TOP5 Hellfest : les groupes à la popularité croissante par gardian666 publication le : 01/03/2015
VS, partenaire officiel du Hellfest depuis 2007, vous propose une série de top5 musicaux qui serviront de rétrospective sur toutes les éditions passées du festival (depuis 2006).
Après le premier article consacré aux reformations, le 2ème évoquant les groupes disparus ou en pause s'étant produits au Hellfest, le 3ème les têtes d'affiches rares venues au festival, voici le 4ème article portant sur ces groupes qui ont vu leur popularité croître entre 2 ou 3 passages au Hellfest et leur position sur l'affiche s'améliorer.
Il y a eu par exemple Airbourne, programmé à 13h en 2008 pour l'une de leur toute première prestation sur notre sol, qui joua ensuite à 17h en 2010, toujours sur la Mainstage 01 et devrait jouer à peu près au même créneau en 2015. Leur 2ème venue connut un gros succès en terme d'affluence, avec un Joel O'Keefe particulièrement remuant, faisant le show à lui seul. Les australiens bénéficient assurément d'une bonne cote de popularité en France et sont régulièrement invités sur des festivals généralistes.
Difficile cependant de parler de l'exemple de la progression de Lamb of God entre 2007 et 2012 ; la première année, le groupe devait jouer à l'heure du goûter, le concert fut annulé et on a cru que 2012 ne verrait pas non plus la prestation de LOG, suite à une météo de plus en plus compliquée, qui menaçait la bonne tenue du concert. Toutefois, les américains clôturèrent comme il le fallait le festival et font à nouveau parti des têtes d'affiches du Hellfest, programmées le premier soir (aux côtés de Slipknot, Judas Priest et Alice Cooper).
Du côté français, à noter la belle progression de Dagoba, placé en début d'après-midi en 2009 (Mainstage 01) et qui s'est produit l'année dernière sur le coup des 18h, avec la manière.
TOP 5 des groupes à la popularité croissante :
5. RED FANG & SOLSTAFIR (ex-aequo)
Alors oui ces 2 groupes évoluent pas vraiment dans le même genre, pourtant on peut dire que leur trajectoire et (surtout) succès en France connaissent de grosses similitudes. D'un côté les Red Fang nous rendent visites chaque année à au moins 3-4 reprises depuis 2012, et les islandais conquièrent un peu plus le public français à chacune de leur venue, depuis 2013.
Au Hellfest, les Red Fang donnent ce qui semble être le premier concert en France, sous la feu-Terrorizer Tent en 2011, sur la plage 12h30-13h00, autant dire pas la plus avantageuse. Et pourtant, l'engouement est déjà conséquent et la tente blindée pour voir ces sympathiques « portlander » et leur stoner/rock enthousiasmant. La fièvre Red Fang n'en est qu'à ses débuts, 2013 voit le groupe jouer à 20h (bénéficiant notamment de l'annulation de Masters of Reality pour occuper un créneau un peu plus élevé) et 2015 devrait être du même tonneau. Autant dire que la Valley sera difficilement accessible avant même le début de leur concert.
Pour Sólstafir, le succès grandissant est apparu aussi vite que les américains, suite également à une prestation en début d'après-midi en 2012 (sur le coup des 13h30) ; ils investissent à nouveau la Temple Stage en 2014, cette fois-ci vers 20h (et en même temps que Emperor). Depuis ce 2ème passage clissonais, ils sont déjà revenus à 6 reprises nous voir et c'est peu dire que leurs concerts sont appréciés !
Notez toutefois que si Red Fang a vu le jour en 2005, Sólstafir roule sa bosse depuis maintenant 20 ans et compte 5 albums et 3 Eps.
4. AVENGED SEVENFOLD
Régulièrement critiqué par de nombreux metalheads depuis des années (au moins 2008 et leur place en première partie de la tournée best-of d'Iron Maiden, voire 2006 en ouverture des Guns), Avenged Sevenfold s'est imposé sans sourciller comme l'un des poids lourds du metal 'moderne' mondial. C'est finalement sans surprise que nous avons pu les voir gravir les échelons en France, avec le Hellfest comme témoin direct ; en 2006, M. Shadows & co investissent la Mainstage01 à 18h pour 40 minutes et sont à l'époque encore dans une veine 'metalcore'. 2014 et les voilà propulser en clôture de la 2ème Mainstage, à 1h du matin -pour un set d'une heure et quinze minutes- avec évidemment un show visuel conséquent et un public massivement présent. Le metalcore est troqué pour un heavy/hard rock aux influences clairement distinctes, mais il faut bien avouer que le groupe a aussi sa touche personnelle et sait tenir une scène.
Et quand Avenged se produit en salle, c'est au minimum dans un Zénith.
Modestement mais avec efficacité, Sabaton pris d'assaut la scène principale du Hellfest en 2010, peu avant 12h. Avec un temps de jeu réduit à 30 minutes et un chanteur qui rappelait grandement Dickinson dans ses gestuelles et arpentions incessantes de l'espace, le combo suédois a commencé à se faire un nom par chez nous. 4 ans plus tard, la sauce a réellement prise pour les Sabaton, chez eux mais aussi largement en Allemagne, Espagne ou encore en France. Si originellement, le groupe devait se produire à 19h le vendredi 20 juin dernier, un changement de running-order le plaça en fermeture de la Mainstage01, après les passages d'Iron Maiden et Slayer (sur le 02). 1h05 de set leur était cette fois accordée et il y avait encore largement foule au moment de leur prestation.
Sabaton fait clairement parti actuellement des plus gros groupes de power metal, qui se sont lancés au début des années 2000 et leur progression sur la programmation du Hellfest le souligne très bien.
2. GHOST
Le phénomène suédois avait connu un premier passage clissonais par un petit concours de circonstance. Pour cela, il faut remonter à 2011 : le groupe culte de sludge Buzzoven initialement programmé le dimanche 19 juin sous la Terrorizer Tent annule sa venue. Le Hellfest lui trouve un remplaçant, en l'occurrence Ghost à ce moment en tournée des festivals européens et dont l'« Opus Eponymous » a déjà conquis bien du monde. Si troquer Buzzoven pour Ghost a certainement dû en décevoir (voire dégoûter) plus d'un, les suédois investissent bien en pleine après-midi pour la première fois de leur carrière, une scène française, après avoir connu plusieurs annulations alors qu'ils devaient jouer des dates dans la capitale.
Un concert qui fût globalement bien accueilli malgré des conditions sonores loin d'être irréprochables et permit d'un peu plus faire circuler le nom Ghost. 2 ans plus tard et un nouvel album entre temps publié, Ghost est devenu l'un des nouveaux groupes les plus en vogue du début des années 2010.
Et c'est un nouveau concours de circonstances favorable qui donne une bien plus grande exposition au groupe, censé être sous la Valley le dimanche 23 juin 2013 aux alentours de 22h. Finalement Danzig souhaitant semble-t-il, jouer plus tôt, échange son créneau avec Ghost. Voici ce dernier propulser tout simplement en clôture du festival sur la Mainstage 01, à 1h du matin. Si sur place la communication n'est pas dès plus explicite vis à vis de ce changement, il y a foule pour voir les musiciens masqués et encapuchonnés. Voici Ghost de nuit, en 'tête d'affiche' d'une des 2 scènes principales du Hellfest, un soir de pleine lune...difficile de bénéficier de meilleurs dispositions pour les fans et même les spectateurs plus curieux.
Qui plus est, c'est pas moins d'1h15 de set qui est servi, marqué par une petite coupure de son empêchant l'interprétation de l'instrumental « Genesis ». Un couac pas très dérangeant car malgré sa courte carrière, Ghost en a régalé plus d'un ce soir là. On attend maintenant enfin une véritable tournée française en TA parce que je pense que depuis ces 2 passages au Hellfest et une sacrée évolution en terme de place sur l'affiche (avec un peu de 'chance' il est vrai), les suédois sont très attendus par chez nous.
1. VOLBEAT
Contrairement aux suédois, la carrière des danois comporte déjà 3 albums lorsque Volbeat se produit pour la première fois au Hellfest. Nous sommes en 2009, Myspace était alors encore en vogue pour découvrir des groupes. Aux alentours de 14h00 le dimanche 21 juin, il y a un peu de foule massée devant la Mainstage02, cependant l'affluence est loin d'être exceptionnelle. La prestation de 40 minutes de Volbeat n'en est pas moins enthousiasmante où les tubes des 2 premiers albums ne font pas trop d'ombre aux extraits alors plus récents de « Guitar Gangsters & Cadillac Blood » (2008). Ajouté à cela un son à la hauteur et un Poulsen tout en humour à l'occasion du plus gros concert français du groupe jusque là, et la côté de popularité de Volbeat ne fera qu'accroître.
Jusqu'à ce qu'en 2013 le Hellfest propose un créneau de tête d'affiche au groupe, pour le dernier soir, à nouveau un dimanche mais non plus à 14h mais bien 23h ! Un sacré 'pari' qui ne s'est pas vraiment révélé perdant puisque le festival a eu quasiment la même affluence ce jour là que le premier soir (Def Leppard, Twisted Sister, Avantasia, etc). Alors certes moins de monde que lors du samedi ultra complet, mais tout de même avec 1h30 de temps de jeu et une scène utilisée de tout son long et large, Volbeat était armé pour occuper cette position enviable. Certains ont estimé que le groupe n'avait rien à faire en TA, d'un côté cela prête à débat mais d'un autre quand on sait que le groupe était headliner du Wacken 2012, ce fut un tant soit peu logique de les voir tout en haut d'un festival français pour ce qui est jusqu'à présent, leur plus grosse performance sur notre sol. Et pour une fois qu'un groupe est considéré comme une grosse TA aussi bien chez nous qu'à l'étranger...
Bref, fosse bouillante, son clair et puissant, lightshow assez imposant, un groupe qui fait preuve d'une énergie communicative, Volbeat n'est peut être pas la meilleure ou plus impressionnante TA a avoir joué à Clisson, il s'avère qu'au final, ce slot n'était pas volé.
publication le : 01/03/2015
Après le premier article consacré aux reformations, le 2ème évoquant les groupes disparus ou en pause s'étant produits au Hellfest, le 3ème les têtes d'affiches rares venues au festival, voici le 4ème article portant sur ces groupes qui ont vu leur popularité croître entre 2 ou 3 passages au Hellfest et leur position sur l'affiche s'améliorer.
Il y a eu par exemple Airbourne, programmé à 13h en 2008 pour l'une de leur toute première prestation sur notre sol, qui joua ensuite à 17h en 2010, toujours sur la Mainstage 01 et devrait jouer à peu près au même créneau en 2015. Leur 2ème venue connut un gros succès en terme d'affluence, avec un Joel O'Keefe particulièrement remuant, faisant le show à lui seul. Les australiens bénéficient assurément d'une bonne cote de popularité en France et sont régulièrement invités sur des festivals généralistes.
Difficile cependant de parler de l'exemple de la progression de Lamb of God entre 2007 et 2012 ; la première année, le groupe devait jouer à l'heure du goûter, le concert fut annulé et on a cru que 2012 ne verrait pas non plus la prestation de LOG, suite à une météo de plus en plus compliquée, qui menaçait la bonne tenue du concert. Toutefois, les américains clôturèrent comme il le fallait le festival et font à nouveau parti des têtes d'affiches du Hellfest, programmées le premier soir (aux côtés de Slipknot, Judas Priest et Alice Cooper).
Du côté français, à noter la belle progression de Dagoba, placé en début d'après-midi en 2009 (Mainstage 01) et qui s'est produit l'année dernière sur le coup des 18h, avec la manière.
TOP 5 des groupes à la popularité croissante :
5. RED FANG & SOLSTAFIR (ex-aequo)
Alors oui ces 2 groupes évoluent pas vraiment dans le même genre, pourtant on peut dire que leur trajectoire et (surtout) succès en France connaissent de grosses similitudes. D'un côté les Red Fang nous rendent visites chaque année à au moins 3-4 reprises depuis 2012, et les islandais conquièrent un peu plus le public français à chacune de leur venue, depuis 2013.
Au Hellfest, les Red Fang donnent ce qui semble être le premier concert en France, sous la feu-Terrorizer Tent en 2011, sur la plage 12h30-13h00, autant dire pas la plus avantageuse. Et pourtant, l'engouement est déjà conséquent et la tente blindée pour voir ces sympathiques « portlander » et leur stoner/rock enthousiasmant. La fièvre Red Fang n'en est qu'à ses débuts, 2013 voit le groupe jouer à 20h (bénéficiant notamment de l'annulation de Masters of Reality pour occuper un créneau un peu plus élevé) et 2015 devrait être du même tonneau. Autant dire que la Valley sera difficilement accessible avant même le début de leur concert.
Pour Sólstafir, le succès grandissant est apparu aussi vite que les américains, suite également à une prestation en début d'après-midi en 2012 (sur le coup des 13h30) ; ils investissent à nouveau la Temple Stage en 2014, cette fois-ci vers 20h (et en même temps que Emperor). Depuis ce 2ème passage clissonais, ils sont déjà revenus à 6 reprises nous voir et c'est peu dire que leurs concerts sont appréciés !
Notez toutefois que si Red Fang a vu le jour en 2005, Sólstafir roule sa bosse depuis maintenant 20 ans et compte 5 albums et 3 Eps.
4. AVENGED SEVENFOLD
Régulièrement critiqué par de nombreux metalheads depuis des années (au moins 2008 et leur place en première partie de la tournée best-of d'Iron Maiden, voire 2006 en ouverture des Guns), Avenged Sevenfold s'est imposé sans sourciller comme l'un des poids lourds du metal 'moderne' mondial. C'est finalement sans surprise que nous avons pu les voir gravir les échelons en France, avec le Hellfest comme témoin direct ; en 2006, M. Shadows & co investissent la Mainstage01 à 18h pour 40 minutes et sont à l'époque encore dans une veine 'metalcore'. 2014 et les voilà propulser en clôture de la 2ème Mainstage, à 1h du matin -pour un set d'une heure et quinze minutes- avec évidemment un show visuel conséquent et un public massivement présent. Le metalcore est troqué pour un heavy/hard rock aux influences clairement distinctes, mais il faut bien avouer que le groupe a aussi sa touche personnelle et sait tenir une scène.
Et quand Avenged se produit en salle, c'est au minimum dans un Zénith.
3. SABATON
Modestement mais avec efficacité, Sabaton pris d'assaut la scène principale du Hellfest en 2010, peu avant 12h. Avec un temps de jeu réduit à 30 minutes et un chanteur qui rappelait grandement Dickinson dans ses gestuelles et arpentions incessantes de l'espace, le combo suédois a commencé à se faire un nom par chez nous. 4 ans plus tard, la sauce a réellement prise pour les Sabaton, chez eux mais aussi largement en Allemagne, Espagne ou encore en France. Si originellement, le groupe devait se produire à 19h le vendredi 20 juin dernier, un changement de running-order le plaça en fermeture de la Mainstage01, après les passages d'Iron Maiden et Slayer (sur le 02). 1h05 de set leur était cette fois accordée et il y avait encore largement foule au moment de leur prestation.
Sabaton fait clairement parti actuellement des plus gros groupes de power metal, qui se sont lancés au début des années 2000 et leur progression sur la programmation du Hellfest le souligne très bien.
2. GHOST
Le phénomène suédois avait connu un premier passage clissonais par un petit concours de circonstance. Pour cela, il faut remonter à 2011 : le groupe culte de sludge Buzzoven initialement programmé le dimanche 19 juin sous la Terrorizer Tent annule sa venue. Le Hellfest lui trouve un remplaçant, en l'occurrence Ghost à ce moment en tournée des festivals européens et dont l'« Opus Eponymous » a déjà conquis bien du monde. Si troquer Buzzoven pour Ghost a certainement dû en décevoir (voire dégoûter) plus d'un, les suédois investissent bien en pleine après-midi pour la première fois de leur carrière, une scène française, après avoir connu plusieurs annulations alors qu'ils devaient jouer des dates dans la capitale.
Un concert qui fût globalement bien accueilli malgré des conditions sonores loin d'être irréprochables et permit d'un peu plus faire circuler le nom Ghost. 2 ans plus tard et un nouvel album entre temps publié, Ghost est devenu l'un des nouveaux groupes les plus en vogue du début des années 2010.
Et c'est un nouveau concours de circonstances favorable qui donne une bien plus grande exposition au groupe, censé être sous la Valley le dimanche 23 juin 2013 aux alentours de 22h. Finalement Danzig souhaitant semble-t-il, jouer plus tôt, échange son créneau avec Ghost. Voici ce dernier propulser tout simplement en clôture du festival sur la Mainstage 01, à 1h du matin. Si sur place la communication n'est pas dès plus explicite vis à vis de ce changement, il y a foule pour voir les musiciens masqués et encapuchonnés. Voici Ghost de nuit, en 'tête d'affiche' d'une des 2 scènes principales du Hellfest, un soir de pleine lune...difficile de bénéficier de meilleurs dispositions pour les fans et même les spectateurs plus curieux.
Qui plus est, c'est pas moins d'1h15 de set qui est servi, marqué par une petite coupure de son empêchant l'interprétation de l'instrumental « Genesis ». Un couac pas très dérangeant car malgré sa courte carrière, Ghost en a régalé plus d'un ce soir là. On attend maintenant enfin une véritable tournée française en TA parce que je pense que depuis ces 2 passages au Hellfest et une sacrée évolution en terme de place sur l'affiche (avec un peu de 'chance' il est vrai), les suédois sont très attendus par chez nous.
1. VOLBEAT
Contrairement aux suédois, la carrière des danois comporte déjà 3 albums lorsque Volbeat se produit pour la première fois au Hellfest. Nous sommes en 2009, Myspace était alors encore en vogue pour découvrir des groupes. Aux alentours de 14h00 le dimanche 21 juin, il y a un peu de foule massée devant la Mainstage02, cependant l'affluence est loin d'être exceptionnelle. La prestation de 40 minutes de Volbeat n'en est pas moins enthousiasmante où les tubes des 2 premiers albums ne font pas trop d'ombre aux extraits alors plus récents de « Guitar Gangsters & Cadillac Blood » (2008). Ajouté à cela un son à la hauteur et un Poulsen tout en humour à l'occasion du plus gros concert français du groupe jusque là, et la côté de popularité de Volbeat ne fera qu'accroître.
Jusqu'à ce qu'en 2013 le Hellfest propose un créneau de tête d'affiche au groupe, pour le dernier soir, à nouveau un dimanche mais non plus à 14h mais bien 23h ! Un sacré 'pari' qui ne s'est pas vraiment révélé perdant puisque le festival a eu quasiment la même affluence ce jour là que le premier soir (Def Leppard, Twisted Sister, Avantasia, etc). Alors certes moins de monde que lors du samedi ultra complet, mais tout de même avec 1h30 de temps de jeu et une scène utilisée de tout son long et large, Volbeat était armé pour occuper cette position enviable. Certains ont estimé que le groupe n'avait rien à faire en TA, d'un côté cela prête à débat mais d'un autre quand on sait que le groupe était headliner du Wacken 2012, ce fut un tant soit peu logique de les voir tout en haut d'un festival français pour ce qui est jusqu'à présent, leur plus grosse performance sur notre sol. Et pour une fois qu'un groupe est considéré comme une grosse TA aussi bien chez nous qu'à l'étranger...
Bref, fosse bouillante, son clair et puissant, lightshow assez imposant, un groupe qui fait preuve d'une énergie communicative, Volbeat n'est peut être pas la meilleure ou plus impressionnante TA a avoir joué à Clisson, il s'avère qu'au final, ce slot n'était pas volé.