Stéphane et Hervé - LOUDLBLAST par #GUILLAUME# - 3735 lectures
Retour gagnant pour les Louds ou chant du cygne des anciens du thrash/death à la française? Pour en savoir plus on a voulu poser la question à Stéphane Buriez (guitare/chant) et Hervé Coquerel (batterie) quelques heures avant la première date du concert qui marque leur retour sur scène après cinq années d'absence. Guillaume de Vs-webzine et Stéphane de la radio Raje profitent de cette occasion unique pour faire le point sur la situation du groupe autour de quelques boissons houblonnées.

Interview Loudblast 02/04/10
Grenoble - « L'Ampérage »


Guillaume : Bonjour Stéphane, Bonjour Hervé,
Merci de nous accorder quelques minutes avant votre concert de ce soir, concert qui marque la première date sur votre mini-tournée...

S.Buriez : Ouais enfin mini-tournée, l'idée c'est que on a monté une exclu avec le Hellfest donc on est censé pas faire non plus trop de dates avant le Hellfest ; on est quand même en tête d'affiche de la Rock hard tent donc voilà quoi, il faut garder un peu la primeur de notre concert pour cet événement. Là on va faire une petite dizaine de dates juste avant le Hellfest, on fait des trucs sympa avec le Transbo avec Cynic, le Metal fest (ndr : à Chaulnes), puis après il y a un autre Metal fest à Toulouse avec Paradise Lost et Cynic aussi... enfin bref une petite dizaine de dates sympa dans de beaux endroits, histoire de se remettre sur le pied de guerre et de présenter le nouveau line-up.

Stéphane : Comment vous vous sentez d'ailleurs? Les répètes, le feeling...

Hervé : Génial! On est de nouveau bien entourés, on a trouvé deux super musiciens avec qui on s'entend déjà très bien humainement, c'est important. Et puis nous deux déjà on avait super envie d'y retourner quoi donc il fallait...

S.B : Mais bien quoi... on était restés un peu sur notre faim, pour être très honnêtes sur la fin de la tournée Planet Pandemonium où il y avait Alex d'Agressor qui était là à la guitare et François Jamin, le bassiste, on va dire historique du groupe... bon voilà c'est comme un vieux couple, quand il y a un truc qui est cassé on n'arrive pas à recoller les morceaux. On pouvait pas envisager de continuer à jouer du Loudblast comme nous on l'entend si on restait avec cette même formation.

S : Sans rentrer dans les détails c'était humain, artistique?

S.B : C'était humain. C'était un tout quoi, c'est-à-dire que après on a des atomes crochus avec des gens puis après les gens changent, on vieillit, on vieillit ensemble aussi, le groupe fête ses 25 ans cette année quand même! C'est une vieille, vieille histoire, donc c'est vrai qu'après on avait besoin de sang-neuf et on a trouvé deux mecs euh...

(Le portable d'Hervé sonne, il s'excuse et quitte la salle. On repart sur autre chose)

G : Ce soir vous remontez sur scène après une petite absence, ça fait un moment maintenant que vous n'avez pas joué...

S.B : ça fait depuis 2005 ouais, bon on a répété là, on s'est attelés à préparer un set assez différent de ce qu'on avait fait, on a vraiment puisé dans des albums comme "Disincarnate", "Sublime dementia", "Sublime" on joue pratiquement tout l'album quoi, y a peut-être deux morceaux qu'on zappe, mais voilà on a une set list de 19 titres, il y a des morceaux qu'on a pas joué depuis 15 ans quoi.

G : Qu'est-ce qui vous a donné envie de ressortir ces morceaux de votre répertoire?

H : Ouais, l'envie de les jouer surtout et puis de ne pas refaire la même tournée qu'auparavant, on va présenter quelque chose de nouveau, même si certains diront du nouveau avec du vieux mais en même temps... nous on se fait plaisir vraiment, cette set-list on a vraiment choisi des morceaux qu'on kiffe à jouer puis on a écouté aussi les nouveaux.

S.B : Puis on en prépare d'autres aussi, on a bossé énormément de titres histoire de pouvoir présenter à chaque concert des set-lists un peu différentes. Vu qu'il y a des morceaux dans un album... t'as toujours un doublon à un moment, tu te dis si on joue ce morceau-là, on va pas jouer celui-là. Donc on essaie d'interchanger les morceaux selon les endroits où on jouera. On est pas à l'usine quoi, sur notre dernière tournée en date on a fait la même set-list sur toute la tournée. Y a un moment ça devient routinier, on fait pas ça pour ça.

H : On a la chance d'avoir suffisamment d'albums pour faire un turn-over comme ça, donc autant en profiter un peu.

S : Vous pouvez nous présenter un peu les deux nouveaux-venus?

S.B : Drakhian a joué dans pas mal de groupes de black-metal, il a joué dans Taake, des groupes norvégiens et autres, dans Fornication aussi. On l'a rencontré via un ami, on n'a pas voulu faire en fait de casting, genre passer une annonce. Tu vois après il y a trop de mecs qui se présentent puis on n'a pas le temps. On a en parlé autour de nous et notre pote nous a dit : ce mec-là vous devriez l'auditionner. C'est le premier qu'on a auditionné, on en a vu deux derrière, histoire d'être sûr mais on a trouvé la perle rare. Il s'est tout de suite adapté, on a un super feeling ensemble, ça marche bien. C'est un super guitariste, c'est le meilleur guitariste qu'on ait jamais eu.

S : Et pour un batteur, c'est important le bassiste...

H : Ben oui puis Alex, lui, il a joué dans Locus, dans Code aussi, et lui qui habitait à Londres, on a vu aussi son investissement. Humainement, la première audition avec lui c'était cool, avec lui je m'entends super bien donc ça peut que rouler. Et puis eux deux s'entendent super bien aussi ce qui est important également.

S.B : C'est-à-dire qu'il y a pas de clan, ça pourrait être le clan des vieux et le clan des jeunes mais c'est pas le cas du tout. C'est vrai que nous on se connaît depuis super longtemps mais ils se sont tout de suite intégrés. C'est comme si ça faisait longtemps qu'on était ensemble. C'est vrai qu'on répète aussi pas beaucoup, donc on se voit souvent, on reste des journées complètes ensemble à dialoguer, à boire des verres aussi, on se quitte pas le soir, on va se bourrer la gueule ensemble histoire de terminer la soirée sur une bonne note.

G : En répétition est-ce que vous avez senti que les nouveaux musiciens apportaient une couleur différente aux morceaux, une valeur ajoutée?

H : Déjà pour te dire la première audition avec Pierre... avec Drakhian on a eu l'impression que c'était pas comme une répète d'entrée. Ca a sonné tout de suite... avec les erreurs qu'on peut faire parce qu'on n'avait pas joué nos morceaux depuis longtemps aussi. On n'avait pas répété, on a attaqué à quatre comme ça, de mémoire, et ça l'a fait direct. Et tu vois la valeur ajoutée, c'est... ils ont vraiment envie, ils sont vraiment motivés, et puis ça sonne juste.

S.B : Jouer du Loudblast c'est pas si simple que ça! ça paraît pas super technique comme ça mais c'est pas évident à la guitare, surtout avec les deux grattes, tout ce qui est harmoniques et autres machins, il faut que ce soit vraiment parfait. Franchement, c'est un peu facile de dire ouais j'avais pas ça avant mais oui j'ai enfin un mec qui sait jouer mes compos, qui sait reproduire ce que je joue vraiment à l'identique et ça fait la différence, les morceaux sonnent vraiment mieux. Et Alex lui en fait (ndr : Lenormand) il est guitariste aussi, il a un super niveau, donc à la base c'est les doigts dans le nez pour lui. On a vraiment deux très bons musiciens et notre musique s'en sort grandie. Ca nous a donné aussi envie de rejouer parce que justement aller repuiser des titres, tu te dis : tiens putain celui-là, on l'a pas joué, pourquoi on le jouait pas? parce qu'il sonnait pas bien, on arrivait pas à le reproduire à l'identique de l'album ou en tous cas c'était toujours une version un peu bâtarde et on a plus ça avec les nouveaux.

(les balances démarrent à côté, on récupère matos et cannettes pour s'installer dans le parking, sur une vieille DS à l'abandon.)

S : Stéphane tu es désormais le seul membre originel du groupe, si on t'avait dit en 1985 que vous seriez toujours là 25 ans plus tard tu l'aurais cru?

S.B : Non! (rires) non je l'aurais pas cru... c'est marrant que tu poses cette question parce que j'y pensais la semaine dernière je me disais : Putain, quand on a commencé, quand on a monté ce groupe on était gamins, on jouait au lycée, c'étaient des potes qui jouaient ensemble et on avait pas d'autres vocation que se faire plaisir et bon après c'est vrai que ça te rattrape assez vite mais 25 après tu te dis : Putain je suis encore en train de jouer avec le même groupe, j'ai eu que ce groupe-là dans ma vie, ou des projets à côté mais... ça veut dire beaucoup. C'est génial, je suis conscient de la chance que j'ai de pouvoir faire ça encore.

G : Justement ces 25 ans vous les avez...

S. B : Pas vus passer!

G : ...archivées avec le CD/DVD live sorti l'an dernier, quel accueil a reçu ce live maintenant que quelques mois se sont écoulés?

S.B : Ben je trouve un très bon accueil, je veux dire on s'est vraiment fait chier aussi. Ca aurait pu sortir avant puis au fur et à mesure qu'on allait gratter dans nos archives, on en retrouvait encore et encore, et le sachant il y a des mecs qui nous envoyaient d'autres archives. On peut refaire un DVD là si on veut, il y en a pour quatre heures, on a tous les enregistrements de quand on a fait les Eurockéennes enfin... ce qui a été dur, ça a été de sélectionner, de se dire tiens qu'est-ce qui va... hormis les multi-cams qu'il fallait mettre parce qu'on avait investi quand même dans des moyens assez importants pour faire ce DVD, mais après dans tout ce qui était archives, ça été vachement dur de choisir parce qu'on est retombés sur des concerts de la tournée Death au Danemark, des trucs qu'on a chopés de mecs qui faisaient du tape-trading... peut-être qu'on fera un volume deux. De toute façon il y aura un volume deux, on a la chance d'avoir un super réalisateur qui s'appelle Michaël Bernadat qui bosse avec nous régulièrement ; et on part plus sans caméras maintenant. Tout ce qu'on fait est filmé parce que c'est un moment tu te dis putain c'est trop fort là! Tu vois, je regrette de pas avoir "Disincarnate" enregistré comme j'ai pu le faire sur "Sublime Dementia" où j'ai tout filmé à l'époque, et voilà ça se retrouve sur le DVD. C'est ce que j'aime voir moi aussi sur les groupes qui me font kiffer, voir comment ça se passe, qu'ils bouffent des spaghettis... je trouve ça fun, c'est la vie des groupes aussi, c'est pas que le côté star, se la péter...

S : J'ai trop aimé le moment où Scott Burns est au téléphone avec le patron de votre label...

(rires)

S.B : Tu vois toutes ces anecdotes... même nous il y a des choses qu'on avait oubliées. Pareil le premier clip, « Wrapped in roses », -punishment to come à l'époque- c'est un morceau qui se retrouve sur "Disincarnate" et qui était sur une compilation, je ne sais plus laquelle d'ailleurs, ce clip il est hilarant en fait. En 1990, on a été tourner ça dans un cimetière désaffecté à Amiens, sans autorisations, en pleine nuit et... j'ai tout le making-of de ce clip, ça peut faire l'objet d'un autre truc mais ça été dur de choisir parce qu'il y avait plein, plein de trucs intéressants. Qu'est-ce que le gens qui vous connaissent et ceux qui découvrent Loudblast avec ça... qu'est-ce qu'on doit leur montrer, qui est honnête dans notre démarche et qui va représenter ce qu'on pense être le groupe. Il y a un travail d'image qui n'est pas évident.

S : Est-ce que le fait de te replonger dans ces archives t'a donné envie de relancer la machine? Tu avais peut-être un goût d'inachevé?

S.B : Oh oui je pense qu'on était restés sur un...

H : Sur un pétard mouillé on va dire. Enfin je parle surtout de la tournée, je parle pas de l'album. Mais après il n'y a pas vraiment eu d'arrêt, on s'est pas dit à la fin de la tournée : allez salut ciao! ça s'est fait comme ça et c'est vrai que c'est un peu bizarre.

S.B : Il y a encore un goût de pas fini, comme les frites sans sel. Ben là c'est pareil, on était restés sur un goût amer, on peut pas laisser le groupe là où on en était à ce moment-là. C'est un peu se tirer une balle dans le pied, c'est notre bébé quand même, c'est notre vie. C'est important pour nous de ne pas le laisser dans cet état embryonnaire, entre l'embryonnaire et le pas fini, le trop fini, tu vois un truc bizarre quoi. Un espèce d'état léthargique pas très agréable à vivre. Il a fallu un peu de temps pour qu'on ait envie de le faire aussi.

G : Alors j'ai envie de te demander, 25 ans c'est une date symbolique, il s'est passé beaucoup de choses ; est-ce qu'aujourd'hui c'est un nouveau Loudblast qui se présente à nous ou est-ce qu'il y a une vraie continuité?

S : Est-ce que c'est un nouveau chapitre?

G : Un nouveau look aussi!

(rires)

S.B : C'est Loudblast tel qu'il est en 2010 si tu veux, mais pour moi il y a un nouveau chapitre qui est en train de se tourner, de s'écrire en tous cas parce que on fait pas du neuf avec du vieux et à la fois c'est vrai que sur ces dates-là, on fait la part belle aux vieux albums parce que dans un premier temps il faut se refaire apprécier, il faut que les gens aient envie de venir nous voir quoi! Si les dates se passent bien, ça va parler, ça va relancer le truc aussi, c'est comme ça que ça se passe dans la musique, il faut y aller progressivement et pas essayer de brûler les étapes. Justement parce qu'on a une carrière de 25 ans où on se doit de le faire bien et pas de le faire à l'arrache juste pour se branler la nouille et remontrer sur scène une énième fois les morceaux qu'on a plus envie de jouer quoi.

S : A propos du back-catalogue, tu sais quand sortira la seconde partie du coffret CD?

S.B : Je pense que ce sera d'ici la fin de l'année, de toute façon il y a encore beaucoup d'inédits... je crois qu'on a encore quatre ou cinq versions de chaque titre, avec des versions vraiment différentes, puis il y a aussi des morceaux interdits! (rires)

G : Et au niveau du contenu tu peux en dire plus?

S.B : Ben donc on retrouvera les albums qui suivent : le live « Time keeper » pour lequel on mettra d'autres live de l'époque, on a « Fragments », « Planet Pandemonium », « Taste of death »... on pourrait refaire un volume deux de « Taste of death » en fait, un best-of avec que des bootlegs quoi, des maquettes ou des pré-prods... j'ai passé mon été à tout dérusher et ça a été un travail de titan mais c'est cool ; j'ai retrouvé des versions qui sont... autant les montrer quoi! Quelle était la première mouture de ce titre? ; C'étaient pas les mêmes paroles...

H : Puis dès fois il y a un titre où on a fait trois autres titres, c'est rigolo, tu retrouves un break, des trucs que j'avais oublié, ça fait plaisir en fait,!

S : Des groupes comme Gojira bénéficient actuellement d'un vrai succès et d'une reconnaissance internationale ; à mon humble avis ça aurait dû aussi être le cas de Loudblast dans les années 90 ; qu'est-ce qui a manqué d'après toi pour que ça arrive?

S.B : Ben... les années 90. Si tu veux nous quand on a démarré il y avait rien hein! Quand on a commencé Loudblast en 84/85, on a défoncé des portes ; déjà il y avait pas de structures à l'époque, il y avait pas de tourneurs, plein de trucs qui n'étaient pas existants... parce que bon on était reconnus par nos pairs...

S : Ouais, vous tourniez avec Cannibal, Death...

S.B : Pour eux on était pas un groupe de première partie, on était considérés comme un groupe important! Ils nous citaient dans les groupes influents...

S : Vous avez joué aux États-Unis?

S.B : Non, justement, jamais, on devait tourner avec Obituary, ça s'est pas fait... franchement en toute honnêteté on a eu la chance d'aller enregistrer dans la mecque du Death-metal, on a bossé avec Colin Richardson, on a bossé avec Scott Burns, on peut pas dire qu'on a rien fait mais... ça manquait d'infrastructures ; à cause de ce manque d'infrastructures, notre entourage n'était peut-être pas suffisamment compétent à cette époque pour nous amener là où on aurait pu être et puis voilà. Je ne regrette rien du tout. Il faut re-situer ça dans le contexte historique...

S : Tu trouves pas ça effarant que vous n'ayez jamais fait la couverture d'un magazine français spécialisé à l'époque?

S. B : Ben oui, on était un petit peu les vilains petits canards, on s'est jamais laissé faire, on clamait haut et fort ce que certains... la presse nous a jamais aidés... alors qu'on tournait déjà en Angleterre ou en Belgique, on faisait déjà des grosses salles et des gros festivals ; en fait on nous chiait dessus quoi! Il a fallu qu'on passe par cette étape et c'est parce qu'on a tourné avec Cannibal Corpse, avec Death et qu'on a fait des grosses salles, qu'on a joué devant des milliers de personnes sur cette tournée-là que la France est venue vers nous à un moment, tu vois? « C'est un groupe extrêmement talentueux, ça fait plus de dix ans qu'ils se font chier aussi, c'est des mecs qu'on adore et puis ils vous le rendent bien », donc c'est cool, ça ouvre des portes pour les autres ; il y a Dagoba qui s'en sortent très, très bien aussi, ils tournent vraiment plus à l'étranger. En France, ils ont pas vraiment la reconnaissance qu'ils devraient... Puis avec les Français c'est toujours mieux ailleurs!

S : Puis en termes de popularité, à l'époque de "Cross the threshold", vous en avez vendus plus de 20 000 exemplaires...

S. B : Tu sais il n'y a aucun album de Loudblast qui s'est vendu à moins de 20 000 exemplaires, hormis le « Planet Pandemonium »... c'est énorme pour une musique qui n'est pas forcément grand public. Puis on a eu des expos media, on s'est retrouvé à « ça se discute » , on s'est retrouvé sur des trucs où en fait on avait rien à foutre là mais on était archi-populaires! Si on devait trouver un explication au fait qu'on ait pas été plus que ça supportés à un moment je pense que c'est surtout le Label, hein! Quand il fallait organiser des tournées -la tournée Fear Factory en Australie- c'est eux qui voulaient, hein! Donc, tu vois, ils nous offraient la tournée, on avait juste l'avion à payer ; le label a pas voulu payer... bon tu te dis, pff...

G : Ce sont des actes manqués...

S.B : Et il y en a dans une carrière, c'est clair! Mais voilà nous on a peut-être pas bénéficié de toutes les aides possibles et imaginables. A l'époque il y avait pas de subventions pour les groupes, tout ça mis bout à bout ça fait... tout peut pas se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes.

G: Parlons du futur alors, quel avenir pour le groupe?

H : Ben la tournée déjà!

S.B : Déjà la tournée et...

S : Le Hellfest avec Kiss!

S.B : Ben grave! Déjà l'affiche est mortelle!

S : On vous a proposé la Main-stage?

S.B : Oui, mais on jouait dans l'aprem et moi je préfère jouer en tête d'affiche de la Rock-hard Tent... enfin ça a plus de gueule aussi! C'est vrai que quelque part ça déclenche des choses, il y a un tourneur allemand qui nous a appelés pour jouer sur des festivals, parce que voilà il voulait Loudblast machin mais le fait de nous revoir revenir en tête d'affiche du plus gros festival en France, bah ça déclenche aussi des choses. Donc voilà dans un premier temps, on y va, on fait des dates, on envoie le boulet puis qui vivra verra!

S : Apparemment la scène vous manquait, mais est-ce que le fait de composer vous manque?

H : Ca risque d'arriver... enfin surtout quand tout se passe bien...

(rires)

S : Enfin... vous avez deviné ma question...

S.B : Oui, oui, ben oui. On la voit pas venir du tout! On va dire que pour l'instant on va pas s'éparpiller, on va déjà faire la tournée et je pense qu'on en saura un peu plus dans quelques mois. Et nous et vous.
(Loudblast)... C'est notre priorité! Bon, Hervé joue aussi dans Black Bomb A donc... enfin moi je fais beaucoup de pronostics, on est pas revenus là pour le faire à moitié, vraiment pas, surtout pas!

Vous pourrez retrouver cet interview co-réalisée avec Stéphane de la radio indépendante RAJE sur le podcast de l'émission « Tapage Nocturne » (http://www.raje.fr ou 90.3FM sur Avignon).


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