MOSFET - Screwing The Devil (Office4Music) - 06/11/2015 @ 07h43
On dit qu’il ne faut pas se fier aux apparences et éviter d’avoir un jugement hâtif, pourtant il y’a de quoi être inquiet quand on voit l’immonde pochette de cet album, d’un mauvais goût total et aux couleurs honteuses. Pour sa troisième sortie le quintet autrichien n’a hélas rien changé dans ce domaine, tout comme au niveau de son line-up ainsi que de sa qualité musicale qui est une nouvelle fois franchement pas terrible. Si son précédent opus possédait quelques bons moments à défaut d’être vraiment grandioses ceux-ci sont encore moins présents et font plonger cette nouvelle galette la plupart du temps dans l’ennui et la médiocrité.

Car durant presque trois-quarts d’heure on alterne entre agacement, fatigue auditive et sensation que ce disque dure des heures car on a franchement l’impression d’écouter toujours la même chose, même si pour expliquer les choses clairement on peut penser durant les deux premiers titres qu’il y’a du mieux par rapport à leurs dernières livraisons car « Road Song » se laisse écouter tranquillement grâce à une petite intro acoustique et une rythmique thrash en mid-tempo assez agréable, et « From Rare To Done » qui alterne de bonne manière entre passages rapides et plus lourds à cheval entre riffs thrashisant et hard-rock, mais malheureusement ça n’est que la partie émergée de l’iceberg car tout se gâte par la suite avec « Sexbot » ennuyeux au possible (et qui trouve le moyen de pomper des idées tirées des derniers SOULFLY), tout comme pour « BBQ » qui part bien mais retombe trop vite pour captiver sur la durée enfin le summum est atteint avec « The Machine » répétitif au possible (c’est d’ailleurs un défaut majeur de l'album) et sur « Hangover Blues » qui malgré qu’il dure moins de deux minutes trouve le moyen de lasser l’auditeur le plus averti. Car rapidement on s’aperçoit également de l’extrême linéarité des compos, les parties de guitares sont toujours foutues plus ou moins pareil (même si en revanche les duels de guitares tiennent largement la route) et surtout la batterie ne varie quasiment jamais que ce soit sur les parties rapides ou plus lentes, quant aux breaks ils sont tous calés sur le même modèle de la première à la dernière seconde.

En prime le pathétique « Tales of a Diarrhoea Werewolf Pt. II: Screwing the Devil » qui essaie d’être plus mélodique se plante lamentablement, et le pire intervient sur « Booze, Boobs and Bedroom Battles » où les mecs osent en guise d’introduction reprendre le début du mythique « Walk The Line » de l’immense Johnny Cash, avant de partir dans du n’importe quoi (intervention de blasts, rythmique death et durée excessive) et dont on n’arrive pas à voir où ils ont voulu en venir, mais la chose dont on est sûr c’est qu’ils n’ont pas fait honneur à l’homme en noir qui est mort une deuxième fois. Bref pas grand-chose à sauver dans tout ça, le combo reste un groupe de troisième division quasiment inconnu et risque de le rester encore longtemps.




Rédigé par : GabinEastwood | 09/20 | Nb de lectures : 7943




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