EXTREME COLD WINTER - Paradise Ends Here (Vic) - 21/12/2015 @ 07h40
Avec un nom pareil il n’est pas étonnant que l’on soit devant un groupe pratiquant un doom des plus massifs et des plus écrasants, c’est le cas du trio néerlandais qui après s’être formé en 2009 sort enfin ses premières compositions qui auront mis du temps à voir le jour. Il faut dire qu’on est en présence d’un des nombreux projets de Seth Van de Loo (SEVERE TORTURE et tant d’autres), très occupé en temps normal mais qui s’est libéré récemment de ses obligations dans CENTURIAN, celui-ci a repris ses baguettes et a laissé le micro à l’excellent Pim Blankenstein (CLOUDS, OFFICIUM TRISTE, THE 11TH HOUR) qui réalise un très bon boulot vocal, la guitare étant assurée par A.J. Van Drenth (TEMPLE, THRONE, ex-BEYOND BELIEF).

En un peu plus de 25 minutes cet EP montre un gros potentiel inspiré par leurs compatriotes d’ASPHYX, avec en prime une production massive et imposante qui écrase tout sur son passage, une voix caverneuse et audible où le phrasé guttural fait merveille, une basse massive (joué par l’invité Michiel Dekker de THE MONOLITH DEATHCULT) qui renforce ce sentiment d’étouffement, et un son de batterie très naturel et sec typique de son marteleur. Ce dernier d’ailleurs prouve qu’il est tout est aussi doué sur les passages rapides et les blasts, que sur les parties lourdes et lentes (ces dernières composent l’intégralité des quatre morceaux).

Car même si le son général et le sens du riff est d’obédience death-metal la rythmique et l’ambiance est quant à elle totalement doomesque, après quelques larsens d’ouverture « Warriors of the Wasteland » débute en écrasant tout sur son passage et en démarrant très doucement pour ensuite accélérer légèrement avant de revenir à son point de départ et de se terminer avec quelques notes de piano qui ne font pas tâche et qui concluent un titre réussi. Cette sensation persiste avec « The Cosmic Rain » où le riffing proche de BLACK SABBATH s’accorde à merveille aux breaks proposés par son batteur, le tout faisant une compo très variée où les passages mid-tempo s’agglomèrent parfaitement au reste. Même si cet enthousiasme retombe légèrement avec « Siberian Darkness » (un peu monotone et répétitif, à cause d’une longueur un peu excessive, et d’un tempo qui ne varie quasiment pas du début à la fin), il remonte aussitôt avec « Once Liquid Waters » qui démarre doucement et monte progressivement avant de redescendre tranquillement pour se conclure de très bonne manière et de laisser la place à une Outro assez anecdotique.

Malgré un côté monolithique et légèrement redondant il n’en reste pas moins qu’on a droit à un disque de qualité même s’il reste assez balisé et ne renouvelle pas le genre (le tout servi par un logo signé de l’incontournable Jon Zig, ainsi que par une belle pochette) il est joué par des vieux briscards de la scène extrême de leur pays qui se font plaisir sans se prendre la tête et cela s’entend avec bonheur.




Rédigé par : GabinEastwood | 7,5/10 | Nb de lectures : 7950




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Commentaire
TarGhost
Membre enregistré
Posté le: 21/12/2015 à 18h56 - (118993)
Gras, lent et glacial : le retour de WINTER ?



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