BST - THE ORDER OF APOLLYON par VSGREG - 5605 lectures
THE ORDER OF APOLLYON (Black/Death - France) se prepare à sortir son 2ème album "The Sword And The Dagger".
BST vous dévoile tout sur ce disque.
Pour quelles raisons le line-up du groupe a t-il complètement changé entre le premier et second opus ?
BST: Dans un premier temps, Daniel a été de plus en plus occupé, d'abord avec ses sessions live pour HEAVEN SHALL BURN, puis bien entendu lorsqu'il a été embauché comme batteur permanent pour CARCASS. Il nous était donc impossible de continuer à travailler ensemble, à mon grand regret car c'est un batteur extraordinaire, et une personne que j'apprécie particulièrement.
Puis il est apparu évident que la distance qui nous séparait rendait tout trop compliqué et coûteux. Les cachets que nous devions demander pour les concerts étaient trop élevés, et le simple fait de répéter s'avérait être un casse-tête. Après un moment, j'ai fini par prendre la décision de me séparer de James et Peter, qui de toute façon étaient tous les deux très occupés par d'autres projets musicaux ou professionnels.
Nous sommes resté en bons termes, ceci dit, ce sont d’excellents musiciens, et j'ai beaucoup apprécié d'avoir l'opportunité de travailler avec eux.
Aujourd'hui le groupe compte dans ses rangs 2 ex-Livarkahil et 2 membres de Temple Of Baal.
T'es-tu rapproché de ces nouveaux membres car la musique the TOOA est proche de celle de leur groupes respectifs ou est-ce plus la qualité de vos relations qui fait qu'ils ont rejoins TOOA ?
BST: Nous nous connaissions avant, et avions même déjà joués ensembles dans divers projets, et je savais que je pouvais compter sur eux pour être investis à cent pour cent. En outre, je les connais suffisamment pour savoir qu'il n'y aura pas de souci humain majeur. Nous sommes globalement sur la même longueur d'ondes sur le plan musical, spirituel, etc...
5 ans séparent les 2 albums, il y a t-il une continuité entre ses 2 disques ou faut-il considérer que TOOA repart à zero ?
BST: Même si cela ne s'entend pas vraiment, la composition de "The Sword..." a eu lieu juste après la sortie du premier album. Il s'agit donc d'une continuité, d'un certain point de vue.
Un gros travail a été cependant apporté au son, pendant les presque trois ans qu'a duré la production. Certains éléments sont donc plus travaillés, deux chansons qui ont été enregistrées ont finalement été effacées de l'album, et tout cela contribue à donner plus de cohérence à l'ensemble. En revanche, du point de vue de la démarche du groupe, avec un nouveau line-up, la possibilité de faire plus de live, et un certain regain de motivation, on peut dire qu'il s'agit d'un nouveau départ pour le projet.
Pourquoi avoir choisi "The Sword And The Dagger" comme titre de votre nouvel album ?
BST: C'est un extrait du titre d'une chanson de l'album, "Our Flowers Are The Sword And The Dagger", que j'apprécie particulièrement. Cette phrase est tirée d'un poème, attribué au neveu du prophète de l'Islam, d'une véhémence et d'une beauté qui m'ont marqué.
Il y avait plusieurs guests sur le premier opus, avez-vous invité de nouveaux participants ? Si Non, pour quelles raisons ?
BST: Aucun, cela ne s'est tout simplement pas fait. L'idée d'avoir des invités me plait assez, mais ce n'est pas non plus quelque chose qui se doit d'être systématique à mon avis.
Peux tu décrire le pochette de cet album, correspond-elle aux paroles de ton disque ou est-ce un choix visuel, avez-vous travaillé en collaboration avec l'artiste qui a réalisé la pochette ?
BST: Il y a en vérité deux pochettes, l'une est présente sur le fourreau, et l'autre sur la couverture du livret, ainsi que sur le vinyle. Cette dernière est d'ailleurs pour moi la véritable pochette de cet album. L'ensemble de l'artwork a été réalisé par David Fitt, talentueux artiste Parisien qui a par ailleur travaillé par le passé avec Temple Of Baal, Aosoth, Secrets Of The Moon, etc.. Nous avons en effet beaucoup échangé d'idées pour obtenir quelque chose qui lui permette de s'exprimer pleinement, tout en étant cohérent avec la vision que j'avais en tête, et cohérent avec les textes.
La pochette du fourreau mélange des gravures, dont une représentation d'Abel et Caïn, et des photos d'archives montrant des amoncellements de cadavres, prises lors de divers génocides (Rwanda, et Arménie, si je ne me trompe pas). Cette représentation suit la logique de l'album qui montre la nature divinement destructrice de l'homme, créé à l'image de son créateur, une entité ayant l'apparence de la Mort déifiée.
La deuxième pochette est assez simple, et montre un sigle religieux et totalitaire, qui schématise une l'idée sus-citée.
Le disque est une vraie autoproduction qui a été enregistré au BST Studio, et le mastering réalisé au Vamacara Studio de HK. Est-ce un choix avant tout économique ou pensez-vous être les mieux placés pour produire votre musique ?
BST: En vérité les deux sont liés. Nous ne bénéficions pas de moyens importants pour enregistrer nos albums, et nous avons la possibilité d'obtenir un résultat très convenable, tout en restant maitres du processus. Avec nos moyens, nous pourrions difficilement nous payer les services de quelqu'un en qui nous pourrions avoir une confiance absolue.
Si nous avions le choix, il y a bien certains producteurs Anglais ou Scandinaves chez qui nous irions... Dans l'immédiat, les services de ces gens sont bien trop onéreux pour notre petit budget.
Quels sont les elements qui ont le plus influencé TOOA sur "The Sword And The Dagger" autant d'un point de vue des paroles que musicalement ?
BST: Au niveau des paroles, je m'inspire principalement des textes religieux, de l'Histoire, de certains courants ésotériques, et parfois de ce que l'actualité peut me faire ressentir.
Les influences musicales sont assez variées, cela va de Behemoth, Dissection, Slayer, Watain, Deathspell Omega, à des choses plus martial ambient comme Sophia, In Slaughter Natives...
Quelle sera l'actualité de TOOA pour 2015 ?
BST: Nous essayons de booker un maximum de dates, dans la mesure où les conditions permettent de donner un concert de qualité.
Les promoteurs intéressés peuvent me contacter à bst.balrog@gmail.com .
Tu as été très actif au sein de multiples groupes dans ta carrière. Quels sont les 3 albums dont tu es le plus fier ?
BST: Je dirais, sans ordre particulier, cet album ci, et les deux derniers AOSOTH en date, qui m'ont permis d'exprimer pas mal de choses très fortes.
Qu'en est-il de l'actualité de tes autres projets ?
BST: AOSOTH sortira cette année deux split EPs, la composition du cinquième album a débuté. GENITAL GRINDER est toujours en activité, même si les choses avancent moins vite pour des raisons professionnelles et familiales.
D'autres projets sont en gestation ou en stand-by...
Quels sont les albums qui tournent en boucle chez toi ?
BST: J'écoute des choses assez variées, pour ce qui est des sorties récentes assez mainstream, j'aime bien le dernier Marduk, j'ai adoré le dernier Bloodbath, mais ces derniers temps je fouille pas mal à droite à gauche dans des choses que je connais moins, certains trucs de hardcore underground par exemple, comme Coke Bust, ce genre de choses.
J'essaye de changer de style régulièrement pour m'inspirer de choses nouvelles, et ne pas me lasser, ce qui n'est pas toujours évident.
BST vous dévoile tout sur ce disque.
Pour quelles raisons le line-up du groupe a t-il complètement changé entre le premier et second opus ?
BST: Dans un premier temps, Daniel a été de plus en plus occupé, d'abord avec ses sessions live pour HEAVEN SHALL BURN, puis bien entendu lorsqu'il a été embauché comme batteur permanent pour CARCASS. Il nous était donc impossible de continuer à travailler ensemble, à mon grand regret car c'est un batteur extraordinaire, et une personne que j'apprécie particulièrement.
Puis il est apparu évident que la distance qui nous séparait rendait tout trop compliqué et coûteux. Les cachets que nous devions demander pour les concerts étaient trop élevés, et le simple fait de répéter s'avérait être un casse-tête. Après un moment, j'ai fini par prendre la décision de me séparer de James et Peter, qui de toute façon étaient tous les deux très occupés par d'autres projets musicaux ou professionnels.
Nous sommes resté en bons termes, ceci dit, ce sont d’excellents musiciens, et j'ai beaucoup apprécié d'avoir l'opportunité de travailler avec eux.
Aujourd'hui le groupe compte dans ses rangs 2 ex-Livarkahil et 2 membres de Temple Of Baal.
T'es-tu rapproché de ces nouveaux membres car la musique the TOOA est proche de celle de leur groupes respectifs ou est-ce plus la qualité de vos relations qui fait qu'ils ont rejoins TOOA ?
BST: Nous nous connaissions avant, et avions même déjà joués ensembles dans divers projets, et je savais que je pouvais compter sur eux pour être investis à cent pour cent. En outre, je les connais suffisamment pour savoir qu'il n'y aura pas de souci humain majeur. Nous sommes globalement sur la même longueur d'ondes sur le plan musical, spirituel, etc...
5 ans séparent les 2 albums, il y a t-il une continuité entre ses 2 disques ou faut-il considérer que TOOA repart à zero ?
BST: Même si cela ne s'entend pas vraiment, la composition de "The Sword..." a eu lieu juste après la sortie du premier album. Il s'agit donc d'une continuité, d'un certain point de vue.
Un gros travail a été cependant apporté au son, pendant les presque trois ans qu'a duré la production. Certains éléments sont donc plus travaillés, deux chansons qui ont été enregistrées ont finalement été effacées de l'album, et tout cela contribue à donner plus de cohérence à l'ensemble. En revanche, du point de vue de la démarche du groupe, avec un nouveau line-up, la possibilité de faire plus de live, et un certain regain de motivation, on peut dire qu'il s'agit d'un nouveau départ pour le projet.
Pourquoi avoir choisi "The Sword And The Dagger" comme titre de votre nouvel album ?
BST: C'est un extrait du titre d'une chanson de l'album, "Our Flowers Are The Sword And The Dagger", que j'apprécie particulièrement. Cette phrase est tirée d'un poème, attribué au neveu du prophète de l'Islam, d'une véhémence et d'une beauté qui m'ont marqué.
Il y avait plusieurs guests sur le premier opus, avez-vous invité de nouveaux participants ? Si Non, pour quelles raisons ?
BST: Aucun, cela ne s'est tout simplement pas fait. L'idée d'avoir des invités me plait assez, mais ce n'est pas non plus quelque chose qui se doit d'être systématique à mon avis.
Peux tu décrire le pochette de cet album, correspond-elle aux paroles de ton disque ou est-ce un choix visuel, avez-vous travaillé en collaboration avec l'artiste qui a réalisé la pochette ?
BST: Il y a en vérité deux pochettes, l'une est présente sur le fourreau, et l'autre sur la couverture du livret, ainsi que sur le vinyle. Cette dernière est d'ailleurs pour moi la véritable pochette de cet album. L'ensemble de l'artwork a été réalisé par David Fitt, talentueux artiste Parisien qui a par ailleur travaillé par le passé avec Temple Of Baal, Aosoth, Secrets Of The Moon, etc.. Nous avons en effet beaucoup échangé d'idées pour obtenir quelque chose qui lui permette de s'exprimer pleinement, tout en étant cohérent avec la vision que j'avais en tête, et cohérent avec les textes.
La pochette du fourreau mélange des gravures, dont une représentation d'Abel et Caïn, et des photos d'archives montrant des amoncellements de cadavres, prises lors de divers génocides (Rwanda, et Arménie, si je ne me trompe pas). Cette représentation suit la logique de l'album qui montre la nature divinement destructrice de l'homme, créé à l'image de son créateur, une entité ayant l'apparence de la Mort déifiée.
La deuxième pochette est assez simple, et montre un sigle religieux et totalitaire, qui schématise une l'idée sus-citée.
Le disque est une vraie autoproduction qui a été enregistré au BST Studio, et le mastering réalisé au Vamacara Studio de HK. Est-ce un choix avant tout économique ou pensez-vous être les mieux placés pour produire votre musique ?
BST: En vérité les deux sont liés. Nous ne bénéficions pas de moyens importants pour enregistrer nos albums, et nous avons la possibilité d'obtenir un résultat très convenable, tout en restant maitres du processus. Avec nos moyens, nous pourrions difficilement nous payer les services de quelqu'un en qui nous pourrions avoir une confiance absolue.
Si nous avions le choix, il y a bien certains producteurs Anglais ou Scandinaves chez qui nous irions... Dans l'immédiat, les services de ces gens sont bien trop onéreux pour notre petit budget.
Quels sont les elements qui ont le plus influencé TOOA sur "The Sword And The Dagger" autant d'un point de vue des paroles que musicalement ?
BST: Au niveau des paroles, je m'inspire principalement des textes religieux, de l'Histoire, de certains courants ésotériques, et parfois de ce que l'actualité peut me faire ressentir.
Les influences musicales sont assez variées, cela va de Behemoth, Dissection, Slayer, Watain, Deathspell Omega, à des choses plus martial ambient comme Sophia, In Slaughter Natives...
Quelle sera l'actualité de TOOA pour 2015 ?
BST: Nous essayons de booker un maximum de dates, dans la mesure où les conditions permettent de donner un concert de qualité.
Les promoteurs intéressés peuvent me contacter à bst.balrog@gmail.com .
Tu as été très actif au sein de multiples groupes dans ta carrière. Quels sont les 3 albums dont tu es le plus fier ?
BST: Je dirais, sans ordre particulier, cet album ci, et les deux derniers AOSOTH en date, qui m'ont permis d'exprimer pas mal de choses très fortes.
Qu'en est-il de l'actualité de tes autres projets ?
BST: AOSOTH sortira cette année deux split EPs, la composition du cinquième album a débuté. GENITAL GRINDER est toujours en activité, même si les choses avancent moins vite pour des raisons professionnelles et familiales.
D'autres projets sont en gestation ou en stand-by...
Quels sont les albums qui tournent en boucle chez toi ?
BST: J'écoute des choses assez variées, pour ce qui est des sorties récentes assez mainstream, j'aime bien le dernier Marduk, j'ai adoré le dernier Bloodbath, mais ces derniers temps je fouille pas mal à droite à gauche dans des choses que je connais moins, certains trucs de hardcore underground par exemple, comme Coke Bust, ce genre de choses.
J'essaye de changer de style régulièrement pour m'inspirer de choses nouvelles, et ne pas me lasser, ce qui n'est pas toujours évident.