METALLICA - Load (Vertigo) - 22/01/2012 @ 10h35
« Metallica craint VRAIMENT maintenant… »
Kerry King de SLAYER

« Après cet album, ils devraient revenir et nous faire un véritable album de Metallica. »
Scott Ian d’ANTHRAX

« Metallica tourne le dos à notre musique. »
Max Cavalera de SOULFLY

« Partout où je vais c’est le même constat. Tout le monde me demande ce qui se passe avec Metallica. »
Dimebag Darrel de PANTERA

« Désormais, les goûts musicaux de Kirk vont vers le jazz, ceux de Lars vers la brit pop et ceux de James vers la country. Cela explique un tel album. Seul Jason semble encore écouter du métal. »
Pepper Keenan de CORROSION OF CONFORMITY

« Ha ha ha… Ho ho ho… Hi hi hi… »
Dave Mustaine de MEGADETH

« Un jour il faudra s’attendre à une violente réaction de rejet envers Metallica… Un terrible retour de bâton… »
Q Prime management

« …et donc le voilà, le fameux retour de bâton, avec lequel on nous rabâchait les oreilles depuis des années… »
Lars Ulrich d’OASIS

« Mon frère est un abruti… »
Liam Gallager d’OASIS

J’ai failli commencer cette Kro par le mot C-O-N-T-R-E-V-E-R-S-E.
Le problème, c’est que je me souviens encore des très nombreux commentaires négatifs émis à l’écoute de LOAD à l’époque, mais j’ai peine à me rappeler de quelqu’un qui en ait dit du bien (peut-être Axl Rose après tout… mais vu qu’il considère « Ride the lighting » comme un de ses trois albums préférés on peut douter).
La plupart des musiciens étaient unanimes : LOAD était (au minimum) très décevant.
Les fans, assez divisés face à ce nouvel opus, étaient eux aussi en majorité déçus.
Les critiques, quant à elles (et bizarrement) ne pulvériseront pas trop l’album en comparaison du torrent de ressentiments que ce sixième album provoquera dans le rang des Metalheads.
Les Four Horsemen avaient annoncé du changement : on a pas été déçus du voyage…

J’avais à l’époque, comme tout fan qui se respectait, branché la sinistre « Radio Jeune dans le vent » pour entendre ce que Lars et Kirk avaient à dire et surtout, surtout pour pouvoir écouter un extrait du nouvel album.
« Until it Sleeps » fut donc diffusé. Stupéfaction générale et panique sur le paquebot des metallifreaks : l’iceberg arrive et on va pas pouvoir l’éviter.
Lars et Kirk avaient précisé que « cet extrait n’était pas révélateur du nouvel album et qu’il ne fallait pas que les fans s’affolent. »
Bête et discipliné j’ai donc fait confiance et attendu bien sagement que la galette atterrisse dans les bacs.

Un beau matin, elle arriva et ce fut… le drame.

Grosso modo, on peut dire que les fans (et les autres) ont réagi alors de trois façons différentes :
1 – Ceux qui disaient que l’album était une pure merde et que Metallica sombrait dans le commercial.
2- Ceux qui soulignaient le courage et la liberté de composition que s’octroyaient les boys sur "Load".
3- Ceux qui pensaient que l’album n’était finalement pas si mauvais mais pas de la classe d’un Metallica.
4 – (Groupe subsidiaire car à l’époque relativement minoritaire chez les graisseux) Ceux qui aimaient l’album.

Pour la majorité des fans, les premières réactions étaient celles du rejet et de la déception. On écoutait l’album une première fois et on était quand même relativement vert que « Ain’t my bitch » soit le morceau le plus « violent » de l’album.
Plus DU TOUT de double pédale, un son plus hard rock que metal et une mollesse généralisée faisant croire que les Four Horsemen avaient pris des doses massives de tranquillisants pour pachydermes psychotiques.
Rayon chansons, ce n’était pas la fête non plus.
Deux « ballades » encore pire que « Nothing else matters » : « Mama said » et son clip épouvantable et « Hero of the day » où Metallica inaugurait le mode Majeur (un comble) dans un clip « bal masqué » assez inattendu.
Pour arranger la sauce, le groupe changeait de look avec rasage des tignasses, maquillage à outrance, piercing, etc. (Kirk Hammet, jusqu'à alors en retrait, n’y avait pas été avec le dos de la cuillère).
Si on excepte le cuir blanc d’Ulrich, le groupe n’avait jamais fait preuve d’un tel mauvais goût.
Enfin, et pour rajouter une touche sombre à ce tableau déjà bien blafard, le groupe se contredisait au travers des interviews, déclarant adorer être un groupe de metal, pour ensuite dire être « alternatif au metal »… j’en passe et des meilleures.

Alors, me direz-vous, que fait cet album dans « Remember » s'il ne représente pas quelque chose de marquant ?
Pourquoi je le chronique si c’est pour le plomber comme un vulgaire pigeon étant donné que pour beaucoup de personnes, il représente le début de la fin pour Metallica ?

Tout simplement parce que bien des années après, les choses ont changé. Je ne vois plus cet album comme la bouze que je considérais jadis. Au regard de ce que le groupe est devenu, cet album apparaît finalement assez logique. Le groupe s’est fait plaisir en amorçant un changement à 180° et en assumant un goût pour une musique différente… et dans le metal ce genre de « coming out » est rarement bien accueilli.
Metallica nous livrait une musique différente de celle à laquelle ils nous avaient habitués.
Accros de « Battery », comment pouvait-on comprendre « Bleeding me » ?
L’album était en décalage c’est certain… mais en restait-il mauvais pour autant ?

Le black album fut un pic commercial dans la carrière du groupe (en terme de vente je parle). L’album était plus « calme » que les quatre précédents mais comportait son lot de morceaux bien lourds agrémentés de riffs saignants. Finalement ce n’était guère que le speed et la prod’ brute qui avaient disparu sur le black album.
Sur "Load" c’était plus que le speed qui avait disparu… on se retrouvait carrément plongé dans une autre dimension.

Point de « Master of puppets » sur cet album et point de «Blackened ».
Le metal semblait s’être envolé…

Metallica n’oeuvrait plus dans son style originel mais y avait-il cependant de bons morceaux dans ce "Load" ?
« Ain’t my bitch » ouvrait donc les hostilités après cinq années d’absence discographique. Morceau finalement très sympathique car rythmé et dynamique. Peu de palm muting, quelques timides doubles croches (rythmiquement les seules de l’album) et un solo au bottleneck (Hammet n’avait jamais enregistré à la slide auparavant). Le titre sonnait vraiment hard rock et on ne peut pas vraiment dire qu’on était saisi à la gorge comme on pouvait l’être par « Enter sadman », « Battery » ou « Blackened ».
« Ain’t my bitch » restait quand même efficace.
« 2x4 » suivait dans la foulée et avec son caractère bluesy et groovy, il donnait le ton général de l’album.
Déjà entendu à Donington, ce morceau était certes remuant mais finissait par lasser. Un léger essoufflement se faisait ressentir par rapport au premier morceau.
« The house that Jack Built » aurait dû être le « Sad but true » de "Load" s’il avait bénéficié d’un son plus massif et de l’envie des Horsemen d’en faire un morceau écrasant.
Au lieu de cela, on se retrouve avec un bon morceau, bien écrit mais manquant de bollocks. La chanson était pourtant bonne avec son passage à la talk box, ses lyrics inspirés et un dernier couplet où James s’envolait vocalement parlant.
Rayon chant d’ailleurs, James avait pris quelques cours avec un chanteur d’opéra.
Ne sachant pas trop s’échauffer, le moustachu s’était cassé la voix en chantant « So What ? » célèbre reprise des Four Horsemen initialement écrites par les punks crasseux d’Anti Nowhere League (eh oui, la team Nowhere avait déjà des ennemis en 1980 chez la perfide Albion.)
Au départ, James ne voulait pas car il avait peur que « cela change sa voix ». Sacré James…

Quoi qu’il en soit, le bougre semblait pouvoir désormais monter dans les aigus avec plus d’aisance muni d’une voix sonnant désormais moins rauque, plus ronde.
Si « Jack… » était dans une certaine tradition des quatre de Frisco, « Until it sleeps » l’était beaucoup moins.
Jolie mélodie, construction simple et efficace, clip chiadé et travaillé : du premier single en puissance.
La chanson ne fera vraiment pas l’unanimité puisque James déclarera « qu’en live de nombreux fans lui faisait des bras d’honneur lorsqu’il entonnait la chanson ».
« King Nothing » revenait un peu au style du black avec son rythme lourd et une mélodie très proche d’« Enter Sandman » (les lyrics de la fin sont carrément empruntés à la célèbre prière métallique). La chanson reste une des meilleures de l’album.
Cela se gâtait par contre avec « Hero of the day » qui avec sa tonalité joyeuse tranchait radicalement avec l’esprit sombre dans lequel évoluait jadis les pistoleros. Le clip, relativement comique, était quand même sympa (bien qu’un peu nébuleux par moments).
La suivante, « Bleeding me » était une des meilleures chansons de l’album.
Les lyrics étaient très bons, l’ambiance très particulière et les riffs très réussis.
Ce n’était évidemment pas la bonne « vieille merde » (dixit Hetfield) à laquelle ils nous avaient habitués mais la chanson restait sublime.
« Cure » était par contre inutile, véritable bouche-trou aussi dispensable que « Poor twisted me » où on aurait juré que Metallica venait de découvrir le delay et qu’ils trouvaient cela très amusant.
« Wasting my hate » essayait de réveiller un peu nos bas instincts avec ce caractère Hard rock qu’on retrouvait déjà dans « Ain’t my bitch ».
La mélodie était très sympa et le titre faisait finalement mouche même si on aurait préféré un poil de pêche supplémentaire.
Ceux qui avaient détesté « Nothing else matters » ont sûrement vomi sur « Mama said ».
Trip country, influence assumé de Johnny Cash et redneck attitude : tout y était.
Et pourtant la chanson est très belle, émouvante et James livrait ici une performance vocale incroyable, chantant comme il ne l’avait jamais fait auparavant.
Aujourd’hui c’est une de mes chansons préférées des Fours Horsemen.

« The thorn whithin » avec son premier riff plombé envoyait bien la sauce mais ne possédait pas la force suffisante pour la rendre inoubliable.
Pour certains, « Ronnie » était tout aussi pire que « Mama said » avec son ton bluesy et son riff au son très sudiste. Les boys ont toujours affirmé adorer le groupe Lynyrd Skynyrd (groupe mythique du sud des Etats-Unis rendu célèbre par « Free bird », « Simple man » et leur destin tragique).
Ce groupe était aussi idolâtré, entre autres, par Pantera, Crowbar mais jamais aucun de ces groupes n’a fait sentir dans sa musique une influence aussi MANIFESTE que ce que Metallica laissait entrevoir ici. Les Misfits, Motörhead et Black Sabbath, autres grandes influences des Horsemen, étaient par contre presque gommées.
En écoutant cette chanson, on avait surtout l’impression que tout était construit autour d’un riff, certes sympa, mais où il manquait tout de même un peu d’inventivité.
A ce propos Lars déclarera (mais bien des années plus tard) que sur « Load et Re-load « ils avaient rendu des morceaux moyens acceptables ».
Une confession qui éclaire un peu notre lanterne sur la présence des morceaux « bouche-trous » de l’opus.
« The outlaw torn » clôturait donc l’album avec une ambiance particulière mais pas à la hauteur des meilleurs moments de l’album.

Il n’y a pas beaucoup de « vieux Metallica » dans cet album mais il n’en est cependant pas mauvais ou pas inspiré.
Il faut cependant reconnaître qu’on est très loin de la créativité développée sur TOUS les albums sortis précédemment.
Même pour les plus ouverts d’entre nous, l’album comportait des temps morts et ça, c’était nouveau pour Metallica.
Ils nous avaient habitués à voyager sur des territoires différents mais toujours en gardant la sève qui les caractérisait. Pour la première fois, certains fans se « forçaient » à écouter et réécouter l’album (sans succès pour certains quand d’autres se pliaient à la nouvelle direction par « fidélité »).
Si nous brisons les barrières stylistique est-ce que « Mama said » est une aussi bonne chanson que « Creeping death » ? A chacun de juger.

Lors de la tournée qui a suivi l’album, les Four Horsemen ont eu à cœur de prendre le public à contre-pied en jouant en live quelques titres de "Load" (« Bitch », « Nothing », « Bleeding me » et « Hero of the day ») avec des bonnes vielles mulasseries des temps passés. En effet beaucoup de morceaux brutaux faisaient leur réapparition tels que « Fight fire whit fire », « Shortest straw », « Motorbreath » etc. Un signe de repentance ? Une volonté de prouver qu’ils avaient encore des coronnes ? Pas envie de se faire lyncher en live ? Pas envie d’avoir moins d’affluence dans les salles ?
Jason Newsted disait à l’époque qu’ils avaient à cœur de revenir avec des shows « plus énergiques que jamais ».
A ce propos, le bougre déclarera (quelques temps après) avoir été en désaccord avec certains éléments tels que le maquillage, le ton calme de l’album, etc.
Comme il se plaisait à le dire, l’headbanger de la première heure, fan de « Kill’em all » n’appréciait pas trop les « écartades mainstrean ».

« Load » reste un des albums les moins appréciés du quartette.
Cependant, il semblait y avoir plus une réelle envie de faire du « blues stuff » qu’une envie de se diriger vers le « gros commercial ».
Lars déclarera quelques années plus tard « qu’ils avaient pris, pendant plusieurs années, beaucoup de plaisir à jouer ce « blues stuff » ».
Quoi qu’il en soit, cet album divisera les fans, donnera beaucoup de satisfaction aux anti (ravi de pouvoir critiquer cette nouvelle direction) et fera couler beaucoup, beaucoup d’encre.

Pour finir, les plus attentifs noteront le joke au début avec Lars et Oasis. En effet, à cette époque, Lars parlait sans arrêt d’OASIS, en leur tissant des lauriers à gogo avouant son amour immodéré pour les Anglais. Et en bon fan hardcore qu’il est resté, il a été jusqu'à squatter le tour bus des British qui ne savaient plus trop comment s’en débarrasser au final. On ne se refait pas…

On termine, pour finir, avec quelques petits lyrics extraits de « Bleeding me» :

« I m diggin my way
I m diggin my way to somethin
I m diggin my way to somethin better

I m pushin to stay
I m pushin to stay with something
I m pushin to stay with something better »



Rédigé par : Pamalach 77 | 1996 | Nb de lectures : 3060


Auteur
Commentaire
Blind
Membre enregistré
Posté le: 22/01/2012 à 12h08 - (27141)
Je me souviens quand Load est sorti en 1996, ayant découvert Metallica en 1993 par l'intermédiaire du Black Album et de mon frérot alors metalleux, j'avais fait l'investissement d'acheter le nouvel album de Metallica (sûrement mon premier disque acheté, j'avais 12 ans). Je me souviens également que le cd n'a jamais beaucoup tourné dans la platine, de plus pendant très longtemps j'ai cru que l'album ne comportait que 6 chansons. En effet je connaissais la première partie de l'album mais ça s'arrêtait là, et c'est resté comme ça jusqu'à ce que je redécouvre l'album vers 2005. J'ai appris à aimer ses qualités et ses défauts et sans dire que j'adore Load je l'aime bien, surtout sa première partie ("Hero of the Days" inclus). J'avoue trouver le reste un peu soporifique (quoique j'aime bien la mélodie simple et facile de "Ronny") et j'aurais à peu près le même discours pour Re-Load. Je suis d'ailleurs persuadé que si Metallica n'avait gardé que le meilleur de ces deux albums, il aurait pu en sortir un très bon album dans un trip différent mais je suis sûr que l'espèce de malédiction qui leur ai tombé dessus (certains disent que c'est de leur faute) à partir de 1996 aurait pu depuis disparaître.



wasted
Membre enregistré
Posté le: 22/01/2012 à 18h13 - (27154)
"Load" reste pour moi un pur chef d’œuvre dans sa quasi totalité, rien que pour "Bleeding Me" et "The Outlaw Torn" qui sont deux des meilleures compos du groupe. Contrairement à "Reload" que je trouve exécrable, "Load" est un super album de Metal avec lequel le groupe a pris tout le monde à contre pied.



vincesnake
Invité
Posté le: 26/01/2012 à 10h58 - (27177)
@ wasted :

Je te trouve dur avec reload qui est quasiment aussi bon que le premier.
De toute façon toutes les chansons ont été composées pendant la même période, les 2 albums forment un tou

RBD
Membre enregistré
Posté le: 22/03/2012 à 13h36 - (27239)
Cela avait été un gros choc, ce virage, parce qu'il semblait perdant, pour la première fois dans leur carrière. Et il était attendu au tournant par tant de gens… En fait, mon idée n'a jamais trop varié sur ce disque : il est bon, mais il y a de franches longueurs. Des titres sympas, deux ou trois vraiment très bons, d'autres franchement ennuyeux comme jamais cela n'avait été le cas avant. Rien à voir avec l'impression de quasi-perfection et de choix gagnants, que ce soit en enrichissant leur musique, ou en termes de succès public pour le Black Album. En fin de compte je crois qu'en rabotant les titres les plus faibles pour y intégrer ce qu'il y avait de bon dans "Reload", on aurait eu toujours un disque de rupture, mais plus proche de l'excellence.

Et puis la rupture en matière d'image rajoutait beaucoup aux troubles.



SKOM
Membre enregistré
Posté le: 21/10/2012 à 15h00 - (28260)
Excellente chronique pour un album, on va dire "légèrement décrié"...
En tant que Big fan depuis 20 ans des Mets, je me suis toujours demandé pourquoi cet album avait été autant rejeté. Ayant connu sa sortie et excité comme j'étais à l'époque, j'avoue ne pas avoir compris cette haine aussi intense, venant notamment des autres groupes de Métal. J'adorais (toujours d'ailleurs) Pantera, Sepult et autres... Ils se sont contentés de critiquer à une période qui leur réussissait...aujourd'hui, ils sont où tous ces gens ? Même si j'adore toujours leur musique !
Avec le recul, je comprends un peu mieux. Je me replonge ces derniers temps dans le Trash année 80 et on peu comprendre que ça pouvait déranger...Maintenant, j'ai toujours aimé les groupes qui innovaient.
Cet album tue carrément ! A part en effet deux ou trois titres, le reste est quand même terrible et je ne reviendrai pas sur la chro qui explique très bien, à part pour Outlaw Torn, qui est à mon sens, un de leur meilleur morceau. Tout comme Fixxxer (mais c'est une autre histoire)
Alors oui, on est loin, très loin de Blackened.
Mais à ce jour, quel groupe, sort encore de bons albums, avec d'excellents titres et attirent autant de monde en concert ?
Ac/Dc se répètent sans cesse (même si j'adore), le dernier Slayer est bof, le dernier soulfly, (Max n'est plus que l'ombre de lui-même) sans commentaire...
Metallica a gérer sa carrière du mieux qu'ils ont pu et eux, n'ont pas splitter...
Au final, cet album; quoi qu'on en dise ne méritait pas tant de haine...car les groupes sont aujourd'hui bien contents de tourner avec les Mets dans les Festivals...



GabinEastwood
Membre enregistré
Posté le: 08/08/2013 à 10h42 - (29707)
Il a divisé, fait parler, a été rejeté ... et pourtant je l'adore.

Le groupe a osé, innové et montré qu'il savait aimer et jouer d'autres styles

Comment ne pas headbanguer sur Ain't my bitch ou King Nothing, être ému sur Hero of the day ou Bleeding Me, ou penser à Lynyrd Skynyrd sur Ronnie.

Comme quoi les prises de risques ne paient pas toujours malheureusement.



goldbeurk
IP:195.244.180.59
Invité
Posté le: 29/08/2014 à 16h17 - (31118)
A l'époque, j'étais très déçu, je n'aimais rien ... et aujourd'hui, je n'ai pas changé d'avis, cet album est d'un vide et ennui total !!!

Bien content qu'ils ne jouent plus ces titres en live, je serais obligé d'aller au bar durant la chanson :)

Basdufront
IP:217.226.74.124
Invité
Posté le: 30/08/2014 à 17h09 - (31119)
C´est fou comme les metalleux sont refractaires a l´ouverture d´esprit !
Quand un groupe se repete on rale et quand il change on rale aussi...

Jamais contents ;)

A posteriori j´aime Load et Reload, du bon rock ´n roll

Acharnez vous sur Lulu et laissez donc ces deux excellents albums tranquilles !

hammerbattalion
Membre enregistré
Posté le: 30/08/2015 à 22h35 - (31737)
Super kro, alors comment dire? Attention, je raconte ma vie!

Eté 1991, la veille de partir en vacances, j'achète le black album, sûr de mon coup, je le copie sur k7, le positionne dans le walk man Sony et je n'écouterai que çà pendant les trois semaines qui suivent. Metallica est le plus grand, le plus beau et ne peut pas décevoir.
Première écoute, pfiou ce son, cette puissance, bon quelle merde ce Nothing..., il ne s'y passe rien. Au fil de écoutes, je suis déçu, en fait je m'ennuie profondément, sauf sur Sad but True puis The Unforgiven. Trois semaines dans la pampa à écouter ce truc, puis il lui arrive quoi à Lars Ulrich, il a perdu un pied?.

Sortent, A Year And A Half In The Life Of Metallica, mais pour qui se prennent-ils? Complètement mégalos, vite Slayer et Megadeth au secours!! Overdose de Enter Sandman et Nothing. Au bahut, les habituels fans de Depeche Mode et Pixies ne jurent plus que par Metallica et Guns. Putain, où est MON groupe? (et oui jeunesse oblige).

Donc voilà, on bouffe du Metallica matin, midi et soir. Je n'en peux plus.

Bien plus tard arrivent les photos promos et la cover de Load, là plus rien à foutre, çà sera sans moi, pas d'achat, une écoute, fin de chantier.

Je le trouve en k7 chez un soldeur, histoire de dire que je l'ai, mais pas d'écoute.

En fait, je l'ai découvert récemment, ben finalement je le préfère au black, tranquillou, pas mal heavy quand même, varié, il passe bien, mais le lien avec Metallica est brisé depuis 1991, du respect pour l'oeuvre d'Hetfield et son jeu de gratte, à part çà....



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