A l'occasion du premier anniversaire de la sortie du premier album du groupe, VS-webzine fait le bilan avec le combo parisien !

Salut les gars, c’est votre première interview pour VS webzine depuis la création de votre groupe. J’ai pas mal de questions à vous poser sur les deux dernières années, les tournées, la sortie de l’album, les changements de line up, le prochain album etc...
Mais pour commencer, merci de vous présenter et de présenter votre groupe.

Victor : Salut moi c’est Victor.

Baptiste : Et tu joues quoi ?

Victor : Ah oui… (Rires), je joue du clavier et je chante dans BTM.

Baptiste : Moi c’est Baptiste et je joue de la guitare.

Valentin : Moi c’est Valentin, je joue de la basse et je bois de la bière dans BTM.

Victor : BTM est un projet qui née fin 2008.On a sorti un morceau en 2009, un premier EP fin 2009.ON a fait plusieurs tournées en France et en Europe grâce à ce premier EP. Suite à ça on à singé notre premier album chez Listenable record pour l’Europe et Sumerian Record pour les Etats Unis. A la suite de cette signature on est parti en tournée tout l’année qui vient de s’écouler et cet album a pile poil un an, d’où l’anniversaire ce soir. On a passé une année merveilleuse, on à fait a peur près 200 concerts en 10 mois, on a vécu des choses folles, on a pris plein d’expérience et on est là ce soir devant notre public pour fêter ça.

Comment caractériseriez-vous votre style de musique ?

Baptiste : C’est du métal ! Apres, si vous aimez bien les étiquettes, on peut dire que c’est du Deathcore progressif orchestral symphonique, tout ce que tu veux ! Mélodique car il y a du chant clair, extrême car il y a pas mal de Blasts et aussi un peu de Black métal !

Valentin : Et des refrains Pop !



Apres pas mal de line up différents, pouvez-vous me présenter le line up actuel à part vous?

Victor : Et bien à part nous trois, qui sommes les fondateurs du groupe, les trois autres sont des nouveaux. Lucas (guitare) et Aaron (chant) sont arrivés en même temps dans le groupe, ils ont pris la place d’Eddy et Fabien, il y a à peu près 1 an et demi, alors que nous étions encore en tournée pour l’EP. Plus récemment, il y a 4 mois, nous avons accueilli un nouveau batteur, Marc, qui nous vient de Saint Petersburg en Russie.

Comment avez-vous rencontré Marc ?

Victor : En tournée, tout simplement.

Valentin : Je pense que l’on peut raconter en entier cette histoire qui est plutôt singulière. Sur la toute première tournée Européenne que l’on a faite, on croise en Belgique un groupe qui s’appelle My Autumn, un groupe Russe. Déjà ça, ce n’est pas courant comme situation. Et Donc, Marc était à l’époque le batteur de ce groupe et on l’a tout de suite trouvé phénoménal !
Le lendemain on fait une date en Angleterre et le chanteur du groupe d’ouverture était Aaron ! Sur cette seule tournée, en deux jours seulement, on a rencontré deux des trois nouveaux membres de BTM.

Etaient-ils déjà dispo lors de l’intégration dans BTM ou alors jouaient-ils encore dans d’autres groupes qu’ils ont quitté pour faire cette aventure ?

Baptiste : Il faut savoir, dans le cas de Marc, qu’il a quitté 7 groupes dans lesquels il jouait, sa famille, sa copine, ses amis, son pays, tout ça pour venir jouer dans BTM ! En ce
Moment il vit chez moi. Idem pour Aaron qui a tout quitté pour venir jouer dans BTM.

N’est il pas trop dur de garantir une certaine cohésion avec un line up qui a constamment évolué au fil des mois ? (par rapport aux relations entre les gens, la compo d’un prochain album)

Victor : Bien au contraire ! Quand on castes des musiciens extrêmement doués pour faire un groupe, on évolue avec eux, musicalement et affectivement. Au fur et a mesure que le groupe grossit, certaines personnes se rendent compte qu’elles ne sont pas faites pour cette vie très particulière et difficile, c’est pourquoi certaines personnes qui avaient un plus grand besoin de passer du temps chez eux ont préféré partir du groupe. Du coup, les personnes que nous avons trouvé pour les remplacer savaient très bien, dès lors de l’audition, que c’est ce type de vie qu’elles allaient devoir adopter. Tout le monde s’est donc retrouvé sur la même longueur d’onde est c’est donc un ciment fort pour la cohésion du groupe, de savoir que tout le monde va dans le même sens.

Valentin : Le fait que Marc et Aaron soit étrangers n’est pas si étrange que ça car il est dur en France de trouver des gens capables de s’investir à fond dans un projet audacieux qui, au départ n’est pas suffisamment bien payé et qui amène à des conditions de vies un peu précaires parfois.

Victor : Musicalement parlant, en plus, je n’ai jamais croisé en France un chanteur qui a le charisme, le flow, la voix de Aaron, et pareil pour Marc.

Quelles sont les influences musicales des membres de l actuel line up ? (Métal ou pas)

Victor : On a tous des influences très variées et on a essayé de les marier intelligemment de manière à ce que l’album plaise a tout le monde, que chaque musicien qui écoute l’album en soit content, et je pense qu’on a réussi se pari. Concernant mes influences, en métal je dirais Dimmu Borgir. Du fait que je compose du clavier, je suis très influencé par la musique classique, des compositeurs tels Vivaldi , Bach, et plus récemment par Danni Elfman, qui est un grand compositeur de musiques de musique et qui a fait entre autre les ¾ des Tim Burton et aussi la mélodie de Requiem for a dream….

Valentin : Faux, pour Requiem for a dream, il s’agit de Clint Mansell…Et pan ! (rire général)

Baptiste : Dans le métal je dirais Born of Osiris, Gojira et Metallica.

Valentin : Je suis le old school de la bande. J’écoute beaucoup de death style Cannibal Corpse .En dehors du métal, je suis fan de Devin Townsend, Pink Floyd…

As-tu d’ailleurs écouté le dernier album de Townsend ?

Valentin : Oh oui !! Mais j’avoue que ce n’est pas mon préféré. Son live en revanche, où il joue deux de ses 4 albums par soir est juste hallucinant. Il se retourne vers sa choriste et lui dit « Bon on va jouer ce morceau, on l’a répété que deux fois », et là le mec fais le truc à la perfection…Enorme !

Effectivement c’est un Monsieur !

Valentin : Il y va fort !

Tellement fort que ça lui a couté ses cheveux.

La sortie de votre premier album « breathe in life » à sonné un réel changement pour vous en terme de notoriété. Qui à composé cet album ? Est ce l’œuvre d’une seule personne ou l’œuvre de tous les musiciens présents lors de l’écriture de cet album ?

Victor : C’est assez compliqué. Marc est arrivé bien après la sortie de l’album donc non il n’a pas participé. Lucas est arrivé vers la fin de l’enregistrement, il a donc ajouté quelques lignes, fais ses solos mais l’album était a quasiment 90% fini. Concernant Aaron il a énormément apporté car, même si la musique était composée, tout restait à faire pour les paroles. Il a donc amené sa voix, son flow, son petit truc en plus, il a énormément travaillé sur ses parties. Le plus gros de la compo a été faite par nous trois (NDLR : Victor, Baptiste et Valentin, les membres fondateurs).



Comment avez vous vécu les changements depuis cet album ? De passer de petites salles a des tournées européennes et US en premières parties de groupes prestigieux, d être encensé par la critique etc… n est il pas trop dur de garder les pieds sur terre ?

Baptiste : Je ne dirais pas qu’on a tout, car on a fait ses dates (200 en 10 mois) dans des conditions assez difficiles. Dormir a même le sol dans un Van, pas d’eau au réveil…

Victor : Si tant est que tu décolles un peu, les conditions te font vite redescendre sur terre.

Valentin : La première tournée US, qu’on a fait avec Born of Osiris, c’était « J’irai dormir chez vous », vraiment ! On mettait des affiches dans la salle de concert pour trouver des hébergements chez l’habitant à la nuit. Pour le Mayhem festival, on a joué devant 10 000 personnes, super cool ! Mais une fois rentré dans le Bus, on était 24 dedans, serrés comme des sardines ! On a appelé ça le Slave Ship (Bateau d’esclave), il y avait des Français, des mexicains, des Russes, tous dans le même bateau ! Il n’y a qua regarder les autres groupes qui jouent à ce festival pour vite stopper nos prétentions, je parle par exemple de Slayer. Quand on les voit on se dit « Bon y’a encore du boulot ».

N’est-il pas trop dur, en tant que musicien, de se dire qu on va devoir faire mieux qu un album déjà énorme pour contenter la critique et les fans qui attendent tous de pied ferme un album encore meilleur ?

Victor : Difficile non, au contraire ! Pendant un an on a tous beaucoup évolué, on a appris beaucoup de choses, on a rencontré des gens, du coup on est très impatient de retourner à la maison pour composer. On a écrit beaucoup de ce nouvel album sur la route, en tournée, sur nos pc, en jouant de la gratte comme on pouvait avec le peu de place qu’on avait. Pour ma part je suis plus excité qu’apeuré.

Valentin : Le fait d’avoir déjà un premier album est très important car on a une base solide. On sait la différence et l’évolution qu’il y a eu entre l’EP et le premier album, donc on sait dans quelle direction aller pour le second album.

Victor : L’album est déjà à 70% pré produit. On va sortir une première chanson début janvier et l’album pour le mois de Mars.

Durant les derniers mois, vous n’avez eu de cesse de partir a travers le monde pour faire énormément de dates, vous revenez d’ailleurs des US. Prendre la route à raison d une date par soir, n’est ce pas crevant et routinier ? Chaque soir dans une ville différente, ne pas avoir de temps pour visiter, passer sa vie dans le tour bus etc….
Est ce que là vous vous dite que vous avez besoin d un break à ce niveau?

Victor : Honnêtement, c’est quand même une vie qu’on a voulu, une vie pour laquelle on s’est battu, pour laquelle on a sacrifié pas mal de choses et maintenant qu’on y est, depuis un an donc le début de l’aventure, on est juste très heureux d’être là, on savoure chaque moment car ils sont tous magiques. Evidemment que les conditions sont dures, fatigantes, épuisantes, mais voilà, je m’interdis de me plaindre tellement je sais que nous sommes privilégies .Je dirais pas qu’on est totalement chanceux, car on a énormément bossé pour en arriver là, mais oui, y’a une petite part de chance.

Baptiste : Je dois avouer qu’après un mois et demi de tournée, la Bouffe française a commencé a bien nous manquer ! Saucisson, baguette, fromage...(Rires).Aux US, tu dois bouffer des burgers tous les jours ! C’est cool les deux premières semaines mais après tu en as vite marre !

Et aux UK, c’est les fish N Chips….

Valentin : Aussi, ce n’est pas bon non plus…

Victor : En Angleterre y a rien de bon sérieux ! (rires) A la rigueur les traiteurs chinois de Londres !!

Valentin : Le vrai souci c’est qu’en tournée, on te donne 5 Dollars par jour pour manger, donc pour ce prix-là tu as des Burgers, du tout prêt. Exemple pour 1 dollar tu as un hamburger ou deux bananes !! Ça coute plus cher d’acheter de la nourriture à cuisiner, type des pâtes et de l’huile d’olive, que d’acheter du fast food.



Quels sont vos projets dans les mois à venir ?

Victor : On a quelques dates jusqu’à décembre. On a pas mal travaillé avec Garance pour faire des dates en France. On a aussi des dates un peu partout en Europe. Demain on prend l’avion pour aller en Suède. On va avoir un peu de Russie, un peu de Hollande, d’Allemagne...

Baptiste : Ce sont vraiment des dates uniques, sur un week end. Là, le but est vraiment de se focaliser sur l’album.

Victor : On a refusé toutes les tournées qu’on nous a proposé jusqu’ a janvier. Déjà d’un point de vue marketing il aurait été ridicule de rejouer aux mêmes endroits, le même set, devant les mêmes personnes. On a tous envie de se concentrer sur l’album pour le sortir et repartir en tournée en conservant le même rythme que ces 10 derniers mois .Autant de dates voir plus ! Quand on est tous rentré à la maison à l’issue de la tournée US, je suis resté une semaine chez moi et une semaine chez mes parents et voilà, j’étais reposé et je n’avais qu’ une seule envie, repartir en tournée !On a tous , quand même , des petites choses à côté de BTM. Avec Baptiste et Aaron nous avons monté une agence de management. On aide les petits groupes français à se faire connaitre. Lucas est producteur, il enregistre des groupes, il enregistre des musiques pour des séries. C’est vraiment un mec qui passe son temps à écrire de la musique.

Valentin : Perso, je fais du design .J’ai fait le design de l’album, et à partir de là pleins de gens sont venus vers moi pour me proposer du travail dans le design.

Victor : Même en tournée, sur la route, on essaye de s’occuper ! Marc donne des cours de batterie depuis qu’il est à Paris.

D’ailleurs n y a til pas une ou des videos qui circulent sur le net sur un certain contest de batterie entre Marc et d’autres batteurs ?

Valentin (petit sourire aux lèvres) : On n’a pas encore posté ça ! Mais bon, j’ai les vidéos sur mon téléphone ! C’est un très beau battle qu’on a fait avec les différents batteurs de la tournée US et Marc.Ca devrait être posté sous peu.

Que peux t on vous souhaiter pour la suite ??

Victor : La même chose ! On est conscient qu’on est un tout petit groupe à l’échelle internationale mais voilà, la route est devant nous, on est sur la pente montante, alors on travaille d’autant plus dur pour aller de l’avant et faire progresser le groupe.

Une dernière chose a dire a l intention de vos fans français ?

Victor : On remercie nos fans français et encore plus les fans parisiens. Je suis ultra content d’être là ce soir. Fêter la première année de notre premier album avec notre publique. Il ne faut pas oublier que si on en est la maintenant, c’est grâce avant tout au public parisien qui nus a toujours soutenu et qui nous a fait connaitre. On va tous donner ce soir pour leur rendre ce qu’ils nous ont donné.