Premier album éponyme pour ce quintet britannique qui s'auto-décrit comme hard mélodique avec un touche de metal à laquelle on ajoutera une touche d'indus et une autre de bidouillage. Paul Sabu (ex plein de monde) s'est chargé de la prod qui est malheureusement un point négatif à mon avis.

Si le début de l'album avec le mid efficace, « Born ready » est pas mal du tout, il y a déjà une première ombre au tableau, le son de batterie qui fait très synthétique. Et le titre est en fin compte assez linéaire et ça va être une constante pendant tout l'album, le second titre, « The price of love », est très proche du premier. « Racing to the end of the nifht » change de registre, c'est plus lent plus aérien... les influences indus dont je parlais en introduction arrivent avec « House of pain », un mid tempo heavy dont le refrain flirte avec l'indus et puis avec la reprise de « Heartbreak Hotel » d'Elvis, elle aussi doté d'un gros côté indus, et surtout méconnaissable. « Another night in London town » et enjoué et lumineux... après ça l'album finit par s'embourber dans de l'ennuyeux et pas convaincant... avec de temps en temps un refrain (« Forever ») ou des chœurs (« Good night LA) qui viennent un peu accrocher l'oreille... « Somewhere » a un petit côté BON JOVI qui pourrait être sympathique mais c'est loin d'être aussi bien que le BON JOVI des débuts et « Queen of Dreams » finit l'album de façon lente, mollassonne et interminable, c'est le plus long morceau du disque avec 6min23s qui n'en finissent pas.

Le début de l'album a un petit quelque chose mais est handicapé par un son pas adapté, la fin de l'album est plutôt chiante... et même si le groupe semble avoir beaucoup d'ambition, le compte n'y est pas... malgré de bons solos de gratte et une voix sympa.




Rédigé par : Papy Cyril | 11/20 | Nb de lectures : 11434