Mark et Randy - LAMB OF GOD par CHOKO - 4304 lectures
Lorsque Roadrunner nous a proposé d’interviewer Lamb of God, il m’a été impossible de refuser. Mark Morton et Randy Blythe pas forcément très loquaces, mais en tout cas sympathiques, ont répondu à mes questions entre deux tasses de café dans un bel hôtel parisien.
Vous avez fait un seul concert en 2011, c’était au Canada. Qu’avez-vous fait pendant cette année ?
Mark (guitare) : La raison pour laquelle on n’a fait qu’un seul concert est toute simple : on a passé toute l’année à écrire et enregistrer notre album !
Pourquoi ce titre : « Resolution » ?
Mark : Je pense que cela reflète parfaitement les thématiques et les paroles de l’album. Nous sommes tous tombé d’accord sur le fait qu’il s’agit du meilleur titre possible pour ce nouvel album.
Que représente la pochette à tes yeux ?
Mark : Un boulot remarquable de la part de Ken Adams qui met en avant les textes et les sentiments élaborés dans cet opus.
Une fois encore, vous avez décidé de travailler avec Josh Wilbur. Comment ça s’est passé ?
Randy (chant) : Très bien ! C’est la troisième fois que nous collaborons avec lui, il nous est très simple de travailler avec lui désormais. Il nous pousse en avant, nous aide à élaborer et à aller au bout de nos idées et en plus c’est un ami. Nous sommes fiers de ce que nous avons fait avec lui.
Vous avez enregistré « King Me » avec un orchestre. D’où vient cette idée ?
Randy : C’était l’idée de Josh à vrai dire !
Mark : Ce n’était pas un orchestre entier en fait, juste quelques cordes ici et là. On a trouvé l’idée cool, alors on s’est dit « Pourquoi pas ? » Du coup, on s’est lancé, et le résultat est à notre sens très bon.
Au sujet d’un autre titre très particulier du disque, qui chante avec les voix claires dans le morceau « Insurrection » ?
Randy : Moi ! Tout ce qui a été enregistré dans l’album, c’est de moi !
Mark : Au début, lors des premières prises, c’était même un peu trop clair ! On a modifié au mixage pour que le rendu ne choque pas trop les puristes du groupe…
Quelles ont été vos inspirations pour les paroles de ce disque ?
Randy : J’y ai mis des expériences personnelles, ma vie en générale… Tu vois, tous les quatre, on tourne depuis un moment, on a fait le tour du monde plusieurs fois, nous avons vu beaucoup de types de personnes différentes. J’essaie simplement de faire un constat de ce qu’est le monde, mais tout en restant à ma modeste place, bien entendu.
Vous allez vous préparer à faire une tournée longue de deux ans. Comment vous préparez-vous à cela ?
Randy : Nous sommes en France, on fait une interview avec toi… (Rires)
Mark : Plus sérieusement, on ne sait toujours pas comment on fait après toutes ces années. Je ne crois pas qu’il y ait un manuel pour cela. Au final, je me contente de poser mon cul dans l’avion et d’y aller.
Vous allez faire une escale au Hellfest à Clisson en juin. Tu peux m’en toucher quelques mots ?
Randy : La dernière fois que nous sommes venus pour jouer, deux générateurs étaient en feu et les trois premiers groupes ont annulé. Alors, on s’est contenté de se bourrer la gueule toute la journée et de regarder Mastodon. La journée était cool. (Rires) Mais cette année, nous avons envie de jouer !
Lamb of God existe depuis plus de quinze ans aujourd’hui. Y a-t-il des mauvaises habitudes chez les autres membres du groupe qui vous dérangent encore ?
Randy : OH OUI ! (Rires) Tu sais quand des mecs ne peuvent pas se laver, ça commence à sentir…
Au début de Lamb of God, vous étiez juste là pour faire du bruit en buvant de la bière dans un bon esprit. Qu’est-ce que le succès a changé dans vos vies ?
Mark : C’est une très bonne question. Désormais, notre passion est devenue notre carrière professionnelle. Nous avons de belles maisons, nous pouvons parler de nos albums avec des mecs comme toi. Musicalement, je ne pense pas que nous approcherons toujours nos compositions de la même manière. C’est peut-être plus que boire de la bière… Nous essayons toujours d’écrire des putains de chansons et faisons en sorte que le challenge reste intact.
Quel est votre pays préféré ?
Les deux : Les Etats-Unis bien sûr!
Mark : Oui, c’est là que je vis, donc ça reste mon pays préféré (Rires) A part les Etats-Unis, je dirais l’Australie. J’y ai fait de merveilleuses rencontres et les gens sont énormes.
Randy : De mon côté, je suis fan du Japon.
Si vous n’étiez pas dans Lamb of God, quel genre de travail feriez-vous ?
Mark : Je travaillais dans le bâtiment avant de pouvoir vivre pleinement de Lamb of God, alors je pense que je ferais quelque chose comme ça.
Randy : De mon côté, je serais en cuisine ou avec lui dans le bâtiment, nous avons déjà bossé ensemble par le passé. Mais j’essaierais de me faire un peu de thune en étant écrivain.
Randy, tu as participé à « Jasta », l’album solo de Jamey Jasta. Vous prévoyez quelque chose ensemble dans le futur ?
Randy : Lui et moi ? Ce n’est pas prévu pour le moment, même si c’est vrai que nous glandons souvent ensemble. J’ai participé à son premier show et je pense que si l’occasion se représente à nouveau, je le referai avec plaisir dans le futur.
Mark, on entend dire que tu as un projet avec Dez Fafara (Devildriver, Coal Chamber). Tu peux m’en parler ?
Mark : Tout le monde me pose la même question, alors qu’il n’y a rien à dire au final ! C’est juste un groupe pour le fun, nous ne faisons que jammer.
Tu fais également partie de « Victory Junction », une association qui vient en aide aux enfants malades. Tu voudrais nous en toucher deux mots ?
Mark : Oui, bien sûr, je suis ravi de parler de cette association et de la faire connaître ! Il s’agit d’un camp en Caroline du Nord, très près d’où nous vivons. C’est une association qui cherche à récolter des fonds pour les enfants atteints de cancer en phase terminale. Je n’ai fait que donner un coup de main, pour les aider à permettre à des enfants d’être dans cet endroit incroyable. J’encourage les gens à aller sur google pour se renseigner davantage dessus, c’est un honneur pour moi d’en faire partie et de pouvoir leur filer un coup de main. Merci beaucoup pour m’avoir posé cette question.
Lamb of God est ami avec les Français de Gojira. Est-ce qu’ils vous ont appris le français ?
Randy : (il hésite) Non ! Au moment d’enregistrer « The Way of All Flesh », j’ai été invité à Bayonne pour poser ma voix. Je me souviens de ce que j’ai appris à l’école. Mon frère est meilleur que moi, il est prof de français et a vécu quelques années à Paris. Je ne peux pas dire beaucoup de chose, juste « un petit peu ».
Quels sont les plans pour le futur ?
Mark : Probablement beaucoup de tournées ! Nous serons en Europe cet été d’après ce que j’ai compris.
Quels sont vos derniers mots ?
Mark : « Cheers » !
Randy : « Salut » !
Merci à Karine de Roadrunner et à Lamb of God.
Vous avez fait un seul concert en 2011, c’était au Canada. Qu’avez-vous fait pendant cette année ?
Mark (guitare) : La raison pour laquelle on n’a fait qu’un seul concert est toute simple : on a passé toute l’année à écrire et enregistrer notre album !
Pourquoi ce titre : « Resolution » ?
Mark : Je pense que cela reflète parfaitement les thématiques et les paroles de l’album. Nous sommes tous tombé d’accord sur le fait qu’il s’agit du meilleur titre possible pour ce nouvel album.
Que représente la pochette à tes yeux ?
Mark : Un boulot remarquable de la part de Ken Adams qui met en avant les textes et les sentiments élaborés dans cet opus.
Une fois encore, vous avez décidé de travailler avec Josh Wilbur. Comment ça s’est passé ?
Randy (chant) : Très bien ! C’est la troisième fois que nous collaborons avec lui, il nous est très simple de travailler avec lui désormais. Il nous pousse en avant, nous aide à élaborer et à aller au bout de nos idées et en plus c’est un ami. Nous sommes fiers de ce que nous avons fait avec lui.
Vous avez enregistré « King Me » avec un orchestre. D’où vient cette idée ?
Randy : C’était l’idée de Josh à vrai dire !
Mark : Ce n’était pas un orchestre entier en fait, juste quelques cordes ici et là. On a trouvé l’idée cool, alors on s’est dit « Pourquoi pas ? » Du coup, on s’est lancé, et le résultat est à notre sens très bon.
Au sujet d’un autre titre très particulier du disque, qui chante avec les voix claires dans le morceau « Insurrection » ?
Randy : Moi ! Tout ce qui a été enregistré dans l’album, c’est de moi !
Mark : Au début, lors des premières prises, c’était même un peu trop clair ! On a modifié au mixage pour que le rendu ne choque pas trop les puristes du groupe…
Quelles ont été vos inspirations pour les paroles de ce disque ?
Randy : J’y ai mis des expériences personnelles, ma vie en générale… Tu vois, tous les quatre, on tourne depuis un moment, on a fait le tour du monde plusieurs fois, nous avons vu beaucoup de types de personnes différentes. J’essaie simplement de faire un constat de ce qu’est le monde, mais tout en restant à ma modeste place, bien entendu.
Vous allez vous préparer à faire une tournée longue de deux ans. Comment vous préparez-vous à cela ?
Randy : Nous sommes en France, on fait une interview avec toi… (Rires)
Mark : Plus sérieusement, on ne sait toujours pas comment on fait après toutes ces années. Je ne crois pas qu’il y ait un manuel pour cela. Au final, je me contente de poser mon cul dans l’avion et d’y aller.
Vous allez faire une escale au Hellfest à Clisson en juin. Tu peux m’en toucher quelques mots ?
Randy : La dernière fois que nous sommes venus pour jouer, deux générateurs étaient en feu et les trois premiers groupes ont annulé. Alors, on s’est contenté de se bourrer la gueule toute la journée et de regarder Mastodon. La journée était cool. (Rires) Mais cette année, nous avons envie de jouer !
Lamb of God existe depuis plus de quinze ans aujourd’hui. Y a-t-il des mauvaises habitudes chez les autres membres du groupe qui vous dérangent encore ?
Randy : OH OUI ! (Rires) Tu sais quand des mecs ne peuvent pas se laver, ça commence à sentir…
Au début de Lamb of God, vous étiez juste là pour faire du bruit en buvant de la bière dans un bon esprit. Qu’est-ce que le succès a changé dans vos vies ?
Mark : C’est une très bonne question. Désormais, notre passion est devenue notre carrière professionnelle. Nous avons de belles maisons, nous pouvons parler de nos albums avec des mecs comme toi. Musicalement, je ne pense pas que nous approcherons toujours nos compositions de la même manière. C’est peut-être plus que boire de la bière… Nous essayons toujours d’écrire des putains de chansons et faisons en sorte que le challenge reste intact.
Quel est votre pays préféré ?
Les deux : Les Etats-Unis bien sûr!
Mark : Oui, c’est là que je vis, donc ça reste mon pays préféré (Rires) A part les Etats-Unis, je dirais l’Australie. J’y ai fait de merveilleuses rencontres et les gens sont énormes.
Randy : De mon côté, je suis fan du Japon.
Si vous n’étiez pas dans Lamb of God, quel genre de travail feriez-vous ?
Mark : Je travaillais dans le bâtiment avant de pouvoir vivre pleinement de Lamb of God, alors je pense que je ferais quelque chose comme ça.
Randy : De mon côté, je serais en cuisine ou avec lui dans le bâtiment, nous avons déjà bossé ensemble par le passé. Mais j’essaierais de me faire un peu de thune en étant écrivain.
Randy, tu as participé à « Jasta », l’album solo de Jamey Jasta. Vous prévoyez quelque chose ensemble dans le futur ?
Randy : Lui et moi ? Ce n’est pas prévu pour le moment, même si c’est vrai que nous glandons souvent ensemble. J’ai participé à son premier show et je pense que si l’occasion se représente à nouveau, je le referai avec plaisir dans le futur.
Mark, on entend dire que tu as un projet avec Dez Fafara (Devildriver, Coal Chamber). Tu peux m’en parler ?
Mark : Tout le monde me pose la même question, alors qu’il n’y a rien à dire au final ! C’est juste un groupe pour le fun, nous ne faisons que jammer.
Tu fais également partie de « Victory Junction », une association qui vient en aide aux enfants malades. Tu voudrais nous en toucher deux mots ?
Mark : Oui, bien sûr, je suis ravi de parler de cette association et de la faire connaître ! Il s’agit d’un camp en Caroline du Nord, très près d’où nous vivons. C’est une association qui cherche à récolter des fonds pour les enfants atteints de cancer en phase terminale. Je n’ai fait que donner un coup de main, pour les aider à permettre à des enfants d’être dans cet endroit incroyable. J’encourage les gens à aller sur google pour se renseigner davantage dessus, c’est un honneur pour moi d’en faire partie et de pouvoir leur filer un coup de main. Merci beaucoup pour m’avoir posé cette question.
Lamb of God est ami avec les Français de Gojira. Est-ce qu’ils vous ont appris le français ?
Randy : (il hésite) Non ! Au moment d’enregistrer « The Way of All Flesh », j’ai été invité à Bayonne pour poser ma voix. Je me souviens de ce que j’ai appris à l’école. Mon frère est meilleur que moi, il est prof de français et a vécu quelques années à Paris. Je ne peux pas dire beaucoup de chose, juste « un petit peu ».
Quels sont les plans pour le futur ?
Mark : Probablement beaucoup de tournées ! Nous serons en Europe cet été d’après ce que j’ai compris.
Quels sont vos derniers mots ?
Mark : « Cheers » !
Randy : « Salut » !
Merci à Karine de Roadrunner et à Lamb of God.