ONCE I SAW A GHOST - Architects Demise (Noisehead/Season Of Mist) - 31/12/2013 @ 08h05
ONCE I SAW A GHOST, des allemands qui jouent du Death Metal Core signé sur un label autrichien pas spécialement pour la grande qualité de ses sorties (Noisehead), ça ne sent pas très bon. Et si parfois le fumet peut tromper (cf. cette merveille puante qu’est le maroilles) ici il est représentatif de ce que propose le groupe. A savoir un trop fort gras, plein de cholestérol, un peu passé, avec des petits poils blancs et de la mousse verte dessus. Parfois ça donne du goût mais pas ici. Là, on est plutôt face à un produit dont la date de péremption est passée depuis longtemps. Si on le mange quand même, ça ne va pas nous tuer mais tout de même nous laisser un sale goût en bouche. Une saveur rance, piquante et aigre. Bref, pas le top pour commencer la journée. Ni pour la finir. A la rigueur avec beaucoup de coca pour décaper ça peut passer.

Tout ça fleure bon le deathcore mais avec de gros morceau de death plus traditionnel dedans. Des passages brutaux. L’album commence direct par des breakdowns et des gros riffs mid-tempos et saccadés. Sur le coup ça marque les esprits, c’est efficace mais bien vite, après trois écoutes on sent la saveur pas fraîche qui s’en dégage. Des riffs déjà réentendus soutenus par une grosse basse slappée façon deathcore. Un petit chant de goret énervé par-dessus tout ça et emballé c’est pesé, on tient un morceau typique du deathcore qu’on ne veut plus entendre. Parfois le groupe à de bonnes périodes au milieu de ses errances. Un peu de technique mise au service de l’efficacité et de la violence. Des parties de guitares plus mélodiques, un peu progressives (houlalala v’la les grands mots) qui apportent un peu de retenue et de variété au disque mais ça ne dure jamais, les allemands retombent bien vite dans la brutalité crasse et primaire. Avec toujours les vocaux types du deathcore entre growls, screams hardcore et dérapages porcins.

Les compositions se tapent la bourre entre riffs bas du front lourdaux, petites envolées guitaristiques et l’un ou l’autre solos balancés comme ça à la va comme j’te pousse. On imagine bien le guitariste arriver en fin d’enregistrement avec ses parties de guitares et insister pour les caser quelque part. Je ne parle pas de cette reprise d’un classique de la musique classique balancé comme ça en plein milieu d’un titre. Crise de rire garantie. Voila un peu l’impression générale que donne ce disque de detah metal moderne ou de deathcore, à vous de choisir. On trouve aussi un peu de metalcore à la August Burns Red par-ci par-là mais rien de transcendant là non plus. Tout ça se traîne sur quarante longues minutes d’un ennui poli car le tout n’est pas assez nul que pour être agaçant ou rigolo. Il faut ajouter à ça une production moyenne, une pochette vilaine, un nom de groupe et un titre d’album passe partout. Au final « Architects Demise » est un disque vite écouté et très vite oublié.

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Rédigé par : Seb On Fire | 09/20 | Nb de lectures : 11511




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