Ce cd est la réponse parfaite pour les sceptiques, dont je fais parfois parti, qui pensent que la scène Death métal US n’a plus grand chose à apporter . Il faut bien admettre que mis à part certains groupes d’exceptions qui réussissent encore la prouesse de nous surprendre, le métal d’outre-Atlantique ne nous avait pas apporté de révélation, depuis longtemps.

Et puis NILE est arrivé, présenté comme le fer de lance de la nouvelle école de Death américain. Et, à l’écoute de cet album, on veut bien volontiers croire que c’est exact.

Sur ce cd se trouvent les rééditions d’un mini cd six titres « Festival of Atonement » et un maxi trois titres « Ramses Bringer of War » sortis respectivement en 1995 et 1997. Tous deux avaient été auto-produits par le groupe et j’ai encore du mal à comprendre comment les labels ont pu passer à côté d’un truc aussi énorme. « Festival… » est une pure merveille. On est très rapidement envoûté par l’ambiance musicale très originale de NILE. Original car les membres du groupe sont des passionnés d’égyptologie et que cela se ressent dans leur musique au travers d’intros et de passages absolument grandioses dignes des meilleurs péplums. Il faut vraiment l’entendre pour le croire. Le trois titres est lui aussi excellent . L’intro provoque inévitablement le hérissement incontrôlé des poils de la nuque. Je n’en avais pas entendu d’aussi terrible depuis « Darkness Descends » c’est vous dire. Il faut dire que le batteur est un véritable fou furieux mais on peut tout de même regretter que ses putains de roulements couvrent parfois un peu trop les guitares. Quand au son, il est typique du Death américain : puissant, lourd et gras. Remercions encore Relapse rec, qui a quand même un sacré pif, sans qui nous n’aurions pas pu profiter de ce bijou que tous bons fans de Death devraient posséder comme cd de référence.

Aujourd'hui, vous savez ce que ce groupe est devenu ...


Rédigé par : Tonton | 1999 | Nb de lectures : 2147