Salut, on s’appelle UNREST, on joue du NasumCore.
… C’est du GrindCore, en fait. 

Comme beaucoup de metalleux, on a été dégoûté, écœuré, blasé, en 2004, quand Nasum s’est éteint. Alors, on a voulu monter un groupe, en hommage au grandissime NASUM.
On s’inspire essentiellement de ‘Shift’, du Grind à la suédoise, de Mieszko Talarczyk, et un peu aussi de ‘Helvete’.

On aime : la violence, le Grind, la sueur, le son de gratte à la suédoise, les rythmes rapides, les hurlements, et Mieszko.
On n’aime pas : les raz de marrée… Quoique, sans lui, on serait peut être pas là à balancer notre rage.

On ne se prend pas la tête, on n’a pas d’autres prétentions que de jouer du Grindcore, de balancer nos riffs punks et notre énergie décuplée, en faisant jumper les grindeux.
Prendre la succession de NASUM ? Non, ça serait déplacé de dire ça. On n’invente rien, on se contente de poursuivre le boulot effectué par ce groupe culte, qu’on adore tous. Enfin, on essaye, parce que, pfiou, ils ont mis la barre haute, les enfoirés…

Oui, je te comprends. Dur dur, de passer après un groupe avec une telle aura. 
Forcément, c’est notre premier album, laisse nous encore un peu de temps pour s’affirmer, et tailler notre sillon…
Pour un premier jet, avoue que ça pète un peu, quand même. Non ? Ça blast, ça gueule, ça chie. 

On joue du GrindCore à la suédoise, puissant, carré, mais varié. On aime autant les accélérations dévastatrices que les breaks qui cassent la nuque. On n’est pas porté sur la brutalité ininterrompue, on aime aussi écouter du Death, la preuve avec cet album… 

Oui, c’est vrai ; on ne fait pas du pur Grindcore. On ne voulait pas non plus faire du total Nasum, on a préféré mettre aussi du Napalm Death dans notre tambouille. Histoire de diversifier les torgnoles…

Résultat, on pratique autant les titres directs, expéditifs, à la Rotten Sound, que ceux plus diversifiés à la Napalm / Nasum.
C’est vrai qu’avec un pseudo comme ça, on aurait pu jouer du Grind presque Crust, typé Disrupt. Qu’on aime aussi beaucoup, hein. Mais, on préfère le Grind/Death basique, celui qui fait vrombir nos enceintes, et qui dynamitera ton mariage.

T’as vu un peu, la prod ? Puissante, carrée, équilibrée, un peu chaude, avec un son de gratte tout juste rugueux. Pas mal, non ?
On a posé par-dessus nos riffs Punk/Grind/Death un chant hurlé plutôt varié – toujours dans les aigus, mais tout à tour sensiblement rauque, criard, ou beuglé, avec par moments un côté presque Crust. Un timbre de voix bien différent de Mieszko, normal...

Notre énergie, notre soif de violence, nos influences Grind, Punk et Death, nos morceaux variés tour à tour bourrins et Mid-tempos, notre rage canalisée : ça donne ‘GrindCore’, notre 1er album.

Quoi, sans âme ? Quoi, l’album porte mal son nom ? Quoi, ‘c’est tout mou, ça casse pas 3 cordes à un canard’ ? Quoi, ‘Nasum doit se retourner dans sa tombe’ ? Va te faire foutre ! 

Hey mec, oui, on assume totalement nos influences musicales, détends toi le prépuce ! On prétend pas inventer quoique ce soit, on essaye même pas d’inventer le couteau à couper l’eau chaude. 
On veut juste faire sauter les metalleux au son de notre Grind/Death abrasif et efficace.  

Hey, mec, arrêtes ta mauvaise foi, on a même eu l’approbation de Anders Jakobson himself : "UNREST gets the NASUM grind seal of approval!". Si ça c’est pas un signe ?!

Ok ok, on avoue. On aurait peut être pu (du ?) être plus virulent, plus percutant, plus hargneux, moins tempéré, moins propre, moins mou du gland. Surtout quand on annonce d’emblée jouer en hommage à NASUM, et qu’on appelle son opus ‘Grindcore’… C’est vrai que ça risque d’en refroidir certains, c’est un peu risqué…

Ok, c’est vrai, on aurait peut être balancer moins de Mid-tempos, de passages lourds et pesants, qui cassent le dynamique GrindCore du début de l’album… 
Ok, c’est vrai, on aurait peut être du sortir un Ep, avant de se lancer direct dans un album, histoire d’apprendre à mieux canaliser nos idées.

Mais bon, c’est dur aussi, de vouloir à la fois contenter ses envies, et les attentes des metalleux… Puis, franchement, tu ne trouves pas qu’on a presque réussi à trouver un équilibre intéressant entre les riffs mélodieux d’ ‘Helvete’, les variations rythmiques de ‘The Code is Red… Long Live the Code’ et la violence racée de ‘Cursed’... ?

Allez, fais comme nous : te prend pas la tête, laisse toi aller, et profites de notre Death/Grind simple et efficace…




Rédigé par : ..::Ju::.. | 12/20 | Nb de lectures : 9909