- AEGIRSON par GARDIAN666 - 2180 lectures
Aegirson n'est pas encore très connu en France, mais avec son deuxième album « Sons of Etheria », la donne pourrait bien changer d'ici quelques temps. Ce groupe français dont la musique est qualifiée de « Dark Metal » nous sort là un concept album des plus intéressants. Je ne vais pas en dire plus, et je laisse donc la parole à Geof (chant/guitare) et Bert (batterie) qui ont bien voulu répondre à mes questions pour nous parler du groupe, de cet album et d'autres petites choses sympathiques ! Bonne lecture !
Pour commencer, est ce que vous pouvez un peu nous présenter Aegirson (son passé, ses influences...) qui n'est pas forcément un groupe connu de tout le monde en France ?
GEof : Aegirson a été créé en 1996 par Jb, Bert et moi-même. Avec nous trois, nous avons eu plusieurs guitaristes solo et claviéristes. Actuellement c'est Claude et Sabrina qui officient à ces postes respectivement depuis 2004 et 2008. Nous avons eu aussi 2 chanteuses durant la période 1999-2006 celle du MCD « Dark Chapters » (2001) et de notre premier album « Requiem Tenebrae » (2004). Nous avions auparavant sorti un MCD en 1997 intitulé « Inside ». Ce sont des groupes comme Iron Maiden, Metallica, Helloween ou Rage qui nous ont donné envie de jouer de la musique. A nos débuts en tant que groupe, Paradise Lost et son album « Draconian Times » et Iron Maiden avec « X factor » nous ont beaucoup influencés. Ensuite nous nous sommes diversifiés en découvrant le goth-metal (Moonspell...), le speed-metal (Stratovarius, Rhapsody, Iced Earth si on peut les classer ici...), le death-mélodique (Soilwork) et le metal-sympho (Therion, Nightwish, Within Temptation).
GEof : Aegirson a été créé en 1996 par Jb, Bert et moi-même. Avec nous trois, nous avons eu plusieurs guitaristes solo et claviéristes. Actuellement c'est Claude et Sabrina qui officient à ces postes respectivement depuis 2004 et 2008. Nous avons eu aussi 2 chanteuses durant la période 1999-2006 celle du MCD « Dark Chapters » (2001) et de notre premier album « Requiem Tenebrae » (2004). Nous avions auparavant sorti un MCD en 1997 intitulé « Inside ». Ce sont des groupes comme Iron Maiden, Metallica, Helloween ou Rage qui nous ont donné envie de jouer de la musique. A nos débuts en tant que groupe, Paradise Lost et son album « Draconian Times » et Iron Maiden avec « X factor » nous ont beaucoup influencés. Ensuite nous nous sommes diversifiés en découvrant le goth-metal (Moonspell...), le speed-metal (Stratovarius, Rhapsody, Iced Earth si on peut les classer ici...), le death-mélodique (Soilwork) et le metal-sympho (Therion, Nightwish, Within Temptation).
GEof : Les étiquettes sont nécessaires à l'auditeur pour s'orienter dans ses choix. Il faut juste savoir les dépasser si jamais elles ne correspondent pas à nos goûts ou nos attentes. Notre musique est difficile à définir car elle recelle de nombreuses facettes, du Heavy-Thrash pour les rythmiques et les solos, il y a une part de death avec le chant et le clavier apporte des ambiances dark. Finalement on s'accorde à dire que l'on joue du Dark-Metal. Ce terme nous permet d'englober toutes nos influences et toutes nos explorations, car nous n'aimons pas nous répéter. De ce fait nous sommes un peu à la croisée de différents styles plus ou moins violents et plus ou moins mélodiques et sombres.
A lire votre biographie, on voit que la composition de "Sons of Etheria", votre nouvel album a débutée en 2005 et qu'elle s'est achevée aux alentours de la fin de l'année 2007.
Ce n'est pourtant que deux ans plus tard que l' album devrait être disponible. Comment expliquer-vous ce délai si long entre le début de composition et la sortie de cet album ?
GEof : Nous avons voulu prendre notre temps pour peaufiner les arrangements puis les enregistrements, de l'artwork jusqu'au mastering. Notre fonctionnement démocratique au sein du groupe nous amène à discuter longuement les choix avant validation. Du coup les délais sont parfois rallongés par rapport à d'autres mais la satisfaction de tous les membres et leur participation à l'édifice compte beaucoup pour nous et compte pour beaucoup à nos déjà 13 ans d'existence.
Bert : Le processus a été long mais il a été nécessaire pour faire aboutir et rassembler toutes nos idées. Nous sommes en tous cas vraiment satisfaits du résultat. Pour y arriver, il nous a fallu par exemple faire peaufiner les morceaux, tenter plusieurs essais de mix ou de mastering. La création de l'artwork nous a également tenu en haleine, car nous voulions créer un univers bien à nous et totalement abouti. Je rajoute que notre label ne nous a pas mis la pression du côté des délais, et on doit les en remercier.
Ce n'est pourtant que deux ans plus tard que l' album devrait être disponible. Comment expliquer-vous ce délai si long entre le début de composition et la sortie de cet album ?
GEof : Nous avons voulu prendre notre temps pour peaufiner les arrangements puis les enregistrements, de l'artwork jusqu'au mastering. Notre fonctionnement démocratique au sein du groupe nous amène à discuter longuement les choix avant validation. Du coup les délais sont parfois rallongés par rapport à d'autres mais la satisfaction de tous les membres et leur participation à l'édifice compte beaucoup pour nous et compte pour beaucoup à nos déjà 13 ans d'existence.
Bert : Le processus a été long mais il a été nécessaire pour faire aboutir et rassembler toutes nos idées. Nous sommes en tous cas vraiment satisfaits du résultat. Pour y arriver, il nous a fallu par exemple faire peaufiner les morceaux, tenter plusieurs essais de mix ou de mastering. La création de l'artwork nous a également tenu en haleine, car nous voulions créer un univers bien à nous et totalement abouti. Je rajoute que notre label ne nous a pas mis la pression du côté des délais, et on doit les en remercier.
Quelles sont les différences entre l'enregistrement de "Requiem Tenebrae" et "Sons of Etheria",
par rapport au temps que vous y avez passé, la manière dont vous l'avez enregistré... Avez-vous garder la même ligne de conduite ou vous avez quelque peu changer vos méthodes ?
GEof : Pour « Requiem Tenebrae » nous avons loué les services d'un studio sur une durée totale de 2 semaines pour enregistrer et mixer. Il fallait être au point pour ne pas perdre de temps et cela n'a permis aucun écart, aucune recherche ou aucun arrangement supplémentaire. Pour « Sons of Etheria », nous avons profité des talents d'ingé-son de Claude, à l'époque un ami du groupe. Le point commun de départ entre «"Sons of Etheria" et "Requiem Tenebrae" est que nous avions tout préparé et presque tout calé avant de commencer les enregistrements. Mais c'est le seul, car pour SOE nous avons tous enregistré séparément, progressivement, et bien pris le temps nécessaire pour le faire et aboutir au résultat souhaité. Nous nous sommes permis des arrangements supplémentaires au chant et à la guitare, des percussions, ainsi que pas mal de recherches de sons de synthé. Tout s'est très bien passé, contrairement à « Requiem Tenebrae » qui avait été accouché dans la douleur. Car avec Claude en ingé-son tout était facilité : il écoute du metal donc connaît le style et les codes qui en découle. Il est multi-instrumentiste et savait de quoi il parlait avec chacun de nous. C'est aussi un ami de longue date, alors les rapports étaient très faciles et très simples. Il était très à l'écoute des souhaits comme des problèmes de chacun. Et surtout il a beaucoup apporté par son expérience, ses idées et par son talent dans les arrangements des titres. C'était ainsi un peu notre producteur, le 6ème membre du groupe !
Bert : C'est d'autant plus vrai que Claude a pris le poste de guitariste soliste peu après la sortie du studio. Cette solution s'est imposée d'elle-même tellement il s'est impliqué dans le processus de ce nouvel album. Nous sommes très heureux de l'avoir parmi nous.
par rapport au temps que vous y avez passé, la manière dont vous l'avez enregistré... Avez-vous garder la même ligne de conduite ou vous avez quelque peu changer vos méthodes ?
GEof : Pour « Requiem Tenebrae » nous avons loué les services d'un studio sur une durée totale de 2 semaines pour enregistrer et mixer. Il fallait être au point pour ne pas perdre de temps et cela n'a permis aucun écart, aucune recherche ou aucun arrangement supplémentaire. Pour « Sons of Etheria », nous avons profité des talents d'ingé-son de Claude, à l'époque un ami du groupe. Le point commun de départ entre «"Sons of Etheria" et "Requiem Tenebrae" est que nous avions tout préparé et presque tout calé avant de commencer les enregistrements. Mais c'est le seul, car pour SOE nous avons tous enregistré séparément, progressivement, et bien pris le temps nécessaire pour le faire et aboutir au résultat souhaité. Nous nous sommes permis des arrangements supplémentaires au chant et à la guitare, des percussions, ainsi que pas mal de recherches de sons de synthé. Tout s'est très bien passé, contrairement à « Requiem Tenebrae » qui avait été accouché dans la douleur. Car avec Claude en ingé-son tout était facilité : il écoute du metal donc connaît le style et les codes qui en découle. Il est multi-instrumentiste et savait de quoi il parlait avec chacun de nous. C'est aussi un ami de longue date, alors les rapports étaient très faciles et très simples. Il était très à l'écoute des souhaits comme des problèmes de chacun. Et surtout il a beaucoup apporté par son expérience, ses idées et par son talent dans les arrangements des titres. C'était ainsi un peu notre producteur, le 6ème membre du groupe !
Bert : C'est d'autant plus vrai que Claude a pris le poste de guitariste soliste peu après la sortie du studio. Cette solution s'est imposée d'elle-même tellement il s'est impliqué dans le processus de ce nouvel album. Nous sommes très heureux de l'avoir parmi nous.
Vous n' avez pas retrouvé une chanteuse lyrique comme vous l'espériez il y' a quelques années de cela et à part quelques chœurs, "Sons of Etheria" possède très peu de voix féminines.
Est ce une chose qui vous trotte encore dans la tête, ou bien pensez vous que la situation actuelle est celle qui vous convient le mieux ?
GEof : Avant de rentrer en studio nous avions une chanteuse lyrique et les morceaux sonnaient différemment d'aujourd'hui. Suite au départ de Carole nous avons cherché une remplaçante mais rapidement la tâche nous est apparue insurmontable. Du coup j'ai repris le chant lead. L'idée nous a été conforté lorsque j'ai enregistré les premiers titres : il y avait plus de punch et cela rendait plus sombre avec des voix death et black. C'est exactement ce que nous cherchions donc oui, la situation actuelle nous convient mieux et je pense que si nous incluons plus de chant féminin dans l'avenir ce sera plus avec une "guest".
Bert : JB et GEof avaient composé des morceaux plus heavy et cette orientation des voix nous a semblé coller naturellement. Cela dit, nous n'avons pas restreint ainsi cet album : il contient des voix death et black, certes, mais aussi des voix claires, parlées, des chœurs féminins et même des voix masculines perchées. Bref, toute la palette dont nous avions besoin pour illustrer le concept de ce nouvel album.
Est ce une chose qui vous trotte encore dans la tête, ou bien pensez vous que la situation actuelle est celle qui vous convient le mieux ?
GEof : Avant de rentrer en studio nous avions une chanteuse lyrique et les morceaux sonnaient différemment d'aujourd'hui. Suite au départ de Carole nous avons cherché une remplaçante mais rapidement la tâche nous est apparue insurmontable. Du coup j'ai repris le chant lead. L'idée nous a été conforté lorsque j'ai enregistré les premiers titres : il y avait plus de punch et cela rendait plus sombre avec des voix death et black. C'est exactement ce que nous cherchions donc oui, la situation actuelle nous convient mieux et je pense que si nous incluons plus de chant féminin dans l'avenir ce sera plus avec une "guest".
Bert : JB et GEof avaient composé des morceaux plus heavy et cette orientation des voix nous a semblé coller naturellement. Cela dit, nous n'avons pas restreint ainsi cet album : il contient des voix death et black, certes, mais aussi des voix claires, parlées, des chœurs féminins et même des voix masculines perchées. Bref, toute la palette dont nous avions besoin pour illustrer le concept de ce nouvel album.
Quelle interprétation pouvez vous nous donner à la pochette de ce second album, dont le côté "illustration du futur" lui donne assurément un côté plus original ?
GEof : Depuis « Dark Chapters » la ligne directrice de ce que nous produisons comme artwork est un dessin ou une peinture avec une femme. L'histoire se déroule dans un futur lointain : à partir des bribes de l'histoire et ces quelques indications, nous avons confié le graphisme à une amie dessinatrice dont les travaux nous avaient enthousiasmés. Sa proximité était l'occasion pour demander ce que nous voulions et éventuellement apporter des modifications au fur et à mesure de l'avancée de l'artwork. Elle a répondu pleinement à nos attentes. Les illustrations du livret représentent les protagonistes de l'histoire, la cover est une peinture originale qui se différencie des artwork actuels standards ; ce que nous apprécions particulièrement.
Son travail apporte de la chaleur et de la sensibilité pour contrebalancer le concept futuriste qui pourrait faire penser à quelque chose de froid.
Ensuite Tommy notre ancien guitariste solo s'est chargé de la conception du livret.
GEof : Depuis « Dark Chapters » la ligne directrice de ce que nous produisons comme artwork est un dessin ou une peinture avec une femme. L'histoire se déroule dans un futur lointain : à partir des bribes de l'histoire et ces quelques indications, nous avons confié le graphisme à une amie dessinatrice dont les travaux nous avaient enthousiasmés. Sa proximité était l'occasion pour demander ce que nous voulions et éventuellement apporter des modifications au fur et à mesure de l'avancée de l'artwork. Elle a répondu pleinement à nos attentes. Les illustrations du livret représentent les protagonistes de l'histoire, la cover est une peinture originale qui se différencie des artwork actuels standards ; ce que nous apprécions particulièrement.
Son travail apporte de la chaleur et de la sensibilité pour contrebalancer le concept futuriste qui pourrait faire penser à quelque chose de froid.
Ensuite Tommy notre ancien guitariste solo s'est chargé de la conception du livret.
Quel est le concept exact de cet album et que l'on retrouve à travers les paroles ?
GEof : Effectivement SOE raconte une histoire du titre 1 au titre 12. Elle se déroule dans un futur lointain : la Terre est inhabitable car polluée et des vaisseaux spatiaux sont partis à la découverte d'une nouvelle planète d'accueil. L'un des vaisseaux atterrit en catastrophe sur une planète inconnue et se retrouve au milieu d'une guerre entre un peuple conquérant, les Ambriliens, et des autochtones, les Etheriens. Les thèmes abordés sont l'amour, la schizophrénie, la mort, le sacrifice de soi, la vengeance, le futur de l'humanité, un large éventail de la nature humaine.
Bert : GEof a écrit complètement cette histoire originale qui nous permet d'aborder différents thèmes dont nous voulions parler. Cela nous a permis d'inscrire un fil conducteur fort au travers de l'album, en liant comme nous l'avons dit la musique, les paroles et les illustrations.
GEof : Effectivement SOE raconte une histoire du titre 1 au titre 12. Elle se déroule dans un futur lointain : la Terre est inhabitable car polluée et des vaisseaux spatiaux sont partis à la découverte d'une nouvelle planète d'accueil. L'un des vaisseaux atterrit en catastrophe sur une planète inconnue et se retrouve au milieu d'une guerre entre un peuple conquérant, les Ambriliens, et des autochtones, les Etheriens. Les thèmes abordés sont l'amour, la schizophrénie, la mort, le sacrifice de soi, la vengeance, le futur de l'humanité, un large éventail de la nature humaine.
Bert : GEof a écrit complètement cette histoire originale qui nous permet d'aborder différents thèmes dont nous voulions parler. Cela nous a permis d'inscrire un fil conducteur fort au travers de l'album, en liant comme nous l'avons dit la musique, les paroles et les illustrations.
Le côté death metal de la musique de Aegirson m'a rapidement fait pensé au groupe français S.U.P (qui s'appelait aussi Supuration à un moment),
par le côté un peu "glacial", que ce soit le chant ou les riffs. Je ne veux évidemment pas dire que vous "copiez" S.U.P, mais est ce que ce groupe fait partie de vos influences, ou bien c'est une simple coïncidence ?
GEof : Complète coïncidence car je ne connais S.U.P. que de nom mais finalement ce que tu dis me donne envie d'écouter ! Pour cet album on nous a déjà comparé à Septic Flesh Dark Tranquility, Trail of Tears sans jamais vouloir les copier ou les imiter.
par le côté un peu "glacial", que ce soit le chant ou les riffs. Je ne veux évidemment pas dire que vous "copiez" S.U.P, mais est ce que ce groupe fait partie de vos influences, ou bien c'est une simple coïncidence ?
GEof : Complète coïncidence car je ne connais S.U.P. que de nom mais finalement ce que tu dis me donne envie d'écouter ! Pour cet album on nous a déjà comparé à Septic Flesh Dark Tranquility, Trail of Tears sans jamais vouloir les copier ou les imiter.
"Cœur Battant" est le seul morceau chanté en français sur l'album (sans prendre en compte le morceau bonus "L' Inquisiteur"). Pourquoi cette exception ? Vous vous sentez plus à l'aise à composer et chanter en anglais
ou bien cela s'est imposé naturellement ?
GEof : C'est notre ex-chanteuse Carole qui avait débuté l'écriture des paroles de « Cœur Battant ». Je les ai trouvée très bonnes et je les ai gardées et complétées. Le choix du français se fait naturellement et nous pensions que parler d'une histoire d'amour en anglais était était un principe usé. la langue de Molière apporte une autre dimension aux textes avec plus de romantisme et plus de solennité sur "L'inquisiteur".
Bert : Sortir de l'anglais n'est pas une nouveauté pour nous. Par exemple, sur le précédent album « Requiem Tenebrae » nous avions des paroles en latin ! En fait, nous cherchons à coller le plus à l'atmosphère du morceau et utiliser une autre langue peut le permettre.
ou bien cela s'est imposé naturellement ?
GEof : C'est notre ex-chanteuse Carole qui avait débuté l'écriture des paroles de « Cœur Battant ». Je les ai trouvée très bonnes et je les ai gardées et complétées. Le choix du français se fait naturellement et nous pensions que parler d'une histoire d'amour en anglais était était un principe usé. la langue de Molière apporte une autre dimension aux textes avec plus de romantisme et plus de solennité sur "L'inquisiteur".
Bert : Sortir de l'anglais n'est pas une nouveauté pour nous. Par exemple, sur le précédent album « Requiem Tenebrae » nous avions des paroles en latin ! En fait, nous cherchons à coller le plus à l'atmosphère du morceau et utiliser une autre langue peut le permettre.
GEof : Au départ ce devait être Carole qui devait les chanter et moi faire quelques choeurs et apparitions, mais, après son départ, la donne a changée. Pour "Cœur battant", une chanson dans la mouvance metal-goth-romantic il était clair qu'il fallait une voix claire donc je m'en suis chargé. Sabrina y a fait quelques apparitions très bien senties. Pour "Ruined Nation" c'était une autre problématique. Une voix death sur ce morceau plus heavy, limite prog, aurait très bien fonctionné, mais nous voulions une couleur particulière pour faire respirer l'album. En plus un autre type de voix correspondait tout à fait au principe du concept-album puisque cette chanson à pour sujet l'un des 3 peuples protagonistes de l'histoire. J'en incarne déjà 2 donc nous avons demandé à Charlie, un ami chanteur, de venir poser sa voix haut-perchée sur ce titre.
"L' Inquisiteur", le morceau proposé en bonus sur l'album sera normalement présent sur votre prochain album. La composition de ce troisième opus a t'elle déjà commencé,
et faut-il s'attendre à la suite du concept instauré sur "Sons of Etheria" ou bien à un thème différent ?
GEof : Non, ce sera une nouvelle idée, un nouveau concept. La bande dessinée "Le troisième Testament" m'a inspiré cette chanson (L'inquisiteur) et m'a fait me tourner vers le Moyen-Age. J'ai quelques idées pour des sujets de paroles, rien de bien défini pour le moment, mais le concept sera tourné vers cette période historique que j'affectionne tout particulièrement.
Il y a déjà eu une suite à cet album en fait, lorsque nous avons enregistré la reprise du générique d'Albator84. C'est parti d'un projet de compilation qui n'a pas abouti mais comme ce dessin animé tient une grande place dans mon enfance nous l'avons publié sur notre myspace. Albator représente le justicier solitaire sans l'être vraiment, au grand cœur mais pas forcément sympathique, c'est un héros à la Thorgal. Et puis il y a avait ce rapport direct entre Albator et SOE dont les histoires se passent dans un futur lointain, dont les thèmes abordés sont universels, le fait que la Terre soit quasi détruite par l'homme...
Je pense que cette reprise a également joué un rôle sur le fait que nous allons entamer un autre projet avant la conception du 3ème album en parallèle de la tournée pour promouvoir SOE.
Bert : Tout cela est en gestation. Notre priorité immédiate reste bien entendu la promotion de "Sons of Etheria", qui grâce au soutien du label démarre très fort. Nous avons joué les principaux morceaux de l'album sur scène et ils ont obtenu un excellent retour. Nous lançons d'ailleurs un appel à tous les promoteurs : nous voulons jouer cet album et n'hésitez pas à nous contacter pour proposer des dates !
et faut-il s'attendre à la suite du concept instauré sur "Sons of Etheria" ou bien à un thème différent ?
GEof : Non, ce sera une nouvelle idée, un nouveau concept. La bande dessinée "Le troisième Testament" m'a inspiré cette chanson (L'inquisiteur) et m'a fait me tourner vers le Moyen-Age. J'ai quelques idées pour des sujets de paroles, rien de bien défini pour le moment, mais le concept sera tourné vers cette période historique que j'affectionne tout particulièrement.
Il y a déjà eu une suite à cet album en fait, lorsque nous avons enregistré la reprise du générique d'Albator84. C'est parti d'un projet de compilation qui n'a pas abouti mais comme ce dessin animé tient une grande place dans mon enfance nous l'avons publié sur notre myspace. Albator représente le justicier solitaire sans l'être vraiment, au grand cœur mais pas forcément sympathique, c'est un héros à la Thorgal. Et puis il y a avait ce rapport direct entre Albator et SOE dont les histoires se passent dans un futur lointain, dont les thèmes abordés sont universels, le fait que la Terre soit quasi détruite par l'homme...
Je pense que cette reprise a également joué un rôle sur le fait que nous allons entamer un autre projet avant la conception du 3ème album en parallèle de la tournée pour promouvoir SOE.
Bert : Tout cela est en gestation. Notre priorité immédiate reste bien entendu la promotion de "Sons of Etheria", qui grâce au soutien du label démarre très fort. Nous avons joué les principaux morceaux de l'album sur scène et ils ont obtenu un excellent retour. Nous lançons d'ailleurs un appel à tous les promoteurs : nous voulons jouer cet album et n'hésitez pas à nous contacter pour proposer des dates !
Pour vous, quel rôle jouent les claviers dans Aegirson ? S'harmoniser aux émotions exprimées ? Apporter des ambiances aux morceaux ?
GEof : Les deux ! Le clavier est un instrument polyvalent et permet de créer beaucoup d'ambiances différentes, notamment sombres. Dans un premiers temps, lors de la composition il apporte les ambiances ou du moins les accentue ou aère des parties plus brutes. Il peut aussi apporter de la mélodie ou tout simplement apporter l'idée de base d'une chanson. Je crois que Jb et moi, les 2 compositeurs principaux, avons des visions un peu différentes de leur utilisation, en fait tout à fait complémentaires. C'est pour cela que le clavier est employé de si différentes manières sur l'album. Et puis nous avons trouvé en Sabrina une interprète de talent et sa grande dextérité nous permet de composer sans avoir de souci d'interprétation.
Bert ; Sabrina apporte aussi la touche féminine au groupe. Son approche "classique" complète celle du reste du groupe qui est plus "Metal" mais elle a aussi des influences dans le metal mélodique (Sonata arctica, Kamelot et aussi Dream Theater).
GEof : Les deux ! Le clavier est un instrument polyvalent et permet de créer beaucoup d'ambiances différentes, notamment sombres. Dans un premiers temps, lors de la composition il apporte les ambiances ou du moins les accentue ou aère des parties plus brutes. Il peut aussi apporter de la mélodie ou tout simplement apporter l'idée de base d'une chanson. Je crois que Jb et moi, les 2 compositeurs principaux, avons des visions un peu différentes de leur utilisation, en fait tout à fait complémentaires. C'est pour cela que le clavier est employé de si différentes manières sur l'album. Et puis nous avons trouvé en Sabrina une interprète de talent et sa grande dextérité nous permet de composer sans avoir de souci d'interprétation.
Bert ; Sabrina apporte aussi la touche féminine au groupe. Son approche "classique" complète celle du reste du groupe qui est plus "Metal" mais elle a aussi des influences dans le metal mélodique (Sonata arctica, Kamelot et aussi Dream Theater).
Vous semblez avoir de l'affection pour les séries animés, comme Thorgal, d'où vient le nom du groupe (le personnage fictif crée par le scénariste Jean Van Hamme a pour nom Thorgal Aegirsson) ou encore pour Albator,
dont vous avez repris le générique il y' a quelques temps de cela. Est ce un univers qui vous passionne vraiment ou bien c'est juste un côté un peu "fun" que vous donnez au groupe ?
GEof : Le côté "fun" on l'a et on essaye de le garder car on fait de la musique avant tout pour se faire plaisir. Cela fait 13 ans qu'on se connaît et je crois que si on ne prenait pas de plaisir à jouer ensemble et bien on n'aurait pas tenu aussi longtemps. Toutes les étapes de notre parcours n'ont été que des bonheurs et ont donné un sens au groupe : une démo plutôt amateur, puis une seconde plus sérieuse, qui a conduit à un premier album qui même si accouché dans la douleur était une formidable expérience. Aujourd'hui nous sortons un deuxième album toujours sur Manitou/Pervade, des gens que nous apprécions. Des concerts avec des ambiances toujours plus sympa et des gens qui apprécient notre musique : du "fun" on en mange depuis pas mal d'années je crois.
Mais pour répondre un peu mieux à ta question, car je m'égare, la bande dessinée et les films animés font partie d'un univers qui m'a toujours fasciné et donc inspiré. Je te l'ai dit plus haut Albator est un héros à la Thorgal et j'aime ces héros là.
dont vous avez repris le générique il y' a quelques temps de cela. Est ce un univers qui vous passionne vraiment ou bien c'est juste un côté un peu "fun" que vous donnez au groupe ?
GEof : Le côté "fun" on l'a et on essaye de le garder car on fait de la musique avant tout pour se faire plaisir. Cela fait 13 ans qu'on se connaît et je crois que si on ne prenait pas de plaisir à jouer ensemble et bien on n'aurait pas tenu aussi longtemps. Toutes les étapes de notre parcours n'ont été que des bonheurs et ont donné un sens au groupe : une démo plutôt amateur, puis une seconde plus sérieuse, qui a conduit à un premier album qui même si accouché dans la douleur était une formidable expérience. Aujourd'hui nous sortons un deuxième album toujours sur Manitou/Pervade, des gens que nous apprécions. Des concerts avec des ambiances toujours plus sympa et des gens qui apprécient notre musique : du "fun" on en mange depuis pas mal d'années je crois.
Mais pour répondre un peu mieux à ta question, car je m'égare, la bande dessinée et les films animés font partie d'un univers qui m'a toujours fasciné et donc inspiré. Je te l'ai dit plus haut Albator est un héros à la Thorgal et j'aime ces héros là.
GEof et Bert : Merci à tous les lecteurs de VS et à VS pour son soutien. Puisse l'album vous plaire autant qu'à nous, à bientôt dans les salles de concerts !
si vous voulez plus de renseignements et écouter des extraits de nos albums RV sur nos sites :
http://www.aegirson.com
http://www.forum.aegirson.com
http://www.myspace/aegirson.com
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