Si je vous parle de BRAZEN ABBOT, il y a de fortes chances (malheureusement) pour que cela ne vous dise pas grand chose. Pourtant, ce « groupe » a sorti 4 albums ces 10 dernières années (années immortalisées avec le CD & DVD « A decade of Brazen Abbot ») avec dessus beaucoup de chanteurs et musiciens reconnus (reportez-vous à la kronik de « A decade of Brazen Abbot pour de plus amples détails). En fait, BRAZEN ABBOT, n’est pas trop un groupe, mais le projet de Nikolo Kotzev, nom qui doit vous dire quelque chose si vous aimez les Opera Rock… remember « Nostradamus »… Nikolo Kotzev (guitare) revient sur les 10 ans de BRAZEN ABBOT avec un passage par la case « Nostradamus », sans repasser par la case départ et donc toucher les 20000.
Comment t’est venue l’idée de sortir un CD et un DVD live pour fêter les 10 ans de BRAZEN ABBOT ?
Le groupe était bon, les concerts étaient complets… j'ai ainsi vu l'opportunité de réaliser un documentaire pour capturer cela. Au début, je voulais faire un documentaire en DVD. Mon principal objectif était de faire un documentaire de qualité, j'ai voulu donner aux fans l'opportunité d'en savoir plus sur le groupe et son histoire. Ma maison de disques a pensé que c'était une bonne idée de sortir aussi le CD live, alors je l'ai fait.
Peux-tu nous présenter les musiciens présents sur « A decade of Brazen Abbot » ?
Wayne Banks est un bassiste que j'ai rencontré il y a environ deux ans. Il jouaient avec d'autres personnes et groupes. C'est un mec cool, un bon musicien, un grand ami. Nous venons d'ailleurs tout juste de finir les parties de basse pour le prochain album de BRAZEN ABBOT. Lars Pollack et Thomas Broman font partie des meilleurs musiciens de Stockholm. Ils ont joué avec pas mal de groupes et projets, ce qui les a fait connaître dans le circuit Rock. Ce sont de grands musiciens aussi, tous les deux. Je connais Lars depuis bientôt 9 ans. Thomas m'a été recommandé par d'autres bons batteurs, alors, j'ai décidé de lui passer un coup de fil et je suis bien content de l'avoir fait. Ce sont tous des gars bien et je leur suis très reconnaissant pour leur contribution.
On retrouve un titre studio à la fin du live (« Love is on our side »). Peux-tu nous en dire plus sur cette chanson ?
Comme ce qui est sur le CD est issu du DVD, ma maison de disques voulait que j'y ajoute un bonus track en cadeau pour ceux qui l'achèteront, pour que les fans aient quelque chose en plus que la bande son des morceaux live du DVD. Voilà pourquoi on a mis un bonus track. C'est la troisième version de cette chanson, la première étant sur l'album « Bad religion ». J'en ai fait une deuxième version, acoustique, disponible sur un CD promo, pour la tournée acoustique que j'ai faite avec Joe Lynn Turner, en 1997. La troisième version est aussi acoustique, mais avec différents arrangements instrumentaux et a été utilisée comme bonus track japonais pour « Guilty as sin ». C'est cette version qu'on retrouve sur « A decade of Brazen Abbot ».
Tu l’as évoqué tout à l’heure, qui pourra-t-on retrouver sur le prochain album studio de BRAZEN ABBOT ? Il est prévu pour quand ?
Il est plus Heavy, basé sur les riffs, mais le tout restant toujours mélodique. Il y a une nouvelle section rythmique et quatre chanteurs : Joe Lynn Turner et Göran Edman sont toujours là ; les nouveaux chanteurs sont Tony Harnell (TNT) et Erik Martensson (ECLIPSE) ; quant au groupe, il est constitué de Wayne Banks (basse), Nelko Kolarov (claviers) et Mattias Knutas (batterie). Les chansons sont vraiment bonnes, je pense que c'est un progrès en terme de songwriting, de production et d'attitude. Je pense qu'il sera prêt pour la mi janvier 2005.
Tu es d’origine bulgare, mais maintenant, tu vis en Finlande. Pourquoi ce choix atypique ? Quel regard portes-tu sur la scène Rock/Metal finlandaise ?
J'étais en tournée avec mon groupe durant les années 80 et j'ai rencontré une Finlandaise. Plus tard, nous nous sommes mariés et je me suis installé en Finlande. Ce n'était pas prévu, c'est le destin qui a voulu ça. Je vis en Finlande depuis près de 15 ans maintenant.
La scène Rock finlandaise est assez éloignée d'où je suis. En fait, je vis sur une île dans la mer Baltique et je suis plus près de la Suède que de la Finlande. On y parle suédois et la Finlande est loin, très loin, à 6 heures de ferry pour être précis. Je sais qu'il y a pas mal de groupes Finlandais qui ont du succès en Finlande. Ca me plaît, cela a pas mal de retombée positives pour la scène Rock finlandaise.
Parlons maintenant un peu de « Nostradamus » sorti en 2001… comment l’idée de sa conception t’est-elle venue ?
Eh bien, j'ai toujours eu en tête l'idée d'un grand projet, combinant à la fois le Rock et le classique. Quand j'ai eu l'opportunité de le réaliser, je ne l'ai pas laissée passer. J'avais besoin d'une bonne histoire, qui soit universelle, sans frontières, magique et flexible, qui permettait de développer différentes chansons. L'histoire de Nostradamus me donnait tout ça. J'ai toujours été intéressé par le paranormal, l'inexpliqué… une bonne base pour un Opera Rock.
Quelle expérience en as-tu retiré ? Quel bilan dresses-tu de cet Opera Hard Rock ? (points positifs et négatifs)
J'ai appris pas mal de chose à propos de la symbiose du rock et du classique. Les orchestrations ont été un grand moment, car l'orchestre avait une place importante et devait être omniprésent… J'ai appris que rien n'était impossible, si on le voulait vraiment. Je ne vois pas de points négatifs, non vraiment, je ne vois pas trop…
As-tu prévu de faire un autre Opera Rock ?
Oui, c'est prévu. En fait, je viens tout juste de terminer l'histoire de cet opéra. C'est une histoire basée sur le fantastique et les grandes valeurs morales. Tous les ingrédients du genre sont là… ça va être une belle aventure encore.
Ces dernières années, il y a beaucoup de projets du même genre qui sont sortis. Quels sont ceux que tu as préférés ? Et ceux que tu n’as pas aimé ?
Pour être honnête, je ne les ai pas écoutés. Cela ne m'intéresse pas. Je veux garder mon esprit vierge et utiliser seulement mes propres idées, car j'ai beaucoup de musiques en tête. Elles y sont depuis très longtemps et elles ne demandent qu'à en sortir. J'ai lu des choses sur ces projets… et il me semble que certains sont meilleurs que d'autres… Mais, il y a une chose dont je suis sûr, c'est que « Nostradamus » est très différent de tout ce qui a pu être fait.
Tu as récemment produit le deuxième album de MESSIAH’S KISS (« Metal »). Comment t’es-tu retrouvé à la production de ce groupe très typé Heavy Metal ?
Leur manager n'est autre que Rainer Hänsel, et j'ai beaucoup travaillé pour et avec lui. Je le connais depuis longtemps et il m'a dit qu'ils recherchaient un producteur/ingénieur du son, et il m'a proposé le boulot. Ce sont des mecs bien, j'ai adoré travailler avec eux, ils sont très sérieux et professionnels… et j'ai même joué un peu de guitare sur cet album…
As-tu des anecdotes amusantes, des moments forts, qui sont arrivés pendant « la décennie BRAZEN ABBOT » ?
Eh bien, il y en a beaucoup des anecdotes, mais je voudrais en garder de secrètes (rires)… Non, je plaisante, rien de bien croustillant en fait à raconter… Mais, vous pouvez en découvrir dans le DVD… comme par exemple l'épisode où je parle de la pluie, un moment vraiment mémorable…
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