DEFTONES - Gore (Reprise) - 29/04/2016 @ 07h38
Velvet Kevorkian : Il est enfin là, le nouveau DEFTONES. Quatre ans après un « Koï No Yokan » unanimement salué, le gang de Sacramento revient avec « Gore », son huitième album studio. C'est toujours quelque chose, la sortie d'un nouvel opus du groupe, tant la formation a gravi les échelons depuis « Adrenaline », en 1995, et a su montrer à la face du monde qu'il n'était pas « juste » qu'un simple groupe de « néo ». Depuis leurs débuts, et au fur et à mesure de leur évolution, les DEFTONES ont pris en maturité et ont enrichi leur son, pour le rendre encore plus intéressant d'album en album. Depuis « Saturday Night Wrist », les Californiens n'ont jamais déçu. Toujours plus mélancolique, plus lourd, plus aérien, le son des Américains a, comme un bon fromage bien de chez nous, pris encore plus de mordant et d'intensité au fil des âges. Aujourd'hui, la bande à Chino Moreno nous revient sous une nouvelle facette, bien différente du DEFTONES originel et qui, même au sein de ses propres rangs, sera – sûrement - mal accepté.

« Gore » est un album simple. Un disque que l'on écoute au casque, calé au fond de son fauteuil modèle club, un verre à la main, les yeux fermés. Il est de ces albums étranges. Lourd, planant, bizarre. Il nous plonge dans une sorte de « bulle » musicale, un tout complètement hermétique et homogène. Il sort complètement du lot, imposant SON ambiance, si pesante et voluptueuse. Obtenu grâce au jeu de 8 cordes de Stepen Carpenter qui, même si celui-ci n'aime pas l'album, y contribue énormément par son interprétation. Il est de ces disques à fleur de peau, beaux, qui peut paraître bancal par instants (fausse impression) mais qui joue énormément sur les sensations. Un morceau tel que « Geometric Headdress » en est la plus belle représentation, par ses envolées, son refrain sombre et dense, et son ambiance. Mais il est très difficile de choisir un titre en particulier sur « Gore », car ce disque est définitivement un « tout ».

Chino Moreno nous pose un chant envoûtant, de bout en bout, sincère, intense. Abe Cunningham et Sergio Vega nous offrent une section rythmique en parfaite harmonie, ronde et posée, là où Frank Delgado accentue l'ambiance globale par ses samples et rend cet album unique dans la discographie du groupe. Pour certains, « Gore » est un album « mou », mais il serait vraiment dommage de le qualifier ainsi sans l'avoir réellement exploré de long et en large. Il s'en dégage tellement d'interprétations. DEFTONES est passé à un autre cap. Il exprime désormais son art plus sereinement, plus posément, mais non sans SA touche. Car oui, la « touche » DEFTONES est toujours là, bien présente, mais sous un nouvel angle. Moins directe, moins « metal », elle est transposée dans un ensemble ne formant qu'un, tantôt dur et noir, tantôt moelleux et sucré, mais toujours bien définissable dans son interprétation.

Il ne fait aucun doute que « Gore » est l'un de ces disques qui divise. Adulé par certains et détesté par d'autres, il prouve bien, par cette division, qui touche, par n'importe quel moyen. Il vaut vraiment le coup de l'explorer, de le triturer jusqu'au fond de ses entrailles, de l'absorber, complètement, pour s'en imprégner absolument. DEFTONES poursuit son évolution, sa troisième phase (Phase 1 : « Adrenaline », « Around The Fur », « White Pony », « Deftones » ; phase 2 : « Saturday Night Wrist », « Diamond Eyes », « Koï No Yokan ») pour continuer à nous surprendre et nous offrir une musique bien à lui.
Note : 18/20


GabinEastwood : Déjà le huitième album pour la bande de Sacramento qui en plus de vingt ans de carrière a su s’élever au-dessus de la mêlée en proposant une évolution progressive de sa musique tout en y maintenant sa grande qualité et sa diversité au fur et à mesure du temps qui passe, depuis celle-ci est devenue pratiquement un genre musical à elle seule que l’on reconnaît dorénavant dès les premières notes. Depuis longtemps on peut la comparer aux grands crus viticoles, tant elle se bonifie avec l’âge et fait ce qu’il lui plaît sans craindre de dérouter ou de perdre de l’auditoire, puisque celui-ci a approuvé massivement sa démarche artistique et notamment le magnifique « Koï No Yokan » qui a été unanimement salué par la presse et ses fans. Du coup passer après ce petit bijou n’est pas chose facile, on l’avait vu avec l’album sans titre qui faisait un peu pâle figure après « White Pony » et là aussi on peut faire un constat un peu identique.

Cependant là où l’éponyme manquait de morceaux vraiment marquants (hormis « Minerva ») ici il y a fort à parier que plusieurs compos trouveront toute leur place dans les futures setlists du quintet, car en guise d’apéritif on avait eu droit au très bon et inspiré « Prayers/Triangles » qui montrait une facette encore plus planante et atmosphérique à laquelle ils ne nous avaient pas habitués. Du coup il est certain que cette nouvelle livraison va dérouter, déranger et énormément faire parler mais une fois encore les Américains vont prouver qu’ils sont totalement à part et qu’ils évoluent dans leur bulle, car on trouve aussi bien sur cette galette des compos majestueuses et innovantes, d’autres plus classiques et dans la moyenne mais aussi quelques autres plus dispensables, de ce fait même si l’ensemble de ces onze titres s’enchaînent avec une grande cohésion il est néanmoins nécessaire de bien différencier ces trois parties précitées.

Car autant commencer avec le très haut niveau qui s’écoute sous le nom « Hearts/Wires » et qui débute avec une longue introduction très planante et spatiale avec l’arrivée de la guitare qui se fait toute douce puis de la batterie là-aussi calme et apaisante, avant que n’arrive ensuite le chant de Chino pour un couplet particulièrement chaleureux et que l’ensemble ne s’enchaîne avec un refrain plus lourd et métallique, bref le parfait mélange entre douceur et agressivité accessible. Avec « (L)mirl » on passe pratiquement en mode aquatique tant sa lenteur et sa basse ronflante se montrent apaisants et incitent au voyage avant de monter progressivement en puissance histoire d’amener un peu de variété bienvenue, quant à « Rubicon » malgré ses airs plus classiques il sait lui aussi tirer son épingle du jeu avec de l’aisance et de la diversité sonore pour terminer les débats de la meilleure des manières, cependant il se trouve précédé par la baffe de cet opus, à savoir « Phantom Bride » qui aurait eu toute sa place chez son prédécesseur grâce à une inspiration au sommet, des membres à l’unisson et aussi Jerry Cantrell d’ALICE IN CHAINS en invité et qui vient poser un petit solo pour amener l’ensemble dans une autre dimension. Après cette première partie on ne peut que signaler la qualité remarquable de la production et surtout une profondeur d’écriture rarement atteinte par les Californiens, aidés en cela par un Sergio Vega dont le jeu s’épanouit totalement, Abe Cunningham qui enchaîne encore les cassures et contretemps avec une facilité déconcertante et surtout Chino Moreno dont la tessiture vocale fait de nouveau des merveilles.

Difficile d’égaler cette salve de morceaux renversants, du coup les classiques « Doomed User » (aux accents doomesques), « Pittura Infamante » (où la guitare se montre plus mise en avant malgré une agressivité contenue), et « Xenon » (vraiment typique de la seconde période du groupe) bien que réussis semblent plus faibles que le quatuor précité, mais c’est toujours mieux que les fades « Acid Hologram », « Geometric Headdress » (vite ennuyeux et répétitif) et « Gore » (beaucoup trop électronique et nettement moins inspiré) qui gâchent un peu la fête.

De ce fait même s’il n’est pas exempt de défauts et qu’il n’a pas la cohésion de ses grands frères il n’en reste pas moins que ce nouvel épisode de leur aventure musicale est à ne pas rater (à l’instar du reste de leur discographie) car rien qu’avec la moitié de celui-ci il fait oublier les erreurs qui composent la partie restante (notamment un manque d’énergie assez criant lors de certains passages) cependant on voyage vers l’infini et l’au-delà grâce à eux sans forcément quitter son chez soi, ce qui n’est que positif et de toute manière même avec un DEFTONES un peu en dessous on ne peut pas être totalement déçu.
Note : 15/20


Bras Cassé : Plaisant à défaut d’être complètement convaincant, Gore expose une facette plus feutrée et posée de Deftones. Depuis leur création en 1988, tout repose sur la voix de Chino Moreno, que chaque musicien s’échine à mettre dans les meilleures dispositions possibles pour la laisser exploser. Sa classe fait le reste. A l’image de la cover en totale opposition avec son titre, les Californiens soufflent le chaud et le froid, mais n’enchaînent pas les contrastes comme nous pourrions le penser, puisque cette galette est homogène et chaque morceau appartient à un tout cohérent. J’aurais aimé être plus balloté d’un rythme à l’autre, en faisant varier le degré d’agressivité ou la structure des morceaux, mais nous n’y aurons pas droit. Gore a peu de charisme, il manque ce peps et cette force tranquille que l’on retrouve habituellement. Le Deftones version 2016 enchaîne les bons titres sans véritablement flamboyer.

Certes, tout n’est pas bon chez Deftones, mais il faut rendre à César ce qui revient à César. Le combo américain a une personnalité bien à lui, un son quasi intemporel, et il est auteur de plusieurs albums d’exception. Gore n’en est pas un. Il est un bon opus, mais perdu dans leur discographie loin derrière White Pony puis Koi no Yokan. Toujours empli de petites gâteries suaves, d’enchaînements délicats, de refrains qui pénètrent le cortex avec grande facilité, de moments de grâce, d’une rythmique travaillée en background avec mille petites idées qui fourmillent, le groupe de Sacramento n’a pas perdu de sa superbe. Les mimiques habituelles sont de circonstance, mais moins empreintes d’émotions que sur ses albums phares. L’actualité triste du combo et la tragédie survenue en 2013 ne se ressent pas à l’écoute de ces 11 plages, que j’aurais pensé plus abattues et revanchardes, plus mélancoliques, plus à fleur de peau.

Difficile d’être surpris tant Gore se rapproche de son prédécesseur, et fait office de petit joueur si l’on devait les confronter. Je lui préfère d’ailleurs la majeure partie de leur discographie. Mais nul besoin de comparer (ce qui est pourtant comparable) ; Gore est un opus de plus pour Deftones, à savourer sans attente démesurée.
Note : 14/20


Seb On Fire : "Ce n’était pas le style ou le son que j’espérais que nous prendrions. Je pense que ma principale fierté concernant mon jeu de guitare sur ce disque est juste de jouer dessus. Je ne voulais pas jouer sur cet album au départ. Mon groupe va dans une direction et moi je vais dans une autre. Je ne quitterai jamais le groupe que j’ai monté mais il commence à s’éloigner de moi et c'est une chose que je ne peux pas contrôler. Je sais ce que je ferai et ce que je ne ferai pas à l'avenir et il y a des trucs que je ne ferai pas parce que je ne suis pas d’accord avec." Voilà ce que dit Stephen Carpenter de ce nouveau disque des DEFTONES. Il termine en ajoutant que ce disque "ne l’intéresse pas beaucoup". Et bien sur ce coup là, je ne peux qu'abonder dans son sens. Dès les début, les morceaux ne m'ont guère emballé, excepté "Doomed User" avec son riff lourd qui nous rappelle que les DEFTONES sont toujours les DEFTONES parce que jusque là, on avait plutôt l'impression d'écouter un album de Crosses ou de Team Sleep. J'exagère un peu mais pas tant que ça. Je peux tout à fait comprendre que Steph Carpenter s'emmerde, c'est un metalleux qui veut simplement envoyer des gros riffs et on lui fdemande de jouer de la pop wave des années 80. Rien de mal à ça, jusqu'alors le groupe parvenait parfaitement à mixer les deux faces de son entité qui trouvait son apogée avec un "Koi no Yokan" exemplaire mais ici, ça coince, la passion semble ne plus en être et, à l'instar de son guitariste, tout le monde semble un peu s'emmerder excepté Chino Moreno qui, lui, se fait bien plaisir à chanter tout du long, de sa voix si particulière sauf que, coco, on n'est pas dans Crosses ici.

"Gore" est un disque qui demande de nombreuses écoutes pour s'en imprégner mais, même après une bonne vingtaine d'écoutes intégrales, la sensation qu'il dégage est la même qu'à la première écoute : du creux, comme un mur en placo ou un décor de théâtre qu'un simple petit coup de poing fait s'effondrer. "Gore" est un album faussement riche, faussement inspiré, faussement profond qui respire le camouflage et le bricolage. "Gore" est un disque lambda, qui ressemble à du DEFTONES mais n'en possède pas la profondeur habituelle. Ici, l'inspiration laisse place à beaucoup de vacuité que le groupe tente de camoufler par des plages plus atmosphériques et un habillage sonore vaguement étrange voir postrock par moments comme sur un "Hearts/Wire" parfaitement plat et lisse ou un "Gore" qui tente de retrouver la rage passée mais qui, bourré d'effets de production en guise de cache misère, ne fait qu'illustrer l'échec de cet album. Que dire de "Phantom Bride" est son solo apathique, certainement placé là pour faire plaisir à son guitariste blasé de toute cette débauche de miel. DEFTONES signe le disque le moins inspiré de sa discographie, le plus plat, un album sur lequel on retrouve tout ce qui fait le son DEFTONES mais comme lyophilisé, joué et composé sans passion, sans âme, sans vie. Les émotions les plus palpables dégagées par cet album sont l'ennui, la lassitude et la platitude. "Gore" dans son entièreté sonne faux. Une erreur de parcours en vingt années de carrière frôlant l'excellence, ça se pardonne aisément même si l'avenir s'annonce troublé pour le groupe de Sacramento. #JESUISSTEPHEN
Note : 11/20






http://www.deftones.com - 90 visite(s)


Rédigé par : VS-Team | 14.5/20 | Nb de lectures : 11844




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Commentaire
Kane
IP:66.249.93.88
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 08h43 - (119939)
De l'avis de Velvet Kevorkian.

Un grand album, mais qui ne s'apprivoise pas tout de suite.

Meridian
Membre enregistré
Posté le: 29/04/2016 à 10h27 - (119948)
Merci pour ces différentes chros les mecs, c'est très appréciable !

Pour faire court - "Koy No Yokan" était le premier album de DEFTONES à véritablement me captiver depuis "White Pony". Je n'ai pas encore eu l'occasion d'écouter le petit nouveau en entier mais pour le moment je rejoins Seb On Fire et dirais simplement ceci : une impression dérangeante d'écouter une compil' de musiques d'ascenseur.

Madrigal
Membre enregistré
Posté le: 29/04/2016 à 10h55 - (119952)
un album très compliqué à appréhender, persévérons !



Azerty
IP:79.81.23.144
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 14h24 - (119960)
Jais laisser tomber !

Azerty
IP:79.81.23.144
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 14h29 - (119961)
Pour la 1er fois deftone me fait pas vibrer ! Une nouvelle air pour eux vient d'arriver ! Mais chapeau de m'avoir tenue en haleine aussi longtemps !!

darkangel91
Membre enregistré
Posté le: 29/04/2016 à 17h11 - (119963)
fan des deux premiers albums et de certains morceaux de "white pony". après, j'ai decroché... et celui-ci, je le trouve d'un chiant....

mud
IP:78.246.99.43
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 17h19 - (119964)
du mal à rentrer dedans,ou est la batterie ? ils l'ont oublié dans le mix ? et c'est vrai que je trouve les morceaux "un peut bizarres" mais je persévère ... je ne voudrais pas etre un peu deçu comme avec "saturday" à mon avis leur moins bon album (ça n'est que mon avis..)

a écouter et ré écouter pour se faire un avis définitif .

Ivan Grozny
Membre enregistré
Posté le: 29/04/2016 à 17h37 - (119965)
Sympa les 4 chroniques à la suite, pas encore écouté en entier, mais ça donne envie.

Azerty
IP:79.81.23.144
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 18h06 - (119968)
Si chino veut rendre deftone sont petit bb et veux que sa devienne soporifique qu'il fasse ses sid project ! Le gratteux ne refera pas encore un album comme ca ! Lui même le dit ! Strange comme situation !

le botch
IP:85.171.214.94
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 20h19 - (119972)
Moi j'adore ! J'ai été sous le charme dès la première écoute et je le suis toujours autant après une bonne dizaine. La prod' me parle également : puissante, claire et organique. Un vrai plaisir ! Gore est une belle réussite, bien meilleur à mes yeux que ses deux prédécesseurs.

Azerty
IP:79.81.23.144
Invité
Posté le: 29/04/2016 à 22h55 - (119977)
D'accord c'est fou ce que les avis divergent ! Mais c'est intéressant

jfkool
Membre enregistré
Posté le: 30/04/2016 à 00h37 - (119979)
Premières écoutes laborieuses et décevantes: c est quoi ce son? Elles sont où les guitares ? C'est quoi ces lignes de chant? Pourquoi c'est si chiant ? Je ne perds plus mon temps à essayer d écouter 40 fois un album d un groupe que j apprécie pour essayer de comprendre où le groupe a voulu en venir. J ai lâché l affaire, en pensant que Deftones était passé à côté, qu ils avaient au moins essayé de tester autre chose mais que ça serait sans moi cette fois-ci... Et puis j y suis revenu naturellement quelques jours plus tard, une fois, et j ai encore eu envie d y revenir. Quand je l écoute maintenant c est d une traite, il me plaît de plus en plus, avec ce son à la Mayhem, ce côté on fait plaisir à Chino du mieux qu on peut, ses subtilités électroniques de ci de là, ses hurlements de goret à la fin de Gore, cette guitare de Cantrell... Cet album est venu me chercher, peut être que je l aurais trouvé génial dans quelques années comme ça à été le cas par exemple pour le cas des albums d ulcerate (c est en réécoutant ce groupe aujourd'hui que je me rends compte que je suis passé à côté d albums monstrueux).

Gilles
IP:90.110.125.112
Invité
Posté le: 30/04/2016 à 14h49 - (119985)
De l'avis de seb on fire, #jesuisstephen

Maxgrind
IP:78.122.6.150
Invité
Posté le: 30/04/2016 à 18h23 - (119988)
Team SebOnFire #jesuisstephen...

Mais j'émets un doute. Mon avis pourrait changer d'avis selon mon humeur et peut-être une attente retombée...

SacramentoSound
IP:92.161.122.103
Invité
Posté le: 01/05/2016 à 12h19 - (119996)
Super mature, jamais mielleux, bien varié, excellemment rythmé comme d'hab', Chino alterne à merveille, la basse énOrme sur certaines pistes, et la gratte mix le rock au heavy au noise au metal, y'a même un solo sur une zik!
Grand Bravo aux Deftones :)

Sacrasound
IP:92.161.122.103
Invité
Posté le: 01/05/2016 à 12h22 - (119997)
Merde, j'ai oublié le dj ! il fait un boulot énOrme, magnifiques ambiances :)

DIMECHAG
Membre enregistré
Posté le: 02/05/2016 à 09h30 - (120011)
De prime abord décevant...
Cette faculté que l'on a acquise à juger la musique des autres en quelques secondes comparativement à la durée de vie d'un album d'environ 20ans pourrait bien nous jouer des tours.
Je me souviens de la rapide déception d'un Vitalogy ou d'un The Fragile qui pour moi se sont transformés en coup de génie.
Wait & see

Ian McKaye
IP:85.171.214.94
Invité
Posté le: 02/05/2016 à 14h47 - (120013)
J'avais trouvé KNY plutôt fade et sans éclat et là la sauce prend plutôt bien me concernant ! Les trois premières et les trois dernières pistes sont vraiment excellentes et contrastent avec le petit ventre mou de l'album mais je pense que les écoutes répétées me feront changer d'avis avec le temps... La production est assez spéciale aussi et donne un cachet particulier à ces onzes morceaux : moins lisse, plus rugueuse, le tout servi par des samples particulièrement inspirés du père Delgado... Faut aimer, moi j'aime beaucoup !

Flo
IP:80.12.35.209
Invité
Posté le: 02/05/2016 à 15h34 - (120014)
@dimechag: ah ouais et tu proposes quoi ?
Qu'on écoute chaque album 35 fois pour se rendre compte à la fin que c'est quand même de la merde?


DIMECHAG
Membre enregistré
Posté le: 03/05/2016 à 09h51 - (120025)
Je dirais plus qu'une simple écoute distraite sur Youtube, entre un com facebook et une pignole sur pornhub n'aide en rien à s'approprier un album qui m'a l'air d'avoir rien d'immédiat.
On ne te demande rien. Et t'as raison il est p't'être à chier au final.
Je relate juste une expérience qu'il m'est arrivé de vivre, à savoir se forcer d'écouter un mauvais achat à priori (à l'époque où les aimpé3 et l'internet de l'ordinateur existaient pas hein!) et se retrouver sur le cul alors qu'on l'aurait jeté rapidos actuellement pour passer au prochain... De la à s'énerver...


Seb On Fire
Membre enregistré
Posté le: 03/05/2016 à 10h11 - (120027)
Parce que tu crois vraiment qu'on la écouté vite fait sur youtube avant de rédiger quatre chroniques?

On l'a tous acheté et écouté attentivement, de nombreuses fois.

DIMECHAG
Membre enregistré
Posté le: 03/05/2016 à 11h52 - (120028)
Mais bordel je juge personne!

Henriette
IP:139.59.169.138
Invité
Posté le: 03/05/2016 à 20h21 - (120033)
C'est sûr que pour Seb On Fire, ça doit manquer de riffs sur une corde.

pamalach
Membre enregistré
Posté le: 05/05/2016 à 23h06 - (120047)
Un nouvel album que je trouve difficile d’accès mais qui me semble pleins de pistes à creuser et à explorer. Je rejoins ceux qui disent que certains des albums des DEFTONES mettent beaucoup de temps à se révéler (White Pony par exemple à longtemps resté un album que je n'aimais pas) et qu'il faut les laisser maturer pour les laisser pleinement s'exprimer. Pour l'instant, aucun des albums ne m'a déçu sur la longueur, tout juste des nuances au niveau de la qualité de certains. A creuser encore et encore.

Emmanuel Necron
IP:80.12.58.40
Invité
Posté le: 09/05/2016 à 22h28 - (120073)
Album aussi prétentieux que raté (production, compos, etc....) et ce n'est pas le changement de direction musicale que je déplore.


AnusFraicheur
Membre enregistré
Posté le: 10/05/2016 à 07h17 - (120074)
"Ah les commentaires des blaireaux jamais contents. Si ça vous plaît pas, revendez[...]" Emmanuel Necron - 09/05/2016

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