David (Chant) - VERDUN par SEB ON FIRE - 3255 lectures
VERDUN fait du doom. Je n'aime pas spécialement le doom. Mais j'aime VERDUN. Pourquoi? Parce que VERDUN ne fait pas que du doom. Parce que VERDUN ne fait pas du doom comme les autres. Parce que VERDUN le fait bien.
On va commencer par une petite présentation du groupe si vous le voulez bien?
Verdun est un groupe montpellierain né il y a maintenant deux ans. C'est Flo (basse) qui est à la base du projet. Quelques années auparavant, j'étais son colocataire et à l'époque on écoutait Cathedral, Electric Wizard et Reverend Bizarre en boucle dans sa Twingo, je l'ai naturellement rejoint pour assurer le chant. Il paraissait donc évident que Verdun serait un groupe aux influences Doom. On s'est alors mis à chercher des gens afin de compléter la formation. Donc au fil des soirées et des conversations le groupe s'est adjoint les services de Chris (guitare) Géraud (batterie) et Aurélien (guitare). C'est avec ce line-up que le groupe a commencé les répétitions. Flo a composé la majorité du EP de son côté, les autres membres ont par la suite amené leurs riffs, leurs idées et leurs arrangements.
Après quelques concerts pour roder les morceaux, on a enregistré notre EP « The Cosmic Escape of Admiral Masuka » avec Mathieu (Goodbye Diana, Practical Weapon) qui a fini par remplacer Aurélien à la guitare.
Verdun est un groupe montpellierain né il y a maintenant deux ans. C'est Flo (basse) qui est à la base du projet. Quelques années auparavant, j'étais son colocataire et à l'époque on écoutait Cathedral, Electric Wizard et Reverend Bizarre en boucle dans sa Twingo, je l'ai naturellement rejoint pour assurer le chant. Il paraissait donc évident que Verdun serait un groupe aux influences Doom. On s'est alors mis à chercher des gens afin de compléter la formation. Donc au fil des soirées et des conversations le groupe s'est adjoint les services de Chris (guitare) Géraud (batterie) et Aurélien (guitare). C'est avec ce line-up que le groupe a commencé les répétitions. Flo a composé la majorité du EP de son côté, les autres membres ont par la suite amené leurs riffs, leurs idées et leurs arrangements.
Après quelques concerts pour roder les morceaux, on a enregistré notre EP « The Cosmic Escape of Admiral Masuka » avec Mathieu (Goodbye Diana, Practical Weapon) qui a fini par remplacer Aurélien à la guitare.
On a eu la chance, seulement au bout d'un an d'existence, de faire la première partie d'Electric Wizard à la Secret Place de Montpellier. On a reçu un accueil plutôt bon et on a décidé de coucher nos trois morceaux sur CD. On a des morceaux assez longs donc on n'a pas senti la nécessité d'en enregistrer plus. C'est une autoproduction 100% DIY, nous avons la chance d'avoir des amis talentueux donc on les a fait participer. On a enregistré en deux jours avec Mathieu, c'est Nico Lebrun (öfö AM / les pédales Mazzette c'est aussi lui) qui a mixé le EP et Yohan Poncet qui l'a masterisé.
Qui est ce mystérieux Admiral Masuka? Quelle est son histoire et donc celle du EP ?
Suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986, une nouvelle humanité a lentement grandi dans les égouts de la ville fantôme. Pleins de haine et de rancœur, les « Fils de l'Atome » attaquent et massacrent les humains. Seul rescapé de ce génocide l'Amiral Masuka est traqué comme une bête. Il décide de fuir dans l'espace pour aller demander de l'aide à dieu. Mais plus le temps passe et plus l'oxygène manque....
Voilà l'histoire de Masuka développée sur les trois morceaux du EP. Si on développe : « Sons of the Atom » explique la genèse de ce l'on a appelé « the green plague ». Cette pandémie est le résultat direct d'une maladresse humaine. Les humains ont donné naissance à une nouvelle humanité qui les détruira... une sorte d'évolution macabre. Je ne me suis pas attardé sur une description des mutants ou des massacres, je préfère que chacun se fasse sa propre représentation de ce chaos. « Last Man Standing » décrit le calvaire de l'Amiral Masuka. Dernier homme sur Terre, il fuit les hordes vertes. Ce qui est mis en avant sur ce morceau c'est l'omniprésence du danger. Il peut se tapir dans n'importe quel coin et surgir à tout moment sous n'importe quelle forme. Masuka, épuisé, est sujet à des hallucinations qui le poussent à se rendre et à finir déchiqueter. On peut y voir une forme de sacrifice christique. Mais sa raison, son éducation et son honneur l'empêchent d'abandonner. Il quitte la Terre bien décidé à demander de l'aide à Dieu. « JAXA » est un long morceau en trois parties durant lesquelles Masuka manque de plus en plus d'oxygène et se pose de nombreuses questions. Il a des visions de son enfance. Le but de ce long morceau est bien sûr de mettre le doigt sur la question de l'existence de Dieu et de sa forme.
Suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986, une nouvelle humanité a lentement grandi dans les égouts de la ville fantôme. Pleins de haine et de rancœur, les « Fils de l'Atome » attaquent et massacrent les humains. Seul rescapé de ce génocide l'Amiral Masuka est traqué comme une bête. Il décide de fuir dans l'espace pour aller demander de l'aide à dieu. Mais plus le temps passe et plus l'oxygène manque....
Voilà l'histoire de Masuka développée sur les trois morceaux du EP. Si on développe : « Sons of the Atom » explique la genèse de ce l'on a appelé « the green plague ». Cette pandémie est le résultat direct d'une maladresse humaine. Les humains ont donné naissance à une nouvelle humanité qui les détruira... une sorte d'évolution macabre. Je ne me suis pas attardé sur une description des mutants ou des massacres, je préfère que chacun se fasse sa propre représentation de ce chaos. « Last Man Standing » décrit le calvaire de l'Amiral Masuka. Dernier homme sur Terre, il fuit les hordes vertes. Ce qui est mis en avant sur ce morceau c'est l'omniprésence du danger. Il peut se tapir dans n'importe quel coin et surgir à tout moment sous n'importe quelle forme. Masuka, épuisé, est sujet à des hallucinations qui le poussent à se rendre et à finir déchiqueter. On peut y voir une forme de sacrifice christique. Mais sa raison, son éducation et son honneur l'empêchent d'abandonner. Il quitte la Terre bien décidé à demander de l'aide à Dieu. « JAXA » est un long morceau en trois parties durant lesquelles Masuka manque de plus en plus d'oxygène et se pose de nombreuses questions. Il a des visions de son enfance. Le but de ce long morceau est bien sûr de mettre le doigt sur la question de l'existence de Dieu et de sa forme.
"Verdun", "l’Admiral Masuka", pourquoi avoir choisi des thématiques liées à la guerre pour créer l’univers du groupe ? Est-ce un sujet qui vous interesse ? L’envie de sortir des sentiers battus de l'occultisme ?
Flo a eu un flash pour le nom de Verdun qui colle vraiment avec le côté apocalyptique, sombre et dégueulasse de notre musique. Une fois le groupe formé, il nous a semblé évident qu'aucun de nos morceaux ne devraient avoir un lien avec la première guerre mondiale, nous ne voulions pas d'un « groupe-concept » autour d'un thème unique. Ce serait trop facile, on gardera ça pour le jour où on aura vraiment plus d'idées. L'univers de Verdun se situe plus aux confins du cosmos, entre Science-Fiction et métaphysique.
Flo a eu un flash pour le nom de Verdun qui colle vraiment avec le côté apocalyptique, sombre et dégueulasse de notre musique. Une fois le groupe formé, il nous a semblé évident qu'aucun de nos morceaux ne devraient avoir un lien avec la première guerre mondiale, nous ne voulions pas d'un « groupe-concept » autour d'un thème unique. Ce serait trop facile, on gardera ça pour le jour où on aura vraiment plus d'idées. L'univers de Verdun se situe plus aux confins du cosmos, entre Science-Fiction et métaphysique.
On remarque que vous abordez la guerre non pas sous on aspect « guerrier » comme peut le faire Bolt Thrower mais plutôt sur son côté désenchanté, héroïque, mélancolique et foncièrement triste. Cet aspect imprègne tout l’album et toute la musique du groupe.
La thématique « guerrière » n'est vraiment pas abordée frontalement des les textes. On laisse ça à Bolt Thrower, on ne pourra jamais faire mieux qu'eux sur le sujet ! Mais c'est vrai que le côté désenchanté et mélancolique imprègne ce que l'on fait.
On a toujours voulu garder cet aspect froid et lancinant du Doom mais sans forcément parler des thèmes traditionnels, de sorcières, de hiboux ou de druides. On cherche pas forcément à créer telle ou telle atmosphère dans un morceau. C'est le son qui sort de nos compositions. J'imagine que c'est le résultat d'années d'écoutes intensives de groupes dans le genre. On est des garçons très joyeux dans la vie mais la musique qu'on fait est triste...
La thématique « guerrière » n'est vraiment pas abordée frontalement des les textes. On laisse ça à Bolt Thrower, on ne pourra jamais faire mieux qu'eux sur le sujet ! Mais c'est vrai que le côté désenchanté et mélancolique imprègne ce que l'on fait.
On a toujours voulu garder cet aspect froid et lancinant du Doom mais sans forcément parler des thèmes traditionnels, de sorcières, de hiboux ou de druides. On cherche pas forcément à créer telle ou telle atmosphère dans un morceau. C'est le son qui sort de nos compositions. J'imagine que c'est le résultat d'années d'écoutes intensives de groupes dans le genre. On est des garçons très joyeux dans la vie mais la musique qu'on fait est triste...
Comment s’est passe la composition du disque ? Avez-vous d’abord trouvé le concept et l’histoire ou bien la musique passe avant toute chose ?
Comme je l'évoquais plus haut Flo a amené la majorité des riffs et structures ensuite les guitaristes ont rajouté leurs idées. Le concept et l'histoire sont ma contribution. Nous sommes de grands fans de rock progressif anglais : Hawkwind, Pink Floyd, King Crimson, Yes pour ne citer que eux. Pourquoi se frustrer à raconter une histoire sur un morceau alors qu'on peut la développer sur un album entier ! Peut-être est-ce l'influence du cinéma qui nous pousse à découper et à faire évoluer nos histoires de la sorte. En général, les morceaux se montent grâce à un échange. On a un riff, on le fait tourner, j'essaye des lignes de chant puis on voit quelle ambiance s'en dégage. En fonction de ça on l'agence de telle ou telle façon avec les autres riffs qu'on a en stock. Pareil pour la thématique du morceau, c'est la musique qui m'oriente vers une histoire.
Comme je l'évoquais plus haut Flo a amené la majorité des riffs et structures ensuite les guitaristes ont rajouté leurs idées. Le concept et l'histoire sont ma contribution. Nous sommes de grands fans de rock progressif anglais : Hawkwind, Pink Floyd, King Crimson, Yes pour ne citer que eux. Pourquoi se frustrer à raconter une histoire sur un morceau alors qu'on peut la développer sur un album entier ! Peut-être est-ce l'influence du cinéma qui nous pousse à découper et à faire évoluer nos histoires de la sorte. En général, les morceaux se montent grâce à un échange. On a un riff, on le fait tourner, j'essaye des lignes de chant puis on voit quelle ambiance s'en dégage. En fonction de ça on l'agence de telle ou telle façon avec les autres riffs qu'on a en stock. Pareil pour la thématique du morceau, c'est la musique qui m'oriente vers une histoire.
Avez-vous des influences autres que musicales ? Votre musique est très évocatrice, elle me rappelait tout un tas de film ou d’œuvres littéraires. Le cinéma et la littérature vous ont-ils influencés pour cet EP?
Pour ce qui est des influences légales ce sont le cinéma, la littérature et la bande dessinée qui ont structuré notre univers. On est de gros fan de narration de façon générale. Une fois de plus, le fait de vouloir faire des albums thématiques SF renvoie directement à Hawkwind. Quand on compose un morceau, j'ai directement des thèmes et des images qui m'arrivent en tête. Pour «The Cosmic Escape Of Admiral Masuka » je citerai pêle-mêle : Akira, Soylent Green, Alphaville, The Wicker Man, Zardoz, STALKER, 2001 Odysée de l'espace, Fahrenheit 451... et surtout le fabuleux documentaire « la Bataille de Tchernobyl ».
Pour ce qui est des influences légales ce sont le cinéma, la littérature et la bande dessinée qui ont structuré notre univers. On est de gros fan de narration de façon générale. Une fois de plus, le fait de vouloir faire des albums thématiques SF renvoie directement à Hawkwind. Quand on compose un morceau, j'ai directement des thèmes et des images qui m'arrivent en tête. Pour «The Cosmic Escape Of Admiral Masuka » je citerai pêle-mêle : Akira, Soylent Green, Alphaville, The Wicker Man, Zardoz, STALKER, 2001 Odysée de l'espace, Fahrenheit 451... et surtout le fabuleux documentaire « la Bataille de Tchernobyl ».
Allez-vous continuer dans cette veine « guerrière » ou dans le futur aborderez-vous d’autres univers et atmosphères ?
Je ne dirai pas que « The Cosmic Escape of Admiral Masuka » est un album guerrier. Certes il dépeint les derniers jours de la Terre mais les affrontements de l'histoire ne constituent qu'un décor secondaire. L'univers est chaotique et violent mais il n'est pas le premier plan. La seule violence du EP est celle qui oppose Masuka à sa foi... Et quitte à en décevoir certains : Verdun n'est pas un groupe guerrier ou militaire. Pour le futur album auquel nous nous consacrerons après la tournée d'avril, nous allons essayer de développer un peu plus ce que nous appelons le « point de rupture ». Les progrès de la science vont nous amener d'ici peu à remettre en question la place de Dieu dans notre société. Les premiers résultat de l'accélérateur de particules du CERN donnent des vertiges à l'Eglise. Le point de rupture serait un de ces moments où l'on se dit « et si ?... » Il ne faut pas avoir peur de remettre tout en cause. Nous allons simplement essayer d'emmener les gens à se poser des questions... suggérer plutôt que montrer. Ce sera très violent et sombre. L'album sera composé de saynètes. Un peu comme le faisait Passolini.
Je ne dirai pas que « The Cosmic Escape of Admiral Masuka » est un album guerrier. Certes il dépeint les derniers jours de la Terre mais les affrontements de l'histoire ne constituent qu'un décor secondaire. L'univers est chaotique et violent mais il n'est pas le premier plan. La seule violence du EP est celle qui oppose Masuka à sa foi... Et quitte à en décevoir certains : Verdun n'est pas un groupe guerrier ou militaire. Pour le futur album auquel nous nous consacrerons après la tournée d'avril, nous allons essayer de développer un peu plus ce que nous appelons le « point de rupture ». Les progrès de la science vont nous amener d'ici peu à remettre en question la place de Dieu dans notre société. Les premiers résultat de l'accélérateur de particules du CERN donnent des vertiges à l'Eglise. Le point de rupture serait un de ces moments où l'on se dit « et si ?... » Il ne faut pas avoir peur de remettre tout en cause. Nous allons simplement essayer d'emmener les gens à se poser des questions... suggérer plutôt que montrer. Ce sera très violent et sombre. L'album sera composé de saynètes. Un peu comme le faisait Passolini.
Nous avons eu très peu de temps pour effectuer les prises, seulement 2 jours pour coucher plus de 30min de musique. Ça nous a obligés à enregistrer dans des conditions proches du Live, avec ses inconvénients et ses avantages. Le EP sonne très brut et très spontané.
Êtes-vous satisfait du son, du contenu et de l’album en général ?
Bien sûr ! On est très fier de notre EP. On ne remerciera jamais assez Mathieu, Nico et Yo qui se sont littéralement fait « Verduniser » les orifices pendant des heures. Leur contribution a permis de faire de cet enregistrement un véritable EP alors qu'au départ nous étions rentrer en studio pour faire une simple démo.
Bien sûr ! On est très fier de notre EP. On ne remerciera jamais assez Mathieu, Nico et Yo qui se sont littéralement fait « Verduniser » les orifices pendant des heures. Leur contribution a permis de faire de cet enregistrement un véritable EP alors qu'au départ nous étions rentrer en studio pour faire une simple démo.
Comment sont les retours concernant le disque pour le moment?
Tout d'abord elle nous a permis de nous faire signer sur deux labels HEAD RECORDS et THROATRUINER Records. On a eu de nombreuses chroniques et elles sont plutôt positives et très encouragentes ! Cela nous pousse vraiment à nous battre pour notre musique et à faire encore mieux pour le prochain album. Ces bonnes chroniques nous ont aussi permis de monter deux tournées assez facilement et partager l'affiche avec plein de groupes géniaux (Electric Wizard, Red Fang, Kylesa, KEN. Mode etc.)
Tout d'abord elle nous a permis de nous faire signer sur deux labels HEAD RECORDS et THROATRUINER Records. On a eu de nombreuses chroniques et elles sont plutôt positives et très encouragentes ! Cela nous pousse vraiment à nous battre pour notre musique et à faire encore mieux pour le prochain album. Ces bonnes chroniques nous ont aussi permis de monter deux tournées assez facilement et partager l'affiche avec plein de groupes géniaux (Electric Wizard, Red Fang, Kylesa, KEN. Mode etc.)
Vous citez St Vitus et Pentagram parmi vos influences mais à l’écoute ce ne sont pas les premiers noms qui me viennent à l’esprit ? Comment êtes-vous parvenus à intégrer ses influences à votre musique plus moderne et qui sonne de façon très actuelle ?
On est tous de gros fans de down-tempo. On écoute beaucoup de sludge, doom, post-hardcore, drone... Notre musique est donc une digestion de tous ces styles. On pourrait aussi rajouter Electric Wizard, Neurosis, Amen Ra, Wounded Kings, Ramesses, Cavity, Eyehategod... Et puis Verdun n'est pas notre premier groupe, notre passif a forcement des répercussions sur les compos d'aujourd'hui. Avant Verdun, on jouait dans des groupes de Death Old School, de Hardcore, de Noise, de Garage etc. et toutes ces influences nourrissent inconsciemment notre musique. Je pense qu'on a tous expérimenté les problèmes qu'un groupe peut rencontrer. De ce fait on évite les chausses-trappes et on se concentre uniquement sur notre musique.
On est tous de gros fans de down-tempo. On écoute beaucoup de sludge, doom, post-hardcore, drone... Notre musique est donc une digestion de tous ces styles. On pourrait aussi rajouter Electric Wizard, Neurosis, Amen Ra, Wounded Kings, Ramesses, Cavity, Eyehategod... Et puis Verdun n'est pas notre premier groupe, notre passif a forcement des répercussions sur les compos d'aujourd'hui. Avant Verdun, on jouait dans des groupes de Death Old School, de Hardcore, de Noise, de Garage etc. et toutes ces influences nourrissent inconsciemment notre musique. Je pense qu'on a tous expérimenté les problèmes qu'un groupe peut rencontrer. De ce fait on évite les chausses-trappes et on se concentre uniquement sur notre musique.
Outre ces groupes, quels autres styles de musique vous ont influencés pour cet EP ?
Pour compléter ma réponse précédente, je rajouterai le rock progressif et psychédélique. Mais aussi la cold wave, la Noise...
Pour compléter ma réponse précédente, je rajouterai le rock progressif et psychédélique. Mais aussi la cold wave, la Noise...
Vous avez une bonne réputation scénique, cela est-il important pour vous de donner des concerts de qualité? Préférez-vous le travail en studio ou donner des concerts sur scène ?
C'est très important de donner de bons concerts. Un groupe qui se fait chier sur scène ça se voit et ça donne pas envie de le suivre ( et y en a tellement...) Nous on prend vraiment beaucoup de plaisir en live et on se donne à 100% et on espère que cela se ressent. De toute façon c'est simple : si on n'arrive pas à créer notre bulle on n'arrive pas à jouer. On préfère tous le live car le travail de studio est toujours une épreuve en soi. Personnellement je ne suis pas à l'aise du tout en studio. Mais dans un sens nos deux jours d'enregistrements se sont tellement bien passés qu'on est tous prêts à y rester plus longtemps. Pour le prochain on a prévu un temps de production bien plus long. Je pense que de nous tous ce sont Géraud et Chris qui apprécie le plus le travail de studio : Géraud pour le vin rouge et Chris pour les barbecues.
C'est très important de donner de bons concerts. Un groupe qui se fait chier sur scène ça se voit et ça donne pas envie de le suivre ( et y en a tellement...) Nous on prend vraiment beaucoup de plaisir en live et on se donne à 100% et on espère que cela se ressent. De toute façon c'est simple : si on n'arrive pas à créer notre bulle on n'arrive pas à jouer. On préfère tous le live car le travail de studio est toujours une épreuve en soi. Personnellement je ne suis pas à l'aise du tout en studio. Mais dans un sens nos deux jours d'enregistrements se sont tellement bien passés qu'on est tous prêts à y rester plus longtemps. Pour le prochain on a prévu un temps de production bien plus long. Je pense que de nous tous ce sont Géraud et Chris qui apprécie le plus le travail de studio : Géraud pour le vin rouge et Chris pour les barbecues.
Oui c'est un format culte ! C'est Mathias de THROATRUINER qui nous a proposé ce support et on a tous accepté de suite. Il nous fait un packaging vraiment classe, du coup ces cassettes partent très vite ! Nous croyons au retour du gramophone aussi. De toute façon Internet dans un an c'est démodé.
De quoi sera fait le futur de Verdun ?
Déjà d'une tournée en avril, donc n'hésitez pas à venir nous voir. Puis on va s'enfermer pour composer cet album. Durant ce laps de temps on va limiter les concerts. On jouera juste août au Yellfest à Chambalon (avec The Rodeo Idiot Engine, Morgue, Mudweiser, Every Reason To...) . Un avenir studieux où on va essayer de composer le grand frère batard de « The Cosmic... » On va explorer le « Dark Side of the Doom »...
Déjà d'une tournée en avril, donc n'hésitez pas à venir nous voir. Puis on va s'enfermer pour composer cet album. Durant ce laps de temps on va limiter les concerts. On jouera juste août au Yellfest à Chambalon (avec The Rodeo Idiot Engine, Morgue, Mudweiser, Every Reason To...) . Un avenir studieux où on va essayer de composer le grand frère batard de « The Cosmic... » On va explorer le « Dark Side of the Doom »...
Un dernier mot, un commentaires, quelque chose à ajouter ?
Un énorme merci à tous les gens et les groupes qui se sont occupés de nous ! Merci à tous ceux qui nous ont chroniqués en bien ou en mal. Merci aux labels aussi qui se bougent pour faire parler de nous. Et j'aimerais finir avec une citation d'Albert Einstein :
«Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois»
Un énorme merci à tous les gens et les groupes qui se sont occupés de nous ! Merci à tous ceux qui nous ont chroniqués en bien ou en mal. Merci aux labels aussi qui se bougent pour faire parler de nous. Et j'aimerais finir avec une citation d'Albert Einstein :
«Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois»
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