Alors là, on parle de "LA" grande époque du Death. Tous les grands ont sorti un album durant ces trois années que furent 90-91-92, et pour la plupart leur meilleur, et certains en ont sorti deux comme NAPALM DEATH ou OBITUARY pour ne citer qu’eux. On voyait des groupes fantastiques en concert pour une bouchée de pain. Et mis à part les groupes qui n’en étaient pas à leur coup d’essai, il y avait ceux qui sortaient leur premier album comme DISMEMBER ou PUNGENT STENCH et bien entendu MALEVOLENT CREATION avec "The Ten Commandments".
Cet album fait partie de mes albums de chevet avec "Testimony Of The Ancients" de PESTILENCE. Produit par Colin Richardson, les américains ne font pas dans la dentelle alliant morceaux bourrés de blasts comme "Premature Burial" succédant à une intro, de plus de deux minutes, gigantesque que mon autoradio a passé en boucle plus d’une fois . "Remnants Of Withered Decay" et "Multiple Stab Wounds" poursuivent le thème lancé alternant blasts et passages thrash avant l’arrivée de "Impaled Existence" qui est (pour moi) LE morceau de l’album, avec un effet sur la voix dans le cinquième couplet qui nous faisais dire à l’époque qu’il devait chanter dans un tube en acier et le final avec les explosions : les premiers effets. Enorme. "Thou Shall Kill !" enfonce le clou avec les refrains renforcés par des chœurs. Ensuite c’est au tour de "Sacrificial Annihilation" et son intro à deux cents à l’heure, son break de basse et l’enchaînement hyper trash (on reconnaît les influences "sepulturesques"). Pour "Decadence Within" c’est la même, les passage thrash sur fond de double grosse caisse sont un délice pour le Headbanging.
Avant de finir, ils envoient une intro Basse /Batterie, qui enchaîne avec un blast des familles c’est "Injected Sufferage" et même recette que les autres le plan thrash qui vient renforcer la structure pour finir sur un riff énorme agrémenté d’un solo "lumière" et le début de la fin s’annonce avec la montée en puissance de "Malevolent Creation" qui porte bien son nom et qui clôturera cet album apocalyptique sur des effets d’ambiance des plus maléfiques. Je ne m’en remettrai jamais, d’ailleurs je l’ecoute une fois par semaine en voiture, c’est vous dire...


Rédigé par : max animo | 1991 | Nb de lectures : 2241