En se présentant comme un groupe de rock industriel, les Tourangeaux de SYBERNETYKS faussent un peu les pistes. Bien que très indus, leur son est quand même plus metal que rock et nous fait beaucoup penser à un SYBREED en version plus light. Une telle comparaison n’est que gage de qualité, et qualité il y a sur ce premier EP de 6 titres très prometteur dans son genre.

Il faut dire que nos quatre comparses ont mis les moyens pour faire sonner leur rondelle (ça fait bizarre dit comme ça hein ?) et le résultat est bel et bien là. SYBERNETYKS lâchent là 6 morceaux complets, à l’accroche directe, où l’atmosphère cybernétique se voit parfaitement retranscrite grâce, entre autres, à une utilisation adéquate des synthés et autres machines. On se retrouve donc à traverser une histoire, déjà vue me direz-vous, sur l’homme contre la machine, toujours plus redoutable envers son créateur, qui dans un futur peut-être pas si éloigné que ça le fait devenir esclave. Tout ça sur fond de cyber-metal puissant et accrocheur, le résultat en devient un régal.

Il faut dire qu’en plus d’avoir des titres bétons, le point fort de cet EP est incontestablement le chant de Paul. Guitariste-chanteur de son état, il impose son timbre volontairement posé et parfaitement maîtrisé aux compos et confère une aura plus que spéciale à ceux-ci. Un style appréciable, qui accompagne majestueusement les riffs et rythmiques plus mécaniques de ses collègues qui, eux aussi, font que tout cela sonne terriblement bien.

Doté en plus de cela d’une production aux petits oignons signée Quentin Regnaults, « The Corporation » nous fait découvrir un groupe étonnamment bon et qui promet de bonnes choses pour l’avenir. Maintenant, on attend l’album avec une certaine impatience.




Rédigé par : Velvet Kevorkian | 09/10 | Nb de lectures : 12383