Vous avez rêvé d'un groupe mélangeant joyeusement Rock 60's et gros Metal qui tache ? VOLBEAT a sorti un album qui aurait pu s'intercaler entre "Metallica" et "Load", si le chant de Michael Poulsen n'était pas si particulier. Vous voulez du Elvis Metal, c'est VOLBEAT qu'il vous faut !

Bonsoir Michael, peux-tu revenir sur le pourquoi du split de DOMINUS ?
Avec DOMINUS, on a fait quatre albums, mais on était un peu enfermés dans le créneau Death Metal : on nous reprochait continuellement de nous éloigner du Death Metal. J'ai donc voulu tout recommencer à zéro, effectuer un nouveau départ.

Oui, mais pourtant, VOLBEAT, c’est le titre d’un album de DOMINUS, non ?
Oui, exact, c'était le titre du troisième album (il y en a eu un quatrième ensuite : « Godfallos »). On avait essayé à l'époque de s'éloigner du Death, mais cette image nous collait encore à la peau. Le titre exact de l'album c'était « Vol. beat », on l'a juste un peu modifié. En fait, « VOL », c'est l'abréviation de « volume » et « BEAT » eh bien, c'est le « rythme ». On a décidé de prendre ce nom, car on trouvait que ça collait bien à notre musique.

Tu sais ce que cela signifie, à l’oreille, en français, VOLBEAT ?
Euh… non, pas du tout, je ne parle pas français.

Eh bien, cela pourrait se traduire pas « FLYDICK » (rires) !
Ah bon (rires) ? En effet, ça peut prêter à confusion !

Comment décrirais-tu la musique de VOLBEAT ? Rock ? Metal ?
Ah ça, c'est vraiment une question très difficile. En fait, on a des racines qui viennent directement des années 60 (Elvis par exemple), mais en même temps, ça reste Metal. Alors, on pourrait dire qu'on fait du Pop Metal Rock'n'Roll (rires) !

Et c’est donc pourquoi vous avez choisi de faire une reprise de « I only wanna be with you » ?
On trouvait que ce classique de Dusty Springflied collait bien à l'esprit de notre musique, de par les racines 60's qu'on a, comme je disais tout à l'heure. On l'a seulement ajustée à notre sauce. Et le résultat est pas mal, on a de très bons retours quand on la joue sur scène.

Ce n’est donc pas un hommage à Samantha Fox, qui l’avait elle aussi reprise à la fin des années 80 ?
Ah bon ? Elle l'a reprise aussi, je ne savais pas (rires). Non, c'est en référence à la version de Dusty Springfield.

C’est la première fois que tu joues à Paris ?
Oui, c'est la première et je suis vraiment très content d'être ici. On a fait un bon concert et les gens sont cools. Alors, j'espère qu'on reviendra très vite !

Et quel groupe parmi les six en compétition as-tu préféré ce soir (NDS : interview réalisée à l'issue du concert tremplin Mascot records au cours duquel 6 groupes ont joué avant VOLBEAT pour décrocher un deal avec le label nééerlandais) ?
Pour tout te dire, on n'a pas trop eu le temps de regarder les concerts. On s'est tapés pratiquement 16 heures de tour-bus pour venir du Danemark jusqu'ici et on était vraiment crevés. Alors, avant de monter sur scène, on en a profité pour se reposer un peu.

Et la nuit risque d’être longue puisque vous êtes à Paris. Surtout ici, dans le quartier chaud (Moulin Rouge, Pigalle…) !
Oui, c'est vrai, on va peut être aller faire un petit tour après alors (rires) !

Bon, eh bien, avant cela, tu es sûr que tu ne peux pas dire quelque chose en français ?
Euh… si : « Jean Michel Jarre » (rires).
Oui, j'écoutais ça au début des années 80, il était très populaire au Danemark. Sinon, je ne connais pas grand chose de la France, je l'avoue.