehumanizer" et "Hammerheart" (je suis un GRAND fan de Bathory !!!!!!!!).



forlorn
Membre enregistré
Posté le: 21/12/2013 à 17h44 - (30332)
@ Gargoylan: En tant que fan de la période Tony Martin, tu devrais t'intéresser à Cross Purposes (1994). Encore une fois il n'y a que Forbidden (1995) qui soit dispensable.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 22/12/2013 à 19h49 - (30350)
@ Gargoylian : merci!
Et effectivement, il faut jeter une oreille sur Cross Purposes, qui est bon! Pour Forbidden, il y a quelques titres vraiment très bons mais aussi quelques titres indignes du Sab et une production assez ignoble. Aux dernières nouvelles, tous ces disques devraient être remasterisés et réédités, à la manière de tous les autres albums du Sab (en double digipack avec des titres bonus). J'avoue être plus qu'impatient, ces rééditions sont énormes!

Dittohead
IP:2.2.44.226
Invité
Posté le: 01/02/2015 à 08h05 - (31556)
Bon album. Il faut le prendre comme un album solo de Lommi et non comme du Black Sabbath.

Fredd
Membre enregistré
Posté le: 01/02/2015 à 09h42 - (31557)
Chronique intéressante. Moi qui avait boudé la période entre Born Again et Dehumanizer, cette lecture me donne envie d'écouter cet album et ses 2 prédécesseurs.

jean-francois
Membre enregistré
Posté le: 01/02/2015 à 11h26 - (31558)
belle chro qui donne envie de découvrir cet album

thor
IP:92.156.215.68
Invité
Posté le: 01/02/2015 à 22h44 - (31560)
pure merveille ! acheté en 33t le jour de sa sortie.




Francis Hallal
IP:194.79.175.10
Invité
Posté le: 02/02/2015 à 10h42 - (31561)
Merci pour cette chronique très bien foutue

Personellement, je ne peux pas saquer Tony Martin ainsi que les disques sur lesquels il a chanté. Ils réunissent à mon avis tout ce que les années 80/90 ont de grotesque, bidon et ephémère. Je trouve que tout ça a terriblement mal vieilli... le son, les compos, les gimmicks, tout quoi.

Lorsque je lis des trucs tels que "Tony Martin est mon chanteur préféré de Black Sabbath", je n'en crois pas mes yeux et ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Je l'écris sans agressivité, chacun ses gouts hein ! Pour moi c'est juste inconcevable.

grozeil
Membre enregistré
Posté le: 03/02/2015 à 21h27 - (31562)
Ahaha, je comprends tout à fait ton point de vue, pas de souci!
J'y adhère pour partie d'ailleurs, je comprends qu'on puisse en dire que c'était ringard, etc.
Je continue de défendre bec et ongles cette version de BS pour deux raisons, une subjective et l'autre objective :
- c'est plus ou moins par celle-ci que j'ai connu le groupe, et je suis remonté jusqu'aux premiers enregistrements à partir de là, donc j'y suis "sentimentalement" très attaché ;
- objectivement, je trouve que Martin est le meilleur chanteur sur le plan technique que le groupe ait eu. Après, on peut lui trouver une absence de charisme, un certain maniérisme (et puis sur la longueur de carrière, il ne peut pas rivaliser avec Dio qui a été brillant dans son chant et la gestion de sa carrière jusqu'au dernier jour)

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