J'avoue, j'y connais rien. Quedalle. Nada. C'est le nom qui m'a interpellé, ENSEMBLE ECONOMIQUE c'est pas commun. Pis y a le fait que c'est signé sur Denovali, ça a joué aussi, car ils ont CELESTE chez eux. Mais lorsque je me suis mis à écouter « Melt Into Nothing », j'ai bien compris que j'avais rien à foutre là. Et ouais, ENSEMBLE ECONOMIQUE c'est de l'ambient/drone/shoegaze/coldwave selon les spécialistes, dirigé par Brian Pyle de STARVING WEIRDOS et RV PAINTINGS pour ceux qui connaissent. Il s'est mis sur ce projet depuis 2008 et a sorti une bonne tripotée de disques studio et live, donc on peut en déduire qu'il est loin d'être fainéant et ce qui est bien avec ENSEMBLE ECONOMIQUE, c'est que ce qu'il fait n'est pas trop « chiant ».

J'ai du mal avec ce genre, c'est comme ça. Je trouve ça spécial, un peu élitiste, et souvent chiant. Je me suis déjà fait avoir en plus une fois et là rebelote. Mais ça va encore avec ENSEMBLE ECONOMIQUE, ça passe quand même bien. C'est très calme, posay, tranquille. De la guitare, des synthés, du chant féminin, quelque fois. On roule à 2km/h, pépère, durant un peu plus d'une demi-heure. C'est pas trop prise de tête en fait. ENSEMBLE ECONOMIQUE c'est typiquement le genre de projet qui s'écoute en matant des vidéos en noir et blanc, avec des paysages flous. Le genre de trip qui passe sans problème bien calé au fond de son lit, le casque vissé sur les oreilles, un soir de pluie.

Voilà, que dire de plus ? Le mieux est que vous vous fassiez votre propre opinion, car même si je ne suis pas du tout fan de ce style, cet album d'ENSEMBLE ECONOMIQUE s'est révélé très abordable pour le style pratiqué.




Rédigé par : Velvet Kevorkian | 15/20 | Nb de lectures : 10794