Val - BETRAYING THE MARTYRS - TRACK BY TRACK par VSGREG - 5255 lectures
BTM a sorti son second opus chez Sumerian Records cet été sans obtenir de grosse exposition en France. VS vous propose de revenir sur PHANTOM via un track by track




Titre de l'album :
Beaucoup de paroles sont en rapport avec la mort et le souvenir. Les morts restent vivants à travers nous, à travers nos souvenirs. De même on parle beaucoup d'histoire de jeunesse, de lieu où nous sommes nées et partis qui ont ensuite changés. On se souvient de ces endroits tel quel mais on peut dire qu'ils n'existent plus. PHANTOM c'est tout ça, PHANTOM c'est notre mémoire, notre passé, des personnes, des lieus, qui nous ont aidé à devenir ce que nous sommes, ils ne sont plus là mais ils restent en nous nous servant de repères, de guide.


Artwork :
Elle représente le titre de l’album, un souvenir, incertain, fantomatique. On a travaillé avec Daniel McBride qui avait déjà fait la version US de la pochette de Breathe In Life. Il était venu avec différentes idées mais ce « fantome » était celle que nous préférions.




Production / Studio :
L’album a été enregistré en grande majorité dans le studio de Lucas :guitare, basse, piano, voix. Ensuite nous avons enregistré la batterie au Quasar Studio à Rouen. Ensuite Sumerian nous a demandé de venir à Los Angeles pour enregistrer un maximum de voix avec eux. Cette expérience était vraiment enrichissante, c’était la première fois que quelqu’un d’extérieur s’ajoutait au processus d’enregistrement et de création dans le groupe. Sumerian n’était pas là pour changer notre style ou nous dire quoi faire, ils nous proposaient des idées pour rendre les morceaux plus efficaces. Ça pouvait jouer sur la structure d’un morceau, d’une ligne de chant, une petite modification sur un riff, à nous de dire si leurs idées nous plaisaient ou pas. Nous avions toujours le dernier mot !


Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
On a écouté Infant Annihilator, Black Tongue, The Reign Of Kindo, Slipknot, Dirty Loops, Jamiroquai, Booba (notre ingé son est un grand fan), Kharis (notre ingé light est un gros fan), Vivaldi, Bach, Stromae. On a joué à Gods of War, Castlevania Lord of Shadows, un fan nous a offert GTA V qui s’est transformé en simulateur de patates, Hearthstone, On a regardé Game of Thrones (on a même joué à une soirée game of throne en australie), Breaking Bad, Martyrs, The Dark Knight, les 30 premières minutes de Tetsuo.


Track by Track :
Jigsaw.

Le nom de preprod était 94sisi. C’est l’un des rares titres patchwork de l’album. Beaucoup de riffs différents, beaucoup de changement de tempo et de signature. C’est le premier titre que nous avons joué en concert, l’intro est tellement violente: il fallait la jouer en live ! Ce morceau parle de la vie via une métaphore de puzzle. On avance en trouvant des pièces au fur et à mesure sans avoir aucune idée du dessin général, on doit continuer, agencer les pièces au mieux

Where the world Ends.
Le nom de préprod était trucmuche (on est très fort pour les titres.) Nous n’arrivions pas à trouver de fin pour ce morceau que l’on pensait finir en fade sur le solo de fin. Mais Mark a aidé à trouver cette fin ultra violente. Les paroles ont été composées entre deux tournées US. Nous venions de finir le Mayhem et il fallait rejoindre le AllStar qui commençait de l’autre côté du pays. Nous avons traversé tout le pays en 3 jours avec la route 66. Cette chanson est très vite devenue l’une de nos préférées, on sentait qu’elle avait un potentiel single assez important.

Walk Away
Celle-ci s’appelait Fraise car… on mangeait des fraises à ce moment-là. C’est une des toute première compo que nous avons travaillé. Elle fait partie avec Jigsaw des chansons complexes de l’album (et encore on l’a simplifié à la base c’était bien pire et partait dans tous les sens encore plus). La montée d’un ton final a provoqué un violent débat au sein du groupe (« les lacs du conemara…. ») certains trouvaient ça bien trop p….pop. Au final les pro montée ont gagné. Notre conducteur de l’époque Bastos (As They Burn) nous avait convaincu avec une phrase épique faisant référence à Céline Dion.

Let it go
Avant une répète Victor était allé voir La reine des Neiges. Il a commencé à jouer le titre pour s’amuser, on a tous rigolé en la jouant ensemble. On cherchait une reprise à faire depuis longtemps et on s’est amusé à faire celle-là. On a tellement aimé qu'on a décidé de développer le morceau et de l'intégrer à l'album ! On voulait la mettre en bonus track mais au final Sumerian a tellement aimé aussi qu’ils ont voulu la mettre dans la tracklist. Bien qu'étant une reprise, on en a fait un vrai morceau de BTM, avec tous les éléments sonores qui nous caractérisent !

L’abysse des anges.
Son nom de preprod Basstap. Valentin s’amusait avec une ligne de tapping pendant les balances d’une tournée. On lui a demandé de l’enregistrer mais évidemment il ne s’en souvenait plus haha. On a réussi à lier avec ce morceau deux compos, on a collé la ligne de basse sur une compo très post rock qu’avait fait Lucas, on a réarrangé le tout et voilà. Ce morceau s’est retrouvé finalisé très rapidement. On a longtemps hésité à mettre du chant dessus. Au début ce morceau était vu comme un interlude, mais au final on s’est retrouvé avec un morceau de plus de 3 minutes. On a préféré le garder instrumental pour avoir cette instant de calme et de mystère sur l’album.

Phantom (Fly away)
C’est une des chansons les plus énervées de l’album, beaucoup de riff rapide et groovy. Nous étions en studio à LA avec Sumerian, Gus et Diego de Volumes avec qui nous sommes devenus amis en tournée sont venus nous dire bonjour. Gus est entré au moment où Aaron était dans la cabine en train d’enregistrer Phantom. Il a écouté et bien aimé, en rigolant nous lui avons demandé si il serait chaud pour chanter dessus il a tout de suite dit oui et enregistré son featuring en 5 minutes. C’était très drôle. C’est une chanson qui parle de quitter sa ville natale, d’échapper à une routine horrible, d’où le final instrumentale aérien qui renvoie à l’évasion et à la découverte.

What’s left of you.
Le premier riff de ce morceau est certainement notre préféré de tout l’album. Ce riff de Baptiste a été enregistré pendant nos derniers jours aux US après 2 mois de tournée. Il synthétise tout ce que nous avons vécu et vu pendant ces deux mois à tourner avec Slipknot, Slayer, Suicide Silence… C’est un riff violent, énergique fait pour le live qui incite à sauter dans tous les sens. Au niveau des paroles, c’est une chanson assez personnelle qui parle de trouver sa voie en l’absence de figure paternelle.

Afterlife
Victor s’était amusé tout seul de son côté à faire un morceau orchestral, se faisant plaisir niveau piano. A la base c’était un morceau de piano mélancolique mais au fur et à mesure il a rajouté des orchestrations ce qui a complétement transformé l’interlude. Son nom de preprod était comté… car Victor mangeait du comté… (on a beaucoup d’imagination.)

Legends never die
Un morceau très important pour nous. Nous sommes devenus amis avec Suicide Silence sur le All Star 2012. Nous avions demandé à Mitch le chanteur si il voulait bien faire un featuring sur ce morceau, il était d’accord nous étions aux anges mais le lendemain nous apprenions qu’il était mort suite à un accident de moto. Nous avons refait entièrement les paroles pour lui dédier ce morceau, qui au final symbolise l’album. Those who truly lived will never die, the memories you left us will keep you alive. C’est aussi la toute première chanson que nous avons composé. Nous étions aux US sur notre première tournée, accueillis chez des fans un peu étrange dans un mobilehome perdus dans les collines, Baptiste a enregistré ce lead qui est devenu la première note enregistrée de Phantom

Your Throne, our Kingdom
Cette chanson est l’une des plus anciennes aussi. Elle s’appelait Speechless car Victor venait de se faire opérer des cordes vocales et ne pouvait pas parler. Elle parle de l’amitié, d’aider ses amis, d’être la quand ils sont dans le noir. C’est aussi une chanson sur l’amitié qui nous lie tous dans le groupe, nous nous sommes serrés les coudes, entraidés à affronter les moments difficiles de chacun pour être la aujourd’hui

Closure Found
Au niveau des paroles cette chanson fait suite à Love Lost sur Breathe In Life. Elle clôt l’histoire commencée dans Love Lost, la trahison d’une amitié. A la base se morceau s’appelait Blackito par rapport à son intro très Black Metal. Le final ambiant a été arrangé par notre ingé son Théo. Nous voulions finir l’album sur une note un peu planante et moderne.
Auteur
Commentaire
Nem Vapeur
IP:2.3.21.126
Invité
Posté le: 17/09/2014 à 16h10 - (1318)
Ah ah MDR le morceau de Disney, c'est pas mal fait en plus

Leviakill
IP:109.23.165.175
Invité
Posté le: 18/09/2014 à 20h00 - (1319)
Tout s'explique pour let it go, j'ai eu des doutes sur vanne ou pas vanne quand même!

Velvet Kevorkian
Membre enregistré
Posté le: 23/09/2014 à 02h05 - (1325)
Je pige mieux le Let It Go maintenant.



metal49
IP:82.127.101.141
Invité
Posté le: 23/09/2014 à 13h24 - (1326)
pouver vous mettre rammstein ou les berurier noir sa serait coul


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