S’il multiplie les projets parallèles ces dernières années (T & N, KXM, Sweet & Lynch, pour ne citer qu’eux), George Lynch ne délaisse pas pour autant Lynch Mob, le groupe qu’il a fondé en 1989 après le split de Dokken. Outre le talentueux guitariste, le line-up 2015 s’articule autour du fidèle Oni Logan au chant, de l’ex-Dokken et actuel Foreigner Jeff Pilson à la basse, et de l’hyperactif Brian Tichy à la batterie. Du tout bon, vous l’aurez compris ! Dans la lignée des derniers travaux de la formation, Rebel propose un hard rock bluesy et moderne peu original mais porté par le jeu caractéristique de Lynch.

Avec sa rythmique rampante toute « lynchienne » et son solo de grande classe, l’introductif « Automatic Fix » s’impose assurément comme le meilleur titre de l’album. Oni Logan y apparait en grande forme, comme sur l’ensemble du disque d’ailleurs (« Jelly Roll », très Aerosmith dans l’esprit). La section rythmique se montre quant à elle d’une grande solidité et soutient comme il se doit les riffs assénés par le guitar-hero (« Between The Truth And A Lie »). Et même si l'on a connu le six-cordiste plus subtil et mélodique dans le cadre de certaines de ses productions récentes (l’album Only To Rise de Sweet & Lynch, par exemple), Rebel contient son lot d’acrobaties guitaristiques qui raviront les fans (l’excellent « War »).

Au bout du compte, malgré la présence de quelques titres moins inspirés (« Testify », « The Ledge ») et un manque de variation évident dans les tempi, ce nouveau Lynch Mob s’avère être un cru honnête. Pas du niveau du référentiel Wicked Sensation (1990), certes, mais pas anecdotique non plus. On attend désormais de voir si la reformation de Dokken, toujours dans l’air du temps, va finir par arriver un jour. Jeff Pilson, si tu nous entends …





Rédigé par : up the irons | 12.5/20 | Nb de lectures : 6987