VsGreg - MONOLITHE - TRACK BY TRACK par LE GROUPE - 5585 lectures
Découvrez le nouvel opus de MONOLITHE (Cosmic Progressive Doom/Dark metal - France) intitulé "Epsilon Aurigae" le 11 décembre chez Debemur Morti Productions




Titre de l'album :

Epsilon Aurigae
est le nom d’une étoile supergéante dont la particularité est de faire partie d’un système binaire, c’est à dire qu’un second astre orbite autours du même centre de gravité. Or, Epsilon Aurigae est le premier de deux albums que nous avons enregistrés en même temps, comme un double album, et dont le second volet sortira en 2016. Par ailleurs « Epsilon » signifie « Cinq » en grec, et Epsilon Aurigae est le cinquième album de MONOLITHE. Le groupe avait l’habitude de nommer ses albums de manière numéraire dans le passé mais malgré le changement et l’abandon des chiffres romains, nous n’avons pas complètement perdu cette habitude. Le système d’Epsilon Aurigae est aussi le lieu où se déroulent les événements narrés dans le morceau Everlasting Sentry.


Artwork :



L’artwork est signé Robert Høyem, qui est un artiste norvégien avec qui nous travaillons depuis quelques années. Nous avons débuté notre collaboration en 2012 avec l’album Monolithe III, et il a, depuis, crée tous nos artworks, y compris ceux du back catalogue, qui a été entièrement réédité par Debemur Morti en 2013 et 2014.
Nous laissons toujours le champ libre à Robert, sans trop intervenir, car il nous semble important que sa vision d’artiste s’exprimant dans un autre registre que le notre mais complémentaire à notre musique reste intacte. La seule consigne que nous lui ayons jamais donnée est de ne faire figurer aucun personnage sur ses œuvres nous étant destinées. L’artwork d’Epsilon Aurigae correspond en tous points à nos attentes, c’est à dire un visuel de grande clase, sobre, élégant, beau, évocateur et non figuratif. Il y a une force imposante, majestueuse et symbolique qui se dégage de la cover, qui représente bien la nature de la musique de cet album.


Production / Studio :

Tout comme pour les artworks, nous avons choisi de rester sur une formule gagnante avec le son, en enregistrant les instruments dans notre studio, à l’exception de la batterie, et en confiant le mixage pour la troisième fois à Andrew Guillotin du Hybreed Studio. Andrew sait ce qu’on veut et il y a toujours moyen de revisiter des petites choses qu’on voudrait améliorer en cours de route. Et puis il a choisi de nous accompagner dans notre recherche d’un son plus dynamique et plus personnel au fil du temps plutôt que d’appliquer des recettes, ce qui nous a tous fait progresser. En termes d’ambiance, c’était, comme toujours avec MONOLITHE, studieux, appliqué, mais relax. Il y a dans ce groupe beaucoup d’organisation en amont et de planification, ce qui permet d’éviter tout stress. C’était tout de même beaucoup de travail d’enregistrer deux disques, ou plutôt un double album, et c’est un véritable soulagement d’arriver au bout du chemin, avec un tel résultat.


Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?

Il y a pas mal d’amateurs de ciné et de séries US dans le groupe, et bien entendu des amateurs de science-fiction. Je n’ai pas souvenir de produits culturels ayant particulièrement influencés Epsilon Aurigae. Par contre la fin de la composition du binôme d’albums a eu lieu a peu près en même temps que la sortie du film de Christopher Nolan, « Interstellar », qui malgré ses promesses a été une déception en raison de son refus de trancher nettement entre film d’aventures grand public et film de science-fiction pour public exigeant. En SF, les vrais bons films sont rares. Par contre niveau bouquins, si, il y a peut-être eu « Blind Vision » de Peter Watts, qui revisite le thème classique du premier contact E.T. sous un prisme Hard Science et qui décrit les aliens les plus étrangers, au sens premier du terme, que j’ai pu « croiser » à ce jour.



Track by Track :


1. Synoecist

Le « Synoeciste » dont il est question est une entité (extra-terrestre, astre, dieu, monstre, phénomène physique, on ne sait pas…) conquérante et / destructrice de l’univers, qui avale tout, rassemble tout en un unique amalgame jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien d’autre qu’un dense entrelac uniforme de matière. Le texte a plusieurs interprétations possibles. C’est un titre complexe et puissant, avec des atmosphères changeantes. Il est sombre, épique, et le tempo est globalement plus élevé que sur nos albums précédents, bien qu’on reste dans la lourdeur. Il dure précisément 15 minutes. Il commence par une introduction dissonante, ce qui est une manière singulière de souhaiter la bienvenue aux auditeurs, mais c’est aussi un avertissement du franchissement de l’horizon des événements : on pénètre dès les premières secondes dans un domaine au sein duquel les lois habituelles n’ont plus cours.


2. TMA-0
« Tycho Magnetic Anomaly Zero », le monolithe retrouvé sur Terre dans « 2001 l’Odyssée de l’Espace ». Il s’agit d’un titre entièrement instrumental, également d’une durée de 15 minutes, qui évoque cette machine-sentinelle rectangulaire ultra perfectionnée qui traverse les âges. C’est un titre très progressif qui commence de manière très Doom et lourde, angoissante, et se développe petit à petit vers quelque chose de plus délié et mélodique. Cela reste cependant un voyage plutôt ténébreux. L’ambiance est très mystérieuse, c’est un titre avec beaucoup de tension qui peint le tableau de l’étrangeté de l’univers et de ceux qui l’habitent peut-être. Il s’agit du tout premier morceau qui a été achevé pour la duologie dont Epsilon Aurigae est la première partie.


3. Everlasting Sentry
Ce titre est une fiction qui parle de la recherche désespérée de vie extraterrestre, sans résultats, si ce n’est les traces (des monolithes) d’une civilisation qui reste introuvable et invisible. Il y a un lien direct avec la saga qui constitue nos quatre premiers albums, on pourrait parler de spin-off, comme nous l’avions fait avec nos deux EP.
Everlasting Sentry est plus ou moins structurée en couplet / refrain, ce qui est inhabituel pour MONOLITHE, mais bon, ce n’est pas non plus le tube de l’été… Il y a une longue partie instrumentale et le morceau est quand même luxuriant. C’est un titre très accrocheur, avec beaucoup d’éléments symphoniques épiques et « bombastique ». Comme les deux autres morceaux, il affiche 15 minutes au compteur.
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