http://www.vs-webzine.com/Interview_gurkkhas.htm - GURKKHAS par VSGREG - 4952 lectures
Les francais de Gurkkhas sont prets pour la Guerre !!!!


Vous avez sortis deux albums terrifiants de brutalité si je ne me trompe pas. Comment s'est passé leur conception et où puisez-vous votre inspiration ?
P.M. : Concernant la conception de nos albums, on essaye de varier au maximum les supports permettant l'écriture. On part de riffs de gratte, de solos de gratte, de plans de synthé ou de programming pur, on prend les meilleurs trucs pour en faire nos morceaux. Après il y a un gros travail sur les arrangements et les structures. Nous faisons un très gros travail sur le son et les arrangements car du fait de la très grande rapidité de l'ensemble des sons, si l'on se contentait de concevoir notre musique comme du rock ou n'importe quel autre style, le résultat serait incompréhensible.
On fait donc très attention à des trucs comme la stratification des fréquences et les enregistrements sont une expérience géniale car en plus nous sommes aidés par notre ingé-son Yann (qui fait de la musique électronique dans « Je »). On apprend énormément de chaque enregistrement et on progresse ainsi beaucoup. Désormais, notre musique est de plus en plus composée en fonction du son et notre troisième album sera un bel exemple de cela.
Pour ce qui est de l'inspiration nous la puisons dans notre culture metal essentiellement mais aussi prog, classique et variété pour le chanteur, ainsi que dans notre travail sur la technique et la pratique de nos instruments respectifs.

J. : Arrête de dire que j'écoute de la variété, les gens vont me prendre pour une sorte de Michel Sardou du metal extrême ! !


Comment qualifierez vous votre style ?
P.M. : Notre label et nous-mêmes avons essayé d'adopter plusieurs noms pour promouvoir notre musique mais ça ne convient jamais à personne. On peut dire qu'on fait de la merde mais c'est pas très vendeur. Je pense que notre musique sonne comme du metal extrême donc je pense que c'en est. Cependant je pense que notre musique est très riche et a plein de caractéristiques très intéressantes mais qu'il faut renoncer à préciser si l'on ne veut pas un style de 10 lignes. Pour ceux qui connaissent on peut dire qu'on a tous une passion pour l'album Threshold de Nocturnus et que ce disque est l'une des raisons déterminantes de l'existence de Lex Talionis. Nous essayons de retranscrire l'esprit qui a présidé à la création de cette œuvre en 1992 et cela en 2004.

J : Dans nos chroniques, on nous a affublés de tellement de noms qu'on ne sait plus ce qu'on joue en fait. Je crois que tous les noms concevables par un esprit humain ont été utilisés pour décrire notre musique. De Cyber Death Metal à Black / Grind en passant par Ultra Violent Death Metal ou encore Original Death Metal.


Quels sont les thèmes développés ?
P.M. : Les thèmes dans Lex Talionis sont exclusivement axés sur la guerre c'est pour ça qu'on a aussi qualifié notre musique de War-metal ce qui va aussi très bien avec l'aspect très martial de nos rythmiques.
Ce sujet est le plus violent qui soit ce qui va bien avec la musique mais derrière ces descriptions de guerre, se cachent des réflexions qui vont bien au-delà.


Malgré un certain succès d'estime, Lex Talionis n'est pas encore un nom aussi connu que d'autres combos français. Est-ce du à des lacunes dans la promotion ou bien à votre style quand même assez difficile pour le non-initié ?
P.M. : Disons que notre deuxième album, qui je pense avec le recul est susceptible d'intéresser un large public avide de sensations plus fortes que celles que peuvent offrir les groupes traditionnels a eu une promotion trop différée par rapport au moment où il était dispo. En fait cette promo commence à peine… Mais comme je le disais c'est dû au fait qu'une entreprise de petite taille comme Deadsun peut avoir des périodes plus creuses du fait que ses groupes ne sortent pas d'albums. Dans ce cas le label diffère sa promo jusqu'au moment où il a suffisamment de nouveaux disques à promouvoir ce qui fait que notre deuxième disque n'a pas encore eu l'impact qu'il devrait avoir.
Cependant, le succès d'estime dont tu parles est pour moi le plus savoureux car il est toujours fabuleux de voir que des passionnés de musiques comme des chroniqueurs ou des musiciens apprécient notre œuvre.
Et c'est vrai que nous avons eu des chroniques géniales partout dans le monde, je ne m'y attendais pas mais les chroniqueurs ont dans l'ensemble compris où nous voulions en venir.
Après, je ne pense pas que notre style soit difficile d'accès je pense même qu'il est très accrocheur.
Quand on écoute notre disque, on entend du metal extrême dans lequel on a essayé d'incorporer tout ce qui se fait de mieux dans le metal à tous les niveaux : mélodies, rythmes, arrangements, solos…
Cela donne peut être une impression que tout a été poussé au maximum et est un peu « sur-naturel » ou pas naturel voire inhumain ce qui ne peut, à mon sens, rebuter que les amateurs punk qui aiment un coté plus roots, basique, aspect qui est totalement absent de Lex Talionis qui se veut une machine high-tech dans tous ses détails.

J : En fait, lorsque nous avons signé en 2001, nous avons cru comme presque tous les groupes qui signent un contrat que nous n'avions pas à nous bouger et que tout nous arriverait tout cuit. Bien entendu, ce n'est jamais le cas, à moins d'être signé chez Universal. Il faut dire aussi que nous avions un pseudo « manager » qui n'a jamais rien fait pour nous. Devant ça, nous avons réagi en essayant de nous bouger le cul au maximum pour faire progresser le groupe. Depuis, les résultats se sont fait sentir : 2 fests énormes en République Tchèque, un autre cet été en Hollande, un concert avec Cannibal Corpse, des chroniques dans le monde entier… Et le nom du groupe commence un peu à circuler, même si beaucoup de gens le connaissent sans avoir écouté notre musique.
En conclusion, nous ne nous faisons connaître que depuis 1 an et demi environ, donc il est normal que nous n'ayons pas une grande notoriété, mais nous espérons que cela va progresser avec le gros travail de fond que nous effectuons. Tous les combos qui se sont fait un nom sur la scène en sont passé par là, et cela a pris de nombreuses années !


On peut mettre votre musique en parallèle avec des groupes comme The Berzerker, Aborym ou Strommhousheld par la manière de mixer les machines et les guitares de façon intense. Etes vous d'accord avec cette comparaison ?
P.M. : En fait, je ne connaît que The Berzerker de ces trois groupes et leur album Dissimulate est génial.
A la différence de nous, ceux-ci utilisent des parties de batteries jouables contrairement aux percus que nous utilisons.
Evidemment je vais les critiquer et passer pour un connard mais mes critiques ne sont pas qualitatives et seulement purement techniques car je le répète, j'adore leur musique qui malgré tout est assez technique et mélodique dans les grattes.
En fait je pense qu'en utilisant des sons indus, pour leurs percus ils ont donné un aspect un peu bruitiste propre à certains trucs d'indus ce qui donne un coté fusion intéressant mais qui me semble assez incompatible avec l'efficacité de la musique extrême. En effet, leur musique est assez rapide et se veut puissante avec un mur de guitares, un peu comme nous en fait, mais pour cela, il faut éliminer au maximum les bruits non musicaux pour laisser la place aux éléments musicaux qui font la puissance comme les grattes et la basse. Le problème c'est qu'en ajoutant des distos parsites sur leurs percus, le tout devient difficilement compréhensible et les grattes qui rentrent en interférence avec ces percus sont reléguées derrière et sonnent petites alors qu'il faudrait qu'elles soient énormes. De plus ils ont mal stratifié leurs arrangements ce qui fait que pas mal d'éléments sonnent dans les mêmes fréquences et se bouffent les uns les autres. Le résultat est, encore, ces grattes toutes petites. Je pense qu'ils ont utilisé les machines de façon immature en pompant ce qui se fait en indus au lieu d'utiliser l'électronique pour créer des percus ultra puissantes sèches, compréhensibles et qui n'entrent pas en conflit avec les grattes. Or ces derniers points sont les bases de notre travail pour le troisième album. Nous créons nos propres percussions (accordage, égalisation, timbre, longueur, attaque…) en fonction de nos besoins et cela nous permet en plus de ne pas tuster la musique électronique pure.
Je pense d'ailleurs que le son de notre deuxième album est nettement meilleur que celui de The Berzerker tout en étant beaucoup plus rapide puissant et complexe au niveau des lignes de tous les instruments et des arrangements.

J : Pour citer un autre groupe connu, il y a pas mal de fans de Necrophagist qui aiment ce qu'on fait. On s'en est rendu compte en discutant avec les gens après les concerts. Et puis, plombier-nécrochauffagiste, c'est un métier d'avenir.


L'avenir du métal passe-t-il par l'adjonction de plus en plus d'electronique ?
P.M. : Au niveau de la production sonore, assurément, car c'est très agréable de faire des préproductions chez soi, et les studios sont de plus en plus performants grâce à l'électronique. Bientôt tout le monde pourra se produire avec un son énorme sans rien débourser, à la maison en piratant des logiciels avec seulement quelques micros un bon ampli une gratte avec des bons micros. De plus, le triggage s'est généralisé et est devenu indispensable étant donnée la vitesse des batteurs aujourd'hui : il faut des sons travaillés pour être très secs et là encore l'électronique est indispensable.

Au niveau de l'écriture de la musique en elle-même je pense au contraire que le metal devrait rester assez imperméable à l'électronique car c'est quand même assez contraignant d'utiliser des machines et c'est vraiment trop bien de jouer du metal sans se faire chier à se caler sur un clic.
Deux grattes, une basse, un batteur et un chanteur, pousser les amplis à fond et envoyer la sauce, c'est l'essence du metal, c'est génial et la plupart des metalleux voudront garder cet esprit fun sans se faire chier des heures à programmer ou à créer des sons et c'est tant mieux.
Par contre certains connards vont utiliser l'électronique dans le metal pour pousser leur créativité au maximum. Si l'on s'attache à la créativité pure, l'électronique est incontournable, c'est une nouvelle façon de composer, sans contraintes de technique. On peut faire sonner des parties injouables ou trouver des trucs que l'on ne peut trouver avec des instruments mais qui sonnent trop bien par programming pur.
L'électronique est partout, dans toutes les formes de créations musicales modernes, de Madonna à Satriani en passant par Air…
Putain si Satriani, le meilleur musicien au monde, a sorti un album où il mélange sa gratte avec de la musique électronique (Engines of creation), c'est pas pour rien, c'est que c'est devenu impossible pour un créateur de musique de ne pas s'essayer au bidouillage électronique. C'est pas pour autant que ce qu'il joue c'est du dance/guitar hero, ça reste du guitar hero !!! Merci Satriani !!! Nous, on fait pareil, mais avec le metal extreme.

J : Heureusement que certains batteurs ont l'appui de la technologie en studio, sinon on se marrerait bien en écoutant leurs albums ! ! Heureusement qu'il nous reste le live…


Pensez-vous incorporer un jour un vrai batteur ou est-ce que la boite à rythmes fait partie de l'âme du groupe ?
P.M. : Le truc c'est qu'il ne faut pas focaliser sur la boite à rythme. En fait on a pas de BAR mais des séquenceurs. Notre musique incorpore aux guitares, basses, chant, et solos de clavier, toute une section de musique électronique. Nos percussions ne sont pas des parties de batterie programmées mais plutot du programming rythmique. De plus dans notre musique, il y a des percussions que peuvent reproduire une boîte à rythmes mais pas que ça, il y a aussi pleins d'autres éléments de programming. L'ensemble n'a rien à voir avec un groupe qui fait du metal avec une BAR.
C'est plutôt un groupe de metal qui utilise une section de musique électronique. Cet ensemble étant suffisamment dense, un batteur n'aurait pas eu de place.

A moins qu'on change d'orientation musicale, c'est impossible qu'on intègre un batteur car il n'y a pas de parties de batterie dans Lex Talionis et je me vois mal en ajouter en plus des programming rythmique. De plus, on va plutôt vers plus encore d'électronique et de violence, de puissance et de guerre.

J : Ceci dit, si Pete Sandoval nous propose ses services, je crois que nous pourrions revoir notre position !


Comment se passe un concert de Lex Talionis ? Quel est le matériel utilisé sur scène ?
P.M. : En fait il y a toute la section metal (grattes , basse, vox) qui joue avec la section électronique. Comme pour les groupes électro, les machines sont dirigées par un mec, la différence, c'est que le mec qui dirige les machines le fait à partir de pédales et chante aussi. Pour les futurs concerts, il y aura aussi un clavier sur scène et le chanteur pourra venir faire des duels de solos avec les deux grattes.
On utilise un séquenceur Yamaha QY 700, un expendeur Roland JV 1010, un expendeur batterie Boss 770 DR, et pas mal d'autre effets Digitech et Alesis.


Votre processus d'écriture est-il spontané ou est-ce que votre musique est plutôt étudiée et peaufinée à l'extreme ?
P.M. : Comme on utilise des machines et que notre musique est très extrême, c'est ultra étudié et super chiant à arranger surtout que c'est moi qui me tape tout en la matière…
De plus pour les compos, on est très critiques et on ne garde que ce qui nous semble tuer. Le pire de nos albums, pour la difficulté de conception, est celui qui vient. On a jeté 50% du matos, tout reconstruit et réarrangé 5 fois. En fait c'est pas encore fini et je déteste déjà cet album tellement j'en peux plus de le travailler mais les autres me disent que ça tue alors je serre les dents.
Les compos y sont très accrocheuses et sont pour une grande partie l'œuvre de notre bassiste qui a programmé plein de plans. Par contre c'est d'une brutalité terrible et c'est ultra martial, les sentiments évoqués sont proches de ceux qu'on a quand on écoute Stiff Miners…


Quelles sont les prévisions d'avenir pour le groupe ? Pensez-vous pouvoir figurer à l'affiche d'un des concerts estivaux ?
P.M. : Pour l'avenir, on joue avec Cannibal, Kataklysm et Aborted à Toulouse le 21 Avril puis on va continuer la conception de notre troisième album et on repart pour une série de fests à l'étranger. En Hollande on joue au Stonehenge Festival (le 31 juillet) avec Dismember, Holy Moses, Spawn of possesion, Agathodaimon, Pungent Stench, Dead Head … Après on a un fest en Allemagne il me semble et peut être en République Tchèque.

J : Ce sera notre 3ème fest d'été, en j'espère qu'il sera aussi énorme que les 2 précédents. Nous sommes aussi en négociation pour d'autres fests européens pour 2005, mais comme les dates ne sont pas confirmées, je me garde de les annoncer ! !
Je suis assez désolé de voir qu'il n'y a presque jamais de groupes français sur les affiches des fests européens… A part une poignée de groupes, personne n'a l'air d'avoir envie de s'exporter… Quand on voit le bonheur que c'est de jouer sur ces affiches, j'avoue que je ne comprends pas très bien… Prenez le Fuck The Commerce cette année… Pas un seul groupe français ! !


Quelles sont les réactions que vous avez pu enregistrer à l'étranger ? Certains groupes nationaux ont parfois des réactions meilleures à l'étranger que dans leur propre pays...
P.M. : C'est exactement notre cas.
Les réactions sont énormes à l'étranger, on a eu les meilleures notes dans les plus gros mags en Russie (Dark Side), Hongrie, Bulgarie (HepoK), Grèce, Pologne, Brésil,… ET plein de super chroniques sur des webzines du monde entier.
Je pense qu'on est perçus à l'étranger comme tous les groupes français devraient l'être, anticonformistes, excessifs, ultra créatifs et faisant honneur aux grands compositeurs français dont la musique est très sophistiquée.

J : Il est extrêmement jouissif de prendre 9/10 et une interview dans un magazine national avec une couverture glacée, le tout écrit dans une langue incompréhensible avec un alphabet bizarre. Bon, ça ne nous fait pas vendre des disques car en général il n'est pas facile de se les procurer dans des pays tels que la Bulgarie ou la Russie, mais c'est quand même bien cool.
Une anecdote amusante : dans un zine polonais, nous prenons 6/6, et juste à côté de nous il y a Vader qui prend 5/6, et … Whitney Houston qui ramasse 4/6 ! ! Jamais de ma vie je n'aurais pensé sécher Whitney Houston, c'est le miracle du metal…


Quels sont les bons conseils musicaux que vous avez envie de partager avec nos lecteurs ?
P.M. : Je ne suis pas un donneur de leçon et je pense qu'en matière de musique, chacun doit faire comme il veut et ne suivre aucun conseil. Je déteste l'idée de dire à quelqu'un comment jouer ou comment sa musique doit sonner.

J : Surtout, de faire ce qu'il a envie et ne pas essayer de copier qui que ce soit. Il n'y a que les allemands pour aimer écouter des clones de groupes d'il y a 20 ans.


Autre question sempiternelle : vous disposez d'une minute pour convaincre un gars qui a 15 euros en poche d'acheter votre disque et pas un autre....top !
P.M. : Je ne suis pas du tout un commerçant et je déteste l'idée de mettre en corrélation la musique avec le prix du CD qui en est le support.
Evidemment, il faut payer un prix pour acquérir le support CD de la musique mais la valeur du contenu n'a aucun rapport avec le prix payé. Si tu achètes un CD et qu'il ne te touche pas, tu perds l'intégralité de son prix par contre, cette musique peut changer ta vie et cela a une valeur incroyablement plus élevée. A posteriori, quel prix serais je prêt à payer maintenant pour les CD qui ont changé ma vie, comme Rising Force de Malmsteen, The Voice of the Cult de Chastain, Rape of the Earth de Rondat, etc ? Certainement un prix déraisonnable.
Ainsi, je ne peux dire qu'une chose, c'est que je pense que notre deuxième album, du fait de son originalité et de son extrémisme jusqu'au-boutiste peut toucher profondément certaines personnes. Maintenant une personne réfractaire à nos démarches devrait plutôt s'abstenir d'acheter The Supreme Aggression s'il ne veut pas perdre 15 euros car dans notre musique il n'y a pas de compromis et si celle ci ne lui plaît pas en dans son intégralité, elle risque de ne pas lui plaire du tout.


Quelle est votre opinion sur l'utilisation d'internet avec ses bons et ses mauvais côtés (webzines, promos, piratage, etc...)
P.M. : Je pense que c'est un moyen de communication et de promotion extrêmement puissant ouvert pratiquement à tous qui tend vers un nouveau mode de diffusion de la création, pratiquement gratuit. C'est absolument génial car si le développement de la diffusion des créations gratuite sur Internet continue, il ne sera plus possible de faire de l'argent avec cette chose merveilleuse qu'est la musique. Cet art retombera dans l'amateurisme pur, la création ne sera plus dirigée que par la passion mais bénéficiera d'une large diffusion et d'un large partage avec le public grâce à l'aspect extrêmement rapide, étendu et transnational des communications effectuées via le réseau des réseaux.
A nouveau on ne fera plus de la musique que pour créer et pas pour être une star. Toutes ces merdes comme le rap, le raga, le hiphop, la Star Académie disparaîtront.

Le piratage, c'est génial, ça permet que les majors fassent faillite et que Jennifer Lopez, Christina Aguilera et consorts redescendent où est leur place, sur le trottoir à faire le tapin et que tous nos amis rappeurs retournent niquer leur mère et arrêtent de nous faire chier en squattant nos champs visuels et auditifs.

J : Force est de constater que pas mal d'aspect du music business nuisent au metal. La SACEM est un exemple parmi tant d'autres… Les organisateurs de concert en savent quelque chose…


Votre opinion sur VS ? Un dernier mot pour nos lecteurs....
P.M. : En fait, l'ensemble de mes activités ne me permet pas de passer suffisamment de temps sur Internet et je ne connais pas le site de VS mais mes potes du groupe m'ont dit que c'était très sérieux et beau et que c'était fréquenté par pas mal de musiciens reconnus et qui méritent une telle reconnaissance, ce qui change de pas mal d'autres sites hantés par des black metalleux de 15 ans à moitié nazis et racistes et qui croient que « Alice in Hell » c'est la démo quatre pistes d'un groupe de black NS de la région PACA.

J : Moi je suis un fidèle du site, et je le trouve vraiment très bon. Le forum est fréquenté par des gens plus sérieux et intéressants que dans d'autres forums. J'apprécie beaucoup aussi la « Zone Pro » qui permet de trouver d'excellents tuyaux donnés par des gens compétents. Et puis nos 2 albums ont eu de super chroniques sur VS, donc que demander de plus ? ? Ha si, jouer au VS-FEST ! ! ! ! ! ! ! !

P.M. : Pour vos lecteurs, je les invite à écouter notre musique, à partager avec nous notre passion commune pour le metal et à être intransigeants avec la création musicale. Pour cela vous pouvez d'ailleurs m'écrire : ydrever@yahoo.fr

Merci pour toutes ces questions et votre soutien. A+.


Merci et à bientôt


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