La communication devait être tangible et concrète. Il était donc urgent de ne pas se dépêcher, de prendre le temps de la mesure des événements au plan comptable et social. Aujourd'hui il nous est possible de communiquer sur des réalités et non sur des propos qui étaient au mieux injurieux au pire diffamatoires.
Quel sont les bilans que tu tires sur cette dernière édition du FURY FEST sur les plans artistiques, économiques ainsi que du point de vue de l’organisation ?
Il faut d'abord rappeler que c'est une véritable aventure humaine de très forte intensité qui se déroule sur une courte période de temps.
Aussi les tensions sont exacerbées, les émotions priment sur une pleine conscience des évènements et je parlerai plus de bilans que d'un bilan. J'entends par la que, ce que je peux dire aujourd'hui es loin de ce que nous aurions tiré comme conclusion le lendemain du festival.
Les lendemains qui chantent sont loin d'être la réalité après les trois jours d'intenses activités. Un sentiment de joie et d'amertume. De joie parce qu'un rêve ce trouve concrétisé et nous avons rendu plein de gens heureux avec d'incroyables concerts et souvenirs dans la tête. D'amertume parce que la force qui nous permettait de résister à toutes les critiques, l'obsession qui nous guidait pour réussir est graduellement estompée par la fatigue et la perspective du travail qui reste à effectuer au plan artistique, organisationnel et économique.
Au plan artistique, on ne peut que répéter que c'était et cela restera l'une des plus belle affiche jamais proposée pour un festival de cette taille.
Au plan organisationnel, suite à une mésentente entre le responsable artistique/programmateur et le technique nous avons été amenés à remplacer une équipe qui était supposée professionnelle par une équipe qui était donnée comme téméraire. Au bilan nous avons payé cher notre souci de vouloir déléguer à outrance dans le souci d'être efficace dans le détail. Cela se traduit par un démembrement tel des équipes qui a conduit à un total manque de coordination le jour J.
Au plan économique, le terrain était tellement miné par les approximations des années précédentes (2004 !) que c'était vraiment la ligue contre la réalité. Tout le monde devait être payé en avance et en totalité. Un vrai vertige et un défi aux équilibres les plus élémentaires de gestion.
Il est également important de préciser que le festival c'est construit économiquement autour d'une structure bicéphale :
- Une association (Association FURY FEST, dirigée par moi-même) en charge de payer les groupes,
- Une SARL (FURY EVENTS SARL, dirigé par Monsieur Gerighausen) qui devait assurer le paiement de la logistique, de l'administration du festival (salaires), des prestataires et des fournisseurs.
Cette dernière laisse aujourd'hui un nombre de prestataires, fournisseurs et salariés (dont Benjamin Barbaud, Yoann Lenevé, moi-même) sur le carreau, avec au final une escroquerie dont il nous reste à mesurer la dimension exacte. L'association, avec le soutien de fournisseurs, a déposé une plainte contre la FURY EVENTS SARL.
Il faut d'abord rappeler que c'est une véritable aventure humaine de très forte intensité qui se déroule sur une courte période de temps.
Aussi les tensions sont exacerbées, les émotions priment sur une pleine conscience des évènements et je parlerai plus de bilans que d'un bilan. J'entends par la que, ce que je peux dire aujourd'hui es loin de ce que nous aurions tiré comme conclusion le lendemain du festival.
Les lendemains qui chantent sont loin d'être la réalité après les trois jours d'intenses activités. Un sentiment de joie et d'amertume. De joie parce qu'un rêve ce trouve concrétisé et nous avons rendu plein de gens heureux avec d'incroyables concerts et souvenirs dans la tête. D'amertume parce que la force qui nous permettait de résister à toutes les critiques, l'obsession qui nous guidait pour réussir est graduellement estompée par la fatigue et la perspective du travail qui reste à effectuer au plan artistique, organisationnel et économique.
Au plan artistique, on ne peut que répéter que c'était et cela restera l'une des plus belle affiche jamais proposée pour un festival de cette taille.
Au plan organisationnel, suite à une mésentente entre le responsable artistique/programmateur et le technique nous avons été amenés à remplacer une équipe qui était supposée professionnelle par une équipe qui était donnée comme téméraire. Au bilan nous avons payé cher notre souci de vouloir déléguer à outrance dans le souci d'être efficace dans le détail. Cela se traduit par un démembrement tel des équipes qui a conduit à un total manque de coordination le jour J.
Au plan économique, le terrain était tellement miné par les approximations des années précédentes (2004 !) que c'était vraiment la ligue contre la réalité. Tout le monde devait être payé en avance et en totalité. Un vrai vertige et un défi aux équilibres les plus élémentaires de gestion.
Il est également important de préciser que le festival c'est construit économiquement autour d'une structure bicéphale :
- Une association (Association FURY FEST, dirigée par moi-même) en charge de payer les groupes,
- Une SARL (FURY EVENTS SARL, dirigé par Monsieur Gerighausen) qui devait assurer le paiement de la logistique, de l'administration du festival (salaires), des prestataires et des fournisseurs.
Cette dernière laisse aujourd'hui un nombre de prestataires, fournisseurs et salariés (dont Benjamin Barbaud, Yoann Lenevé, moi-même) sur le carreau, avec au final une escroquerie dont il nous reste à mesurer la dimension exacte. L'association, avec le soutien de fournisseurs, a déposé une plainte contre la FURY EVENTS SARL.
Pourquoi n'y aura t-il pas d'édition 2006 du FURYFEST ?
Notre réponse n'a pas varié : Nous ne pouvons renouveler une expérience aussi impliquante au plan personnel et professionnel avec des "partenaires" qui n'auraient pas démontré, de manière incontestable, la transparence et la qualité de leur engagement durant l'édition 2005. A noter que les principaux acteurs de la SARL (les "partenaires" donc) ont disparu de France.
Aussi, nous avons eu la possibilité de renouveler l'expérience avec le HELLFEST puisque le 8 Décembre 2005, Benjamin Barbaud dans son tour de table, nous a contacté pour investir sur le festival.
Notre réponse n'a pas varié : Nous ne pouvons renouveler une expérience aussi impliquante au plan personnel et professionnel avec des "partenaires" qui n'auraient pas démontré, de manière incontestable, la transparence et la qualité de leur engagement durant l'édition 2005. A noter que les principaux acteurs de la SARL (les "partenaires" donc) ont disparu de France.
Aussi, nous avons eu la possibilité de renouveler l'expérience avec le HELLFEST puisque le 8 Décembre 2005, Benjamin Barbaud dans son tour de table, nous a contacté pour investir sur le festival.
Je ne promets rien que je ne peux tenir immédiatement. Dans le cas du DVD, si tous les problèmes techniques et financiers sont résolus, il se fera sinon il ne se fera pas.
Il est actuellement en cours de post-production et nous espérons qu'il verra le jour d'ici la fin d'année. Le processus de production est long surtout quant il s'agit de négocier les royalties/droits.
Peux-tu en dire plus sur ce DVD : Quels groupes, quel format, combien de disques, etc ?
Dans le projet ce sera très certainement un double DVD comportant une vingtaine de groupes, ainsi qu'un bon nombre de bonus et pas mal de surprises. Je n'en dis pas plus pour le moment car nous sommes encore un plein travail de post-production et de négociation royalties... patience !
Dans le projet ce sera très certainement un double DVD comportant une vingtaine de groupes, ainsi qu'un bon nombre de bonus et pas mal de surprises. Je n'en dis pas plus pour le moment car nous sommes encore un plein travail de post-production et de négociation royalties... patience !
Quelles sont aujourd'hui tes activités ? J’ai entendu parler d'Anthem Productions, peux-tu en dire plus ?
Oui, en effet j'ai monté ANTHEM PRODUCTIONS dont l'objectif et la vocation pluridisciplinaire est de proposer la production de concerts/festivals, du booking, ainsi que l'organisation de tournées en France et à l'étranger.
C'est dans cette dynamique que nous avons déjà produit au mois d'Avril et Mai à Paris SOILWORK, HYPOCRISY, ONE MAN ARMY, SCAR SYMMETRY, AMORPHIS, CULT OF LUNA, DIRGE... Nous travaillons actuellement sur d'autres concerts pour les prochains mois à venir.
ANTHEM PRODUCTIONS entend également amplifier l'offre propre des groupes français en ouverture/1ere partie de groupes plus importants dans le cadre de nos productions, tournées, festivals. Les groupes souhaitant d'ailleurs nous contacter peuvent le faire par mail à info@anthemprod.com.
J'en profite également pour remercier l'ensemble des partenaires, groupes, tourneurs, salles, assos qui ont contribué à l'élaboration de cette nouvelle structure. Les échecs servent aussi et je saurais aujourd'hui faire la part des choses et mieux m'entourer professionnellement.
Oui, en effet j'ai monté ANTHEM PRODUCTIONS dont l'objectif et la vocation pluridisciplinaire est de proposer la production de concerts/festivals, du booking, ainsi que l'organisation de tournées en France et à l'étranger.
C'est dans cette dynamique que nous avons déjà produit au mois d'Avril et Mai à Paris SOILWORK, HYPOCRISY, ONE MAN ARMY, SCAR SYMMETRY, AMORPHIS, CULT OF LUNA, DIRGE... Nous travaillons actuellement sur d'autres concerts pour les prochains mois à venir.
ANTHEM PRODUCTIONS entend également amplifier l'offre propre des groupes français en ouverture/1ere partie de groupes plus importants dans le cadre de nos productions, tournées, festivals. Les groupes souhaitant d'ailleurs nous contacter peuvent le faire par mail à info@anthemprod.com.
J'en profite également pour remercier l'ensemble des partenaires, groupes, tourneurs, salles, assos qui ont contribué à l'élaboration de cette nouvelle structure. Les échecs servent aussi et je saurais aujourd'hui faire la part des choses et mieux m'entourer professionnellement.
Tu es intervenu auprès de certains modérateurs de plusieurs forums (dont celui de VS) demandant le retrait de certains sujets jugeant certains contenus "diffamatoires" à ton égard. Pourquoi n'es- tu jamais venu intervenir sur ces forums afin de donner ta
Une plainte a été déposée au nom de l'association Fury fest (donc nous) pour escroquerie et abus de confiance. Cette plainte est en cours d'instruction. Au cours de l'instruction il y a le sacro saint secret de l'instruction : il est donc de rigueur dans ce cas d'avertir les bonnes âmes, qui interviennent sans avoir toutes les données du problème à l'esprit, que cela risque de se retourner contre eux (propos diffamatoires, allégations mensongères, etc). A la fin de l'instruction par la police judiciaire, le juge statut... et nous pouvons ensuite intervenir et régler nos comptes si besoin est.
Diffamatoire est par définition toute allégation fausse ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne auquel le fait est imputé. Le propos diffamatoire est par essence propagé pour nuire et il nuit parce qu'il est accepté comme tel par ceux qui y prêtent attention. Répondre c'est entrer dans un cercle vicieux ou c'est une parole contre une autre. Or notre parole est aujourd'hui sans aucune portée. Seule la loi peut rétablir les faits.
Les propos tenus sont d'une telle vacuité qu'il n'a pas été difficile de prouver aux autorités compétentes la faussetés de tous ces dires, que les structures mises en place correspondaient aux soucis que nous avions d'assurer à la fois un succès artistique via notre Association Fury Fest et une SARL, Fury Events SARL, qui devait nous soutenir financièrement. Nous étions les garants de l'Association et le groupe Allemand Indépendant Media AG les seuls actionnaires de la SARL Fury Events SARL et enfin que des participants au festival, indépendants de l'Association ont porté témoignages, sous serment, de faits et gestes de certains acteurs du festival, pouvant conduire à conclure à une escroquerie organisée. Forts de tous ces éléments, nous avons déposé plainte.
De ce fait et suite à cette plainte, nous procédons dorénavant de manière systématique : elle démontre que les propos, imputations, allégations ont bien porté atteinte à notre honneur.
Nos interventions auprès des modérateurs ont été effectuées par cordialité pour leur éviter le pire. Car nous revenons vers nos détracteurs non pas avec comme arme une parole contre une autre, mais des faits avérés. Nous pouvons donc demander raison contre le préjudice. Et ce préjudice est très lourd !
Une plainte a été déposée au nom de l'association Fury fest (donc nous) pour escroquerie et abus de confiance. Cette plainte est en cours d'instruction. Au cours de l'instruction il y a le sacro saint secret de l'instruction : il est donc de rigueur dans ce cas d'avertir les bonnes âmes, qui interviennent sans avoir toutes les données du problème à l'esprit, que cela risque de se retourner contre eux (propos diffamatoires, allégations mensongères, etc). A la fin de l'instruction par la police judiciaire, le juge statut... et nous pouvons ensuite intervenir et régler nos comptes si besoin est.
Diffamatoire est par définition toute allégation fausse ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne auquel le fait est imputé. Le propos diffamatoire est par essence propagé pour nuire et il nuit parce qu'il est accepté comme tel par ceux qui y prêtent attention. Répondre c'est entrer dans un cercle vicieux ou c'est une parole contre une autre. Or notre parole est aujourd'hui sans aucune portée. Seule la loi peut rétablir les faits.
Les propos tenus sont d'une telle vacuité qu'il n'a pas été difficile de prouver aux autorités compétentes la faussetés de tous ces dires, que les structures mises en place correspondaient aux soucis que nous avions d'assurer à la fois un succès artistique via notre Association Fury Fest et une SARL, Fury Events SARL, qui devait nous soutenir financièrement. Nous étions les garants de l'Association et le groupe Allemand Indépendant Media AG les seuls actionnaires de la SARL Fury Events SARL et enfin que des participants au festival, indépendants de l'Association ont porté témoignages, sous serment, de faits et gestes de certains acteurs du festival, pouvant conduire à conclure à une escroquerie organisée. Forts de tous ces éléments, nous avons déposé plainte.
De ce fait et suite à cette plainte, nous procédons dorénavant de manière systématique : elle démontre que les propos, imputations, allégations ont bien porté atteinte à notre honneur.
Nos interventions auprès des modérateurs ont été effectuées par cordialité pour leur éviter le pire. Car nous revenons vers nos détracteurs non pas avec comme arme une parole contre une autre, mais des faits avérés. Nous pouvons donc demander raison contre le préjudice. Et ce préjudice est très lourd !
C'est finalement la seule vraie question qui traîne dernière la tête de tous les zélateurs de la bonne cause.
Et c'est aussi la question dont la réponse me permettra de confirmer le caractère sinon vicieux mais pour le moins retors de toutes les questions que se posent les gens.
D'abord une question de principe : éviter l'amalgame. Il n'y a aucun sens à vouloir mélanger les genres, Fury Fest, le DVD et Velvet Magazine. Mais c'est un principe de base de la « rumeur », il n'y a pas « de fumée sans feu ».
Concernant Velvet Magazine : Hard Rock Magazine qui disparaît et renaît de ses cendres après maints problèmes, changement d'équipe etc, Rage magazine qui réapparaît en nouvelle formule avant de déposer le bilan, les innombrables changements d'équipes et d'éditeur au sein de Rocksound et Hard'N'Heavy, sans parler des problèmes internes. Pourquoi ne pas en parler avec autant d'émotion et de passion ?
Fury Fest : 2003, éviction du festival de la ville de Rezé, 2004, les ardoises laissées suite aux problèmes financier de l'association organisatrice de l'époque (Man.in.Fest) qui paralyse en partie l'organisation du 2005 comme par exemple le tourneur de Slipknot, Metallica et Slayer qui ne veux plus entendre parler du programmateur du festival et entraîne une surenchère démente pour l'affiche de 2005, et cela sans mentionner les égarements des années précédentes. Là encore quel privilège !
Concernant le DVD, il me semble avoir été clair sur le sujet : l'attente est proportionnelle au travail technique et aux négociations relatives aux royalties. Ce n'était pas notre priorité à l'issue du festival, et nous n'avons commencé le travail que très tardivement.
Il semble que les différents projets que j'ai initiés ou investis ont été marqués par un souci de créer un point de référence - un magazine de qualité, un festival dont chacun s'accorde à dire qu'il est et restera une date dans les festivals de cette taille pour cette musique. Mais le nerf de la guerre c'est l'argent. J'ai commencé par la fin, car je ne dispose pas de finance à la hauteur de ces projets, et cela a été mon plus gros tort. Aussi, aujourd'hui, j'ai adopté une approche réaliste à la hauteur des moyens dont je dispose actuellement.
Qu'est ce qui te pousse à continuer à t'impliquer malgré tout ?
Il faut comprendre que dans ce métier il ne suffit pas de s'impliquer il faut vivre une passion. C'est pour moi une passion qui c'est fortifiée avec le temps. La passion ne fait pas vivre, mais elle permet pour le moins de résister à la médiocrité des propos, à la médisance des bonnes âmes. Le professionnalisme s'acquière avec le temps et les échecs. J'ai été gâté par ces derniers.
Il faut comprendre que dans ce métier il ne suffit pas de s'impliquer il faut vivre une passion. C'est pour moi une passion qui c'est fortifiée avec le temps. La passion ne fait pas vivre, mais elle permet pour le moins de résister à la médiocrité des propos, à la médisance des bonnes âmes. Le professionnalisme s'acquière avec le temps et les échecs. J'ai été gâté par ces derniers.
Comptes tu aller au HELLFEST a la fin du mois ?
J'avais opté pour allez au Graspop et au Wacken, je ne pourrais donc pas être present au Hellfest.
J'avais opté pour allez au Graspop et au Wacken, je ne pourrais donc pas être present au Hellfest.
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Ce n'est qu'aujourd'hui que Jeremy Nakache, dirigeant à l'époque l'association FURY FEST, a bien voulu répondre à nos questions et faire le point sur le FURYFEST 2005.