JC - RED MOURNING par VSGREG - 2260 lectures
Album interview pour la sortie de "Time to Go"


TITRE DE L’ALBUM
L'album s'intitule « Time To Go » parce que la plupart des textes touchent de près ou de loin à la mort. C'est également le titre d'un de nos morceaux préférés.


ARTWORK
La couverture représente un esclave qui brandit ses chaînes. Ça renvoie à l'origine du nom du groupe, et au blues. Mais aussi à d'autres choses, comme le fait de se libérer de ce monde et de ses souffrances. Certains y voient même avant tout une démonstration de force.
En fait, l'artiste a volontairement représenté quelque chose que chacun puisse sentir à sa manière, donc ton interprétation est aussi valide que la mienne. L'harmonica figure également à différents endroits, comme dans notre musique.


PRODUCTION / STUDIO
Le choix du producteur s'est fait en à peu près cinq minutes. On considère Francis Caste comme le numéro un français du métal, tout simplement. Le fait qu'on puisse se rendre au studio en métro n'était que la cerise sur le gâteau. Je n'hésiterais pas une seule seconde à retourner enregistrer chez lui. Il est super dynamique, toujours à proposer des idées, et très ouvert d'esprit. Il a un humour horrible, mais bon…personne n'est parfait !
Cela dit, malgré sa bonne humeur, l'ambiance était plutôt lourde dans le studio. On s'est mis une grosse pression, et c'était parfois dur à gérer. En plus on a vraiment beaucoup travaillé, notamment sur les voix, en multipliant les couches et les prises avec des micros différents. Si tu rajoutes à ça le fait d'être plongé dans mes textes huit heures par jour, pendant plusieurs semaines, tu comprendras que je suis sorti de là nerveusement et physiquement à bout. Curieusement, celui qui est resté le plus cool, c'est Aurélien le batteur, alors que c'était la première fois de sa vie qu'il mettait les pieds dans un studio.


INFLUENCES EN STUDIO
Personnellement, je n'ai pas vraiment eu le loisir de me distraire pendant l'enregistrement, pour diverses raisons. Mais je sais que les gars écoutaient différents trucs : Slayer, Scarve, Textures, Mastodon…

Dans le studio, on a passé un peu de temps à écouter des morceaux qui nous intéressaient au niveau du son. Des artistes produits par Francis, mais aussi des trucs avec de l'harmonica amplifié, dans différents styles musicaux, pour voir comment adapter ça au métal. Ah oui, et puis on a pas mal feuilleté l'impressionnante collection de magazines de Francis !







TRACK BY TRACK
COME TO BURY
On voulait commencer sur un truc qui blaste, d'où le choix de ce titre. En plus, les paroles évoquent une revanche, une menace, ce qui fait une bonne entrée en matière. Les choses se calment un peu sur le pont, avec Seb le bassiste qui se lâche, et les harmonies vocales. Mais derrière, c'est reparti comme en 40 !
Accessoirement, ce morceau est aussi celui de notre premier clip. On a commencé à faire du break dans le studio la première fois qu'on a écouté le résultat final (sans doute pour évacuer la pression…). Du coup le truc est resté, et on a demandé à un pote breakeur de nous caser quelques moves quand on est parti filmer la nuit dans la forêt.

THE EXIT
Un titre bien bourrin aussi, avec un texte plus noir. Pourtant c'est le seul où l'harmonica est en gamme majeure. Côté batterie, on sent l'influence Gojira d'Aurélien sur les couplets. Et en 2'46, pas le temps de s'emmerder !

CLOSER YET
Plus mélodique, celui-là. Seule exception, le pont : s'il commence sur un solo de guitare relativement léger, il termine franchement hardcore. La montée finale est la partie de l'album avec le plus d'harmonies vocales (cinq en tout). A la base, la compo est bâtie autour d'un riff de batterie, ce qui pour nous est inhabituel.

A HUNDRED YEARS
Cette fois on attaque par un refrain, assez mélodique et direct. Il contraste avec le couplet, plutôt bourrin et syncopé. On a pas mal joué avec les différents micros tout au long de ce titre, qui est, je trouve, plus riche qu'il n'en a l'air au premier abord.
Pour la petite histoire, j'ai écrit les paroles après être tombé par hasard sur une reproduction d'une gravure de Georges Seurat, intitulée « Le Noeud Noir ». Un truc monochrome, minimaliste, mais pour moi un vrai déclencheur.

ROLLING THUNDER
Sur l'album, ce morceau s'enchaîne volontairement très rapidement avec le précédent : pas le temps de respirer ! Ça commence en blast, puis ça ralentit progressivement pour finir en sludge. Un de plus bourrins, avec « Live In A Box ».

BLUE & GREY
Un interlude atmosphérique, justement, entre ces deux morceaux, histoire de jouer sur les contrastes. La voix qu'on entend est enregistrée à travers mon Green Bullet et les amplis d'harmonica. C'est aussi le seul titre avec du slide guitar.

LIVE IN A BOX
Le titre le plus chaotique de l'album, plein de mesures composées. On l'a complètement transformé pendant l'enregistrement, notamment au niveau du chant. Le pont est volontairement joué juste un poil trop lent, pour le rendre encore plus lourd. Ce qui n'empêche pas le morceau de faire moins de 1'50 !

BURDEN BLUES
Là on change du tout au tout, avec une intro super bluesy. De l'harmonica, de la cow-bell, yeah ! Sans doute le morceau le plus blues, d'où son nom. Il termine quand même sur une bonne vieille accélération et un tapis de double.

BEFORE THE CENSORS
Ce titre est un peu plus accessible, avec une structure plus classique. Les harmonies vocales sont aussi un peu différentes de ce qu'on trouve ailleurs sur l'album. Et le texte est un peu plus « large » que les autres, dans le sens où je pars de mon ressenti personnel pour aborder un thème plus général.

TIME TO GO
On arrive au titre éponyme. C'est un de nos préférés, et, à mon sens, le plus abouti. C'est aussi le plus long, à 5'49. L'intro et l'outro sont tout en ambiance, mettant vraiment en valeur le timbre de l'harmonica. Le corps du morceau est bien dense, avec des paroles évoquant avant tout la lassitude. Le pont, avec son solo de guitare en deux parties, est un des moments clés de l'album.

CHILD OF THE STORM
Après l'outro atmosphérique du morceau précédent, on repart sur un petit roulement de batterie ! Le couplet est entre death et hardcore, alors que le refrain calque du chant mélodique sur un riff 100% hxc des familles. Il y a des petites touches blues par-ci par-là, et puis bien sûr du piano boogie sur le pont. C'est un truc avec lequel j'ai grandi, qui m'a paru vraiment naturel à cet endroit.


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