IZEGRIM - The Ferryman's End (Listenable) - 05/04/2016 @ 07h51
Célébrant cette année son vingtième anniversaire, Izegrim vient juste de sortir son cinquième album studio. Plutôt honorable sans être incroyable en terme de productivité, le groupe ayant réellement affiché une régularité à partir de 2008.

Fidèle depuis 2011 à Listenable Records, le quartet demeure également attaché à son thrash/death metal frontal et sans surprise, expédié comme d'ordinaire en moins de 45 minutes.
Régulièrement comparé ou rapproché d'un Arch Enemy (époque Gossow), Izegrim me semble plus cru et direct dans son approche, d'autant que les phases mélodiques sont très peu présentes sur « The Ferryman's End ».

Les riffs ici sont souvent malsains ou violents ('White Walls', 'Absolute Necessity') quand ils n'accompagnent pas joyeusement une flopée de blasts ou accélérations assassines (les imparables et ultra efficaces 'Time to Run', 'Reclaim my Identity' et autre 'Lost in Tranquillity'). La batterie est d'ailleurs particulièrement en vue dans le mixage à l'instar d'une double pédale peut être parfois trop proéminente ('Reflection of Redemption'). Heureusement, le jeu de Ivo Maarhuis demeure assez fluide et varié, l'intro de 'The Evil Within' suffit pour en témoigner parfaitement.

Pour revenir aux guitares, elles exploitent de belle manière toute la palette requise dans ce style, agressivité, lourdeur (l'intro de 'Endless Desire', le mid-tempo 'Insanity is Freedom' bien foutu), des plans répétés légèrement hypnotiques (les couplets de 'Endless Desire'), des passages à tendance heavy (les riffs moins appuyés du refrain de 'The Evil Within') et quelques soli corrects à défaut d'être fantastiques, permettant de garnir les compos.

Et il y a bien évidemment Marloes Voskuil au chant (et basse), sorte de Jeff Walker féminin, qui apporte cette hargne vicieuse à l'ensemble avec un timbre monotone mais parfaitement adapter au contenu musical.
Il n'est pas nécessaire je pense d'épiloguer longtemps sur ce nouveau Izegrim, aux qualités attendues et convenablement exploitées. La recette fait toujours effet et les quelques variations de tempos ou breaks atmosphériques (la fin de 'The Evil Within', le passage parlé de 'Reclaim my Identity') repoussent un sentiment de lassitude qui risquait de pointer le bout de son nez. Bref, « The Ferryman's End » c'est du solide.




Rédigé par : gardian666 | 15/20 | Nb de lectures : 7038




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