Titre de l'album :
«Old Days» s'est imposé de lui-même comme marque de fabrique de cette galette.
On voulait un titre d'album court, à l'image du nom du groupe, c'est sûrement pour ça qu'on n'a pas utilisé "When I used To Have A Kingdom For My Own For Myself" !
Et c'est aussi le petit côté 70's du Damn qui se traduit dans ce titre d'album…
Artwork :
Lors de la conception de l'album, on a désiré une imagerie plus proche de nous et de notre musique que ne l'était celle de la démo précédente, une ambiance plus moderne et destroy à la fois.
La réflexion qu'on s'est faite sur le moment était plus à la «Mad Max» qu'à la «Eastwood».
Pour ça, on a bossé (et même usé !) le graphiste de l'équipe de The Rock Runner's (Ludo chanteur d'Obnoxious), qui nous a fait un putain de boulot sur le CD ainsi que sur le myspace. Merci mec !
Production / Studio :
A la base, le CD est une autoproduction, et l'enregistrement a été confié à notre ingé son live qui possède son propre studio : Raf de Studio Cartellier (Salaise/Sanne, Rhône).
Le choix a été vite fait puisque certain d'entre nous avaient déjà bossé avec lui sur d'autres projets, et du coup il connaissait notre univers à tous. Mais surtout, il savait comment le Damn devait sonner !
Quant au mix, il a été géré par Romain Gayral, qui est lui aussi un pote de longue date.
Il n'y a que pour le mastering qu'on s'est vraiment posé des questions.
On a tout d'abord pensé à Francis Caste, mais on s'est finalement fait plaisir et on l'a envoyé chez Gary Long de Nomad Studio (Texas, USA), qui a bossé entre autre avec Damage Plan ou encore King Diamond.
Pour le studio en lui-même, le job s'est étalé sur 2 mois et demi mais le tout rapporté a dû durer une petite semaine. Il faut dire qu'on a dû bosser dans l'urgence pour tenir les délais et sortir l'album en temps voulu.
Musique, Cinéma/DVD, livres, jeux ?
Je ne vois que Lamb Of God à te citer.
A cette période, le DVD venait de sortir et ça a pas mal monopolisé notre capital «loisirs».
Même si notre musique est loin de sonner de la sorte c'était en quelque sorte notre bible du moment.
Track by Track : LANDING FOR MY PRIDE
Curieusement, c'est le dernier morceau composé pour l'album, il faut dire qu'on n'était pas en avance par rapport au timing du stud' et celui-là a été écrit en répète par tous les 5 en une soirée.
Un joli coup de bol, mais aussi coup de cœur qui donne un morceau résolument Southern avec un refrain accrocheur, le parfait morceau de début de set !
WHEN I USED TO HAVE A KINGDOM FOR MY OWN FOR MYSELF
Ce morceau est le fruit d'un boulot perso de Charly (basse) qui en revenant d'une mini tournée en Alsace avec le Damn, s'est ramené en répète avec un texte et des lignes de base pour tout le monde. Ce morceau reflète ses émotions du moment, à savoir la perte des droits qu'il estime siens.
NB : il n'y avait bien que lui pour pondre un titre de morceau aussi long !
DYING IN A HOLE
Les droits de ce titre reviennent à Gayrem (guitare), c'était pour tout le monde la suite logique de «Lies», à la base l'un et l'autre étaient indissociables, même si du coup ils se retrouvent positionnés différemment sur la galette. Sa particularité première est une approche rythmique différente de ce que l'on a l'habitude de faire, c'est un des rares titres de l'album qui exploite le stéréotype couplet/refrain catchy, mais c'est ce qui en fait un morceau parfaitement entêtant.
UNJAILED
Tout d'abord instrumental, ce morceau reste un miraculé.
Après une restructuration complète de par une approche plus lourde et métal, on a décidé d'introduire un deuxième chant plus typé «HxC» pour le faire exploser, c'est là que Vincent, le chanteur de «ANA», a fait ce qu'il sait faire de mieux à savoir des bons gros growls !
C'est de loin le morceau le plus métal de l'album.
Sinon pour la petite histoire, les lignes et les textes de ce titre ont été écrits la veille de la mise en boîte du chant !
OLD DAYS
C'est Charly qui s'y est encore collé sur celui-là, d'où cette intro de basse groovy à souhait qui précède des riffs R'N'R par excellence. C'est un des morceaux les plus anciens écrits juste après la démo, c'est donc celui qu'on a le plus testé en live et dont on connaissait parfaitement l'impact.
Il se devait donc d'être sur le skeud !
LIES
Il nous fallait la power ballade de God Damn, on a donc consacré une répète nocturne à composer ce morceau : ambiance tamisée, bougies et plantes «parfumées».
De là est sortie toute la première ambiance planante du morceau, la suite s'explique par une réunion inopinée de Pich (guitare) et Bij (batterie) qui ont voulu lui rajouter un peu plus de couilles (fallait pas leur la laisser !), ce qui donne un morceau homogène par rapport au reste de l'album et qui reste Southern dans l'âme, mais les nappes d'orgue Hammond y sont elles aussi pour beaucoup !
BREAK THE THUNDER
Le morceau parfait de fin de set !
Des larsens, une batterie rock ''n roll, des textes égocentriques, avec en bonus une petite envolée Heavy Metal ! Avis aux amateurs…
NO HOPES AHEAD
Un des derniers morceaux composés.
"No Hopes" nous plonge dans une ambiance plus métal et sans trop de concessions dès son intro bouclée. A noter le refrain qui n'aurait peut-être pas eu autant d'impact sans la petite touche personnelle de Rooms (mix) qui s'est fait un petit plaisir sur ce titre.
HANGOVER
Pour celui-ci les riffs de base sont de Renat' (chant).
Un titre classique de Southern Rock'n Roll, pas bien compliqué dans l'exécution mais efficace, (il n'est que chanteur hein !), avec des textes qui parlent de gueule de bois, et en particulier d'une de Pich, qui un soir trop plein de pastis, s'est battu contre une table de camping.
On n'a jamais su ce qu'elle lui avait fait cette table !
Alors voilà pourquoi sur le livret du CD les paroles de celle-ci sont zappées…
Aucun intérêt puisque c'est une private joke !
HERE STANDS SERENITY
Morceau de clôture d'album, on n'a pas hésité longtemps avant de lui attribuer cette place, du fait de sa nature lente et surtout quasi-totalement acoustique.
Sur ce titre un peu particulier, hormis les lignes de base de guitare et du chant posées par Renat, tout a été créé en studio et chacun a pu délirer sur son instru : Bij a ainsi utilisé des timbales, Gayrem a usé d'une 12 cordes et de son Dobro, même Raf notre sondier s'est fait plaisir avec son Orgue Hammond et même un Melotron ! Avis aux connaisseurs…
"Here stands Serenity" porte plutôt bien son nom de notre point de vue.
Merci VS de nous avoir permis de nous exprimer via ce track by track !