Track by track interview pour la sortie de leur premier album.

Titre de l'album
Guillaume : One-way Mirror signifie miroir sans tain.
On aime bien mater, hahaha!
Comme tout le monde!!

Artwork
Guillaume : En fait Alain Tréhard, notre graphiste, est plus ou moins à l'origine du nom du groupe. Chacun des membres de One-Way Mirror a son caractère de merde et trouver un nom de groupe c'est avéré être un véritable calvaire...
Nous avons filé les morceaux à Alain et lui avons demandé de pondre un truc par rapport à la musique. Quand il nous a renvoyé son ébauche "One-Way Mirror" nous est venu à l'esprit.
Cette pochette a un lien avec les textes. On décrit ce qu'on voit dans nos paroles. Que cela aille du sexe au meurtre, hahaha! On dépeint juste nos façons de voir la vie. Parfois sur un ton grave, parfois sur un ton totalement dérisoire. C'est comme ça que va la vie, n'est-ce pas?
Franck : Quand on était en route pour le Danemark, totalement bourré, on a bien failli s'appeler ''Montmartre'. Putain, sur le coup, on était à la limite de se faire tatouer ce nom sur nos culs. Et le lendemain matin, pendant la redescente, on a viré ce nom de merde !

Production / Studio
Guillaume : Quand tu veux que quelque chose sonne bien, quelques fois tu dois le faire toi-même. On a choisi Daniel Bergstrand pour les batteries. Il a un des tout meilleurs sons de batterie en Europe de notre point de vue. De plus Dirk et moi le connaissons très bien donc ce fut une évidence. Daniel a fait le son et j'ai enregistré Dirk.
Ensuite David et moi avons produit le reste. On joue de tous les instruments et on a notre propre vison de la zic pour One-Way Mirror. Sauf que je chante mieux que David et qu'il joue mieux la guitare que moi! (rires).
On a eu la chance de bosser avec un gros paquet de gros producteurs de Métal ou autres genres et nous savions que nous pouvions faire un travail aussi bon qu'eux sur OWM donc on s'est lancé là-dedans.
De plus ce n'était pas notre coup d'essai. Nous sommes satisfaits à 95% du résultat car la perfection n'existe pas. Ce disque fut une vraie partie de plaisir à enregistrer en tout cas.
Nous avons ensuite décide de le mixer avec Tue Madsen parce que de un c'est un ami, et deux il était le gars parfait pour le job. En plus il bosse super vite. Nous aurions pu mixer l'album nous-mêmes (David et moi) mais nous voulions une tierce personne pour le mix de façon à enrichir la sauce... Et la sauce a très bien pris, hehe...

Franck : Pour le mix, on a avant tout contacté Henri Lecomte, mais il fait pas de son, alors on a laissé tomber… comme ''Montmartre' !

Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Guillaume : En fait, on bossait sur l'album de 14h à 4h du mat tous les jours. La seule zik que l'on écoutait était la nôtre. Ensuite, on matait soit du catch, soit des vieux Rambo, soit Commando avec le gouverneur de la Californie, (rires). C'est la vérité! On est des blaireaux (rires). J'ai même pas eu le temps de jouer à GTA San Andreas!

Franck : Comme vous le savez tous, Guillaume cache toujours une partie de la vérité. Pendant qu'il enregistrait son chant, il avait toujours son ordi portable branché sur Youporn et Redtube. Moi, je lisais beaucoup de Nietzsche, Descartes et Diogène Laërce tout en écoutant du Jazz de gauche et en finissant des puzzles d'un million de pièce. Je suis le romantique du groupe !

Track by Track
Destination Device
Guillaume : Assez facile d'accès et entraînant sur l'intro, refrain bien catchy, pont bien lourd et bourrin avec des bonnes parties de double pédale et de gratte. Sur le couplet, on introduit un de nos gimmicks qui est cette sorte de voix robotique. Le genre de chanson que nous, membres de One-Way Mirror, aimons écouter... Cette chanson introduit bien le groupe à notre sens.
Frank : Ce titre est comme un lance-rocket. Tire à l'épaule, ça abat un boulot je te dis pas. Son suppositoire pulvérise un jumbo jet à cent mètres. C'est pour toi ! je te le donne !
David : « Take me somewhere », tu le prends comme tu le veux, en tous cas y a pas mal de nanas qui m'ont déjà dit ça ! Ce titre est un de mes préférés !

As you are now
Guillaume : C'est la dernière chanson composée. J'ai composé cette chanson dans la mezzanine de mes parents car nous n'avions que 11 chansons et nous en voulions 12 (rires). Je l'ai voulu assez martiale, headbangante et catchy. J'adore cette chanson. J'adore le refrain, j'adore l'ambiance, etc. En plus j'ai trouvé le refrain en 30 secondes! Celle-là va être une boucherie sur scène!!
Franck : ce titre c'est comme de bonnes chaussures de marche. Idéal pour piétiner les ordures. Après faut racler la semelle avec un couteau, mais bon, on ne peut pas tout avoir ! J'ai tort ou j'ai raison !?
David : Guillaume a été bien inspiré sur ce titre. Au début, je n'étais pas vraiment fan, mais j'ai finalement changé d'avis. Seul les cons ne changent pas d'avis, ça veut pas dire pour autant que je ne sois pas con, hein ?!

Redream
Guillaume : C'est la seule chanson qui nous ait pris plus de 1 jour à composer... On a eu du mal à composer le refrain. Ca paraît simple comme ça mais ça ne le fut pas...
La fin a été improvisée en studio. Les frangins étaient un peu arraché et ils ont pondu ce truc chelou (rires).
Franck :Je suis descendu à Bordeaux pour faire ce titre… je me souviens surtout de Jean-Luc dans la télé de Guillaume qui mangeait du caviar qu'une blonde à forte poitrine et à gros sexe de mâle lui offrait !
David : En fait, on a dû recomposer le riff de la fin pour qu'il colle à la partie batterie, quel enfoiré ce Dirk ! J'aime bien le côté dingue de la fin !

Danger calling
Guillaume : La chanson bourrine de l'album avec des parties de doubles pédale à couper au couteau. Les voix sont un peu influencées par Scarve sur les pré-refrains.
Genre Hyperconscience d'Irradiant.
Les frangins se sont amusés avec la Whammy sur celle-là (rires). C'est la chanson spéciale riffs! hehe..
Franck : Cette chanson paye sa chatte !
David : J'adore les riffs thrash et les rythmiques découpés, je me suis régalé comme un chien qui mange de la pâtée César (c'est pas pour les chats habituellement ?)

Empty spaces
Guillaume : C'est la chanson qui plaira aux meufs certains diront, on aime bien les filles nous! On voulait faire un truc en ternaire, un truc qui change un peu mais tout en restant bien lourd. Ensuite j'ai sorti mon tremolo infernal sur les couplets avec des grattes arpège à la One de Metallica. Le refrain enfonce encore plus le bouchon.
Il y a une grosse cassure à la fin du pont avec uniquement gratte et voix : c'est le moment de sortir les briquets.
David : A peu près 2 heures pour composer la base du titre. C'est tellement facile quand tu es inspiré (merci Chimay bleue ;-)… Nous allons certainement porter des pantalons en cuir sur scène pour celui-là, j'aime bien quand c'est moulant !

Deprived of connexion
Franck : C'est le premier titre que nous avons composé. J'ai trouvé le riff de base. 10 minutes après, Guillaume était sur le refrain et 20 minutes après, on picolait des ''Bières de l'ours' !
Guillaume : En effet, c'est le premier titre que nous avons composé. Il a été fait environ 3 ou 4 mois avant les autres. Quand j'ai monté One-way Mirror, je ne savais pas si ça allait coller musicalement malgré le fait que nous soyons de très proches amis. On s'est donc retrouvé et on a composé cette chanson. Le courant musical est passé, la direction a été donnée et l'histoire a commencé. C'est également un de mes morceaux préférés.
David : J'ai rien foutu sur ce titre à part les samples. Heureusement que parfois certains travaillent sérieusement ! (rires).

Keeping Me Away
Guillaume : Un de nos morceaux préfères. Ca c'est du bon metal ! hehe..
Franck : Sûrement un des meilleurs titre de l'album. Le riff principal est terrible.
David : Pour moi c'est un hymne au Métal, tout y est : des riffs, le refrain fédérateur, encore des riffs, la double grosse caisse qui martelle, toujours des riffs et pour finir un putain de refrain (je l'ai pas déjà dit ça ?!).

Sockracer
Franck :Un titre efficace. Les paroles sur les démos étaient une sorte de saloperie verbale totalement loufoque… un pote (Adrian, le mari d'Agnès, manageuse de Lyzanxia) écoutait ce titre et il écrit des paroles… un bon pétage de plombs !
David : Je vois Sockracer comme un pilote de course qui enfile son casque et qui se crashe à pleine vitesse. Quand tu te sors d'un tel choc, la seule chose que tu aies envie de faire c'est de profiter de la vie et faire la fête en avalant des nichons, non ?!
Guillaume : (rires) Ouais, en avalant des nichons !

21st Century
Franck : Pour ce titre, comme pour les autres, on ne s'est pas influencé de la scène black Metal roumaine et non plus de la musique traditionnelle indienne.
David : Le riff d'intro me fait penser au groupe Therapy ?. Bizarre… en tous cas j'aime ce côté black metal roumain combiné à cette mélodie indienne dans le riff du refrain.
Guillaume : Quelle bande de cons…

Relax
Franck : Frankie Goes To Hollywood !
David : Ca paraissait évident de faire une reprise de ce titre culte! Pourtant, on a mis 2 ans avant d'y penser !
Guillaume : J'adore ! On a simplement arrangé le morceau en version plus couillue avec grattes distros…

Liberation
Guillaume : J'ai fais cette chanson à la base pour un pote qui a une entreprise de tuning de bagnoles. Attention ! Je ne touche pas à ça, hehe… C'était pour qu'il présente ses créations avec une zik qu'arrache bien. Tout le monde dans le groupe a aimé le morceau et on l'a donc ajouté sur l'album…
Franck : C'est un titre parfait pour faire l'amour à la personne que tu aimes réellement. Je ne parle pas du genre de personne que tu fuckes, car l'amour c'est pas seulement un homme qui fuckes une femme (Bruce Dickinson)
David : Si tu es fan de tuning, tu peux aussi mettre ça à fond dans ta R5, pot ninja turbo 32V, tri-cylindre en X, vitres teintées en rose. Merci Manu Livertout pour ce solo de guitare !