CENESTHESIE - Visceral (Autoproduction) - 10/10/2013 @ 07h56
Bordeaux n’est pas seulement la ville d’Alain Juppé. Bordeaux - et sa région – est aussi connue pour son pinard et compte une bonne flopée de groupes metal. On peut facilement citer OTARGOS, GOROD, ou plus récemment SIMPLICITY, pour faire court, mais la preuve est que cette ville dispose d’une forte concentration de formations intéressantes, et de qualité. CENESTHESIE, qui se traduit du Grec ancien par « sensibilité commune », débarque avec son premier album, et ne vient en aucun cas ternir toute l’éloge que je viens de balancer sur leur bled. Non. Car après une démo datant de 2008 et un EP sorti en 2011, CENESTHESIE vient ajouter sa pierre à l’édifice en balançant un premier opus foutrement efficace.

Eux, leur truc, c’est un terrible mix entre post-hardcore, djent, death, et math-core sa race. C’est sombre, violent, lourd, idéal pour te faire fermer ton claque merde si tu oses balancer que la journée a bien commencé. Avec « Visceral » CENESTHESIE réussit à créer une ambiance foutrement puissante et menaçante. La construction des riffs décousus, balancés sur des rythmes lourds et perçants, transforme les 11 titres de l’album en instant viscéral. Le chant, bien énervé – quoiqu’un peu trop étouffé – amène une couche de plus au sentiment haineux de « Visceral » en déclamant des lyrics violentes et emplies de rage.

Résolument vénère, la musique de CENESTHESIE reste cependant cohérente et se construit sous de multiples facettes. La fureur du death côtoie sans soucis le riffing barré du djent en empruntant l’écrasante lourdeur du post-hardcore pour un résultat fort en chocolat qui laisse pas mal de séquelles. Durant quasiment 1h pilepoil, nos cinq Bordelais s’en donnent à cœur sur les 11 morceaux de « Visceral » et nous offrent une bonne démonstration de violence maîtrisée. Une violence qui laisse souvent la place à des instants plus ambiancés, mais baignant tout de même dans un style lourd et oppressant qui ne déroge pas au le fil conducteur de l’album.

On peut chipoter sur la longueur de certains titres, qui avoisinent les 7 à 8 minutes au compteur (pour ce style c’est un chouilla long je trouve), mais quand bien même, hormis ce cap dur à digérer, « Visceral » passe impeccablement bien. Le coté mathcore - bien présent - ne casse pas trop la tête (et ça, c’est bien) privilégiant plus l’aspect percutant du style et misant bien plus sur une dynamique lourde et sauvage pour rendre les morceaux directs et vicelards.

CENESTHESIE marque un bon point avec cette première galette riche en haine et en violence. Difficile à s’enfourner les première fois, « Visceral » s’impose comme un premier album riche et intéressant. Un bon sens de la composition et une technique impeccable lui apporte une touche résolument froide qui s’accommode parfaitement à l’aura des compos. Avec un bon quart d’heure en moins, sûr et certain que « Visceral » aurait gagné en mordant et en intensité.

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Visceral - 106 téléchargements


Rédigé par : Velvet Kevorkian | 15/20 | Nb de lectures : 12439




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Commentaire
mika
IP:86.68.196.93
Invité
Posté le: 11/10/2013 à 14h39 - (109478)
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