NO DAWN - Dark Aura (WormHoleDeath) - 19/05/2014 @ 07h46
Malgré sa faible population la Norvège continue de nous envoyer des nouveaux groupes de manière régulière, c’est le cas cette fois-ci avec NO DAWN. Le quintet de Steinkjer s’est formé en 2002, et après avoir été au tout début un groupe de reprises d’AT THE GATES et d'IN FLAMES a décidé de se lancer avec ses propres compositions, et voilà qu'après trois démos et un EP ils sortent enfin leur premier album d’une durée de 42 minutes pour 10 titres de death/thrash mélodique et légèrement progressif sur certains passages.

Depuis pas mal d’années la scène mélodique scandinave a un peu tendance à tourner en rond et à nous endormir, et hélas même si les mecs font de leur mieux ça n’est pas eux qui vont redonner un coup de fouet à ce style légèrement moribond. Pourtant tout commence bien avec la production très froide et presque clinique, et qui finalement correspond assez bien à l’ambiance que veut créer le combo (sauf sur la batterie où la caisse claire très sèche devient assez vite fatigante), notamment sur les quelques nappes de synthé signées du guitariste Paal André Sandnesmo (qui officie également dans WALLACHIA) qui apportent encore plus de froideur et de mélancolie.

Techniquement le groupe est bien en place et on ne peut pas le leur reprocher, mais le souci est que le manque d’idées se fait rapidement sentir pourtant les choses ont bien débuté avec le très bon « Preludium Ex-Chaos » où l’introduction très heroic-fantasy promet pas mal, et la suite à la fois rapide et où les blasts sont bien présents confirment cette impression, d’autant plus que le synthé est utilisé à bon escient ce qui amène un côté épique pas désagréable.

Mais dès le titre suivant : « Dark Aura » les choses se compliquent un peu car si les parties brutales sont assez bien foutues (quoiqu’un peu répétitives et linéaires) le passage au synthé plombe l’ambiance et la puissance globale. De plus la voix reste relativement statique et n’évolue pas tellement durant l’écoute, les riffs sont un peu répétés en boucle tout comme la batterie dont les parties rapides restent relativement similaires, et où l’impression de blaster dans le vide se fait cruellement ressentir à certains moments. Il est à noter qu’ils essaient de faire des morceaux presque progressifs sur « The human curse » et « The voice ov the abyss » mais même si ça joue bien il manque un truc et l’ennui gagne rapidement sans vraiment s’en aller par la suite, ce sentiment est le même sur certaines parties rapides et pêchues.

C’est vraiment dommage d’ailleurs, car sur certains (trop rares) moments les scandinaves envoient la sauce et possèdent un véritable feeling attractif, notamment sur « Inevitable Downfall » et « Hail the burden » qui alternent judicieusement entre passages bourrins, parties rapides et ralentissement plus mélodiques, le tout avec de bons solos tout en toucher.

Un album pas mauvais en soi mais qui a trop d’imperfections et de monotonie pour prétendre à une meilleure note, et qui sera aussitôt écouté et aussi vite oublié de la part de l’auditeur.




Rédigé par : GabinEastwood | 12/20 | Nb de lectures : 12110




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