Sotää - ODIUM - TRACK-BY-TRACK par ZESNAKE - 4147 lectures
A Nice, il n'y a pas que le sable, la mer, les palmiers, les hôtels et la promenade des anglais, il y a aussi des groupes de Black Metal. Existant depuis 2007, ODIUM a développé un Black Metal brutal et virulent, baptisé "Hostile Brutal Black", qui n'est pas loin de son paroxysme à l'aide du deuxième album du groupe, The Monolith Of Hate. ODIUM a un profond dégoût pour l'humanité et il compte bien le faire savoir, en propageant son message à l'aide d'un Black Metal violent et haineux. En attendant sa distribution par un label, VS vous propose de découvrir The Monolith Of Hate, le second album d'ODIUM par le biais d'un stream et d'un Track-by-Track concocté par le groupe.

L'album sera disponible à partir du 11 juin via Funeral Ends Productions

Vous pourrez le commander sur http://odiummerch.bigcartel.com








Titre de l'album :
Le concept est assez ancien, il est parti d'un commentaire sur le style que nous pratiquons, il avait été qualifié de "monolithique". On s'est dit que « Monolith of Hate » serait un bon nom pour un album et c'est parti de là.

Nous avons ensuite réfléchi à la constitution de ce disque, à ce que nous voulions exprimer. On voulait éviter de tomber dans la narration d'une histoire mais en même temps nous voulions essayer de tenir une cohérence sur tout l'album.

Cette cohérence tient surtout dans les ambiances et les textes plus que sur des thèmes musicaux qui reviennent dans les morceaux comme sur un concept album classique, mais dans l'ensemble nous pensons avoir réussi faire quelque chose d'uni et de massif: un monolithe de haine.


Artwork :
Le monolithe était imposé d'office par le nom de l'album, la question était « qu'est ce qui peut vraiment représenter la haine, lui donner une apparence et l'incarner ? ». On a alors eu l'idée d'un monolithe composé de cadavres, comme une compression de césar réalisée avec des corps humains. C'est le monument ultime qui dans un dernier élan de lucidité, pourrait être élevé à la gloire de la haine et la rage humaine : Un amas de corps enchevêtré sur fond de désolation laissant un message à la postérité, « voila ce que nous étions et voila ce dont nous étions capables ».

Au final, ce « monolithe de haine » a un double sens. Il figure sur la pochette en tant qu'entité propre, comme monument ; mais c'est également tout l'album qui est ce monolithe de la haine : chaque morceau étant un corps, comme sur la pochette, une partie d'un tout. Ils sont tous différents, ils sont tous haineux ; et tous s'imbriquent les uns dans les autres pour former le monolithe.

L'artwork a été réalisé par Metalex de Retrographix, un ami qui a déjà réalisé de nombreux travaux pour beaucoup de groupes du Sud Est de la France (Svart Crown, Darkenhold, Artefact, XCIII, …).


Production / Studio :
Nous avons longtemps réfléchi à la couleur du son dont nous avions besoin. Nous sommes résolument ancrés dans l'esprit du black métal à l'ancienne : pour nous, le BM est violent, rageur, farouche et passionné. Il ne doit pas non plus évoluer pour l'évolution : nous ne rajouterons jamais de l'accordéon, des claquettes ou je ne sais quoi d'incongru dans notre musique pour être à tout prix original. Cela dit, nous ne voulions pas avoir un son crade à l'ancienne non plus. Les précurseurs avaient un son dégueulasse résultant certes, d'une forme de protestation, mais surtout d'un manque de moyens techniques et financiers : Les studios professionnels coutaient très cher et le home studio était très limité.

Nous voulions un son massif et puissant, à l'image du message que nous passons, mais aussi organique et naturel. Dans notre recherche d'un studio, qui soit à la fois abordable financièrement (soyons honnêtes) et qui soit capable d'aborder techniquement notre musique, nous avons fini par rencontrer chez nous, à Nice, l'ingénieur son qui nous correspondait et qui nous permettrait de réaliser notre Monolithe. Il a parfaitement su comprendre nos problématiques et nos exigences, il à réussi a nous donner un son agressif mais propre, froid et profond, puissant mais naturel. Sans recalage, sans trigger. Le résultat est pour nous totalement satisfaisant.

L'album à été enregistré et mixé par Sebb de StudioArtMusic à Nice et masterisé par Thibaut Chaumont de Deviant Lab à Poitiers.


Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?
Le BM est un art de vivre et une manière particulière de voir le monde ; il ne peut pas être dans le figuratif et le pillage des écrits de Tolkien ou de n'importe quel auteur ; et nous ne sommes pas, du moins consciemment, influencés par ce que nous lisons ou regardons comme films et encore moins par des jeux.

Nous sommes ancrés dans le réel, dans la vie de tous les jours : la vraie vie des Hommes dans le monde pourri créé par les Hommes, c'est ça notre unique source d'inspiration et d'influence ! Odium ce n'est pas du chiqué, c'est vrai et pur ! Nous ne faisons pas semblant de ne pas aimer l'humain, c'est une vraie haine que nous lui vouons et nous nous réjouissons de cette fin qui semble imminente.

Pour ce qui est des influences musicales, nous nous efforçons de traquer et d'éliminer toute ressemblance avec d'autres groupes. Nous estimons nous, ne pas être influencés par Marduk ou Dark Funeral, mais nous ne pouvons pas empêcher les gens de nous comparer avec ces groupes. Ca blast, c'est violent et ça va vite, point ; les ressemblances s'arrêtent là.


Track-by-Track
Note : Concrètement l'album peut être coupé en deux parties : La première compile les prequelles du Monolith, c'est-à-dire tous les évènements passés qui nous ont amené à ce point de l'histoire, de notre histoire, à ce moment critique où tout basculera. La deuxième partie est le quadritptyque du monolithe, la description de la fin de notre monde telle qu'elle va se produire.


"Procreating Insanity"
Pour le morceau d'ouverture nous ne voulions pas faire d'intro, il fallait rentrer dans le vif du sujet brutalement, tant au niveau de la musique que du texte. Il traite de la manière dont nous voyons les gens, comme des malades mentaux et le malaise que cela nous inspire. (Sotää)


"The Last Dawn"
Bien qu'elle puisse être prise tout à fait séparément, cette chanson est la continuité de Proceating Insanity. Elle aborde le même thème, mais sous l'aspect physique et organique de nos comportements. En mettant à nu ces comportements et en les décrivant froidement, ils apparaissent sous leur véritable nature : répugnants, sales et travestis. Le monde pue, il sent le foutre et le sang, la merde et le détergent. (Ozrib)


"Decade"
Evoquant la fin prochaine de l'ère des Hommes, c'est un morceau très rapide et dévastateur, à l'image de ce que sera la fin de notre monde, dans le fracas assourdissant de la guerre de tous contre tous. (Ozrib)


"Demiurgic Pulse Of Eradication (emphatic level : zero)"
Si l'homme est fait à l'image de dieu, alors dieu est à l'image des hommes : vicieux et cruel. Ce morceau un peu particulier, plus mid-tempo, traite de ce paradoxe religieux et cette conviction : Si un dieu existe, alors il ne nous aime pas. (Ozrib)


"Bipolar Disorder"
Un texte personnel, en forme de memento mori, décrivant l'ambivalence des sentiments que l'on éprouve alors que l'on cherche sa place et une raison de vivre dans un monde qui nous rebute. Etre partagé entre le dégout, le vide, la passion et la volonté de ne pas vivre inutilement. (Sotää)


"The Reign of Those Who Die"
Ce morceau est le plus ancien de l'album, le concept est différent mais reste le plus versatile de l'album.


"Altar of Chaos"
Un morceau instrumental, parce que parfois, de simples hurlements valent plus qu'un texte étayé. Déstructuration et violence alternée construisent cet autel du Chaos (Sotää).


"Overture"
C'est une intro permettant de sceller le commencement, le début de la fin clamé par la foule dansant au bord du gouffre, enivrée du souffre qui nous appelle, les hurlements de douleurs étouffés sous les hosannas.


"The Monolith of Hate"
Titre éponyme que vous découvrirez et argumenterez par vous-même, gardons un peu de mystère.


"Until the Nations Fall"
Comme son nom l'indique, c'est la chute des nations, le moment où les gouvernements ne peuvent plus maintenir les faux-semblants et où la vérité est éclatante : nous sommes perdus et nous l'avons toujours été. La honte et la perversion inscrites dans nos gènes et dans notre destinée, la peur et la foi finissent de nous diviser et de nous enfoncer.


"Legio XCVI Ferrata"
Nous sommes légion et nous portons le fer.


"Legiones Odii"
Une armée d'inconnus, de gens ordinaires et sans histoires qui s'éveillent et font face à la simple et froide vérité ; ils propagent le message ultime de la lucidité : nous sommes inutiles et sans but, nous sommes nuisibles et nous devons tous être exterminés. Nous ne valons pas mieux que vous, nous sommes aussi mauvais et nous nous exterminerons aussi jusqu'au dernier.


"Into the Void"
Le calme avant la tempête, une dernière bouffée d'air frais avant que le napalm s'enflamme.


"Grand Final"
La fin de notre monde, la fin de tout ce qui existe puis après rien, ou un écho lointain.




Auteur
Commentaire
pezzini
IP:79.82.0.198
Invité
Posté le: 17/05/2013 à 16h44 - (654)
putain il sort quand!!!!

tata
IP:86.75.30.211
Invité
Posté le: 23/05/2013 à 15h20 - (660)
Dans quelques jours !!!!! début juin

pezzini
IP:93.9.54.43
Invité
Posté le: 26/05/2013 à 00h55 - (663)
aaahh enfin!! merci!!

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