Uriel interview DAEONIA

Lorsqu'on lit des chroniques, il arrive de tomber sur le " groupe qui se révèle au bout de dix écoutes ". Si vous vous êtes déjà demandé quel genre de groupe peut bien vous ennuyer à mort neuf fois, puis conquérir vos oreilles la dixième, il est peut-être temps de jeter une oreille sur Daeonia et leur édifiant deuxième album " Crescendo ". La première fois que je l'ai mis dans ma platine c'était un groupe de gothic rock sans beaucoup plus d'envergure qu'un autre. La seconde fois il est devenu intéressant mais quelque part pas assez costaud à mon goût. Vers la cinquième écoute j'ai vraiment commencé à aimer cet album et à ouvrir une par une les portes du manoir complexe de Daeonia. A la dixième fois (le compte est bon !), je me suis dit qu'une interview était nécessaire. C'est exactement ce que j'ai fait, et c'est le vocaliste/guitariste Eric qui s'y est collé...

VS. Avant d'aller plus loin, quelque chose me tarabuste : pourquoi diable ai-je l'impression que Daeonia a déjà une carrière de dix ans au compteur ? Cette surprenante maturité doit s'expliquer par une solide expérience dans d'autres formations, non ?
Pas vraiment... En fait le groupe tel quel existe depuis un moment déjà. La première version du group
daeonia.jpg (9158 octets)e date de 1993. Le noyau de ce line-up est toujours le Daeonia d'aujourd'hui. Les seuls postes qui ont vu des changements durant toutes ces années ont été la basse et le chant, et encore une seule fois chacun. Mis à part le bassiste et moi qui avons rejoint le groupe en 1995, les membres de Daeonia n'avaient aucune expérience. C'est peut-être ce qui a constitué le déclic d'ailleurs. Nous nous sommes fermés à tout type d'influences qui pouvaient provenir de groupes de notre voisinage. De plus, nous prenons notre musique très au sérieux. Parfois il me semble qu'on va un peu trop loin lorsque l'on en vient à débattre sur les chansons et l'approche musicale, mais après tout c'est ce qui nous a fait tels que nous sommes aujourd'hui. Nous pensons trop... (rires)

VS. J'ai vu plusieurs fois votre musique qualifiée de gothic metal, ce qui selon moi n'est pas totalement juste, ne serait-ce que de par la façon dont vous utilisez et enregistrez vos instruments, qui me semble un peu différer des habitudes dans le milieu metal. Pourrais tu m'en dire un peu plus ?
Cette appellation de " gothic metal " est un truc pour les labels et le public. Nous ne nous considérons pas comme des " gothiques " au sens commun. Nos influences musicales sont si éloignées de celles des groupes gothiques que nous pourrions être appelés un peu tout et n'importe quoi. Cependant, le mot " gothic " ne me dérange pas. Je pense même que le terme " gothic rock " colle pas mal au groupe. C'est vraisemblablement le seul terme qui dépeint au mieux la majeure partie de notre musique. Nous nous sommes démarqués de l'approche metal en fait. Mais le changement est à mettre sur le compte de la maturité. Nous ne pensons à aucun genre défini lorsque nous écrivons notre musique, tout vient naturellement. C'est probablement pour cela que notre façon d'utiliser les instruments diffère de ce qui est en vigueur dans le metal.

VS. A quoi ressemble une session de répétition chez vous?
(rires) Le chaos total ! Non sérieusement, nous jouons habituellement des vieux trucs pour nous dégourdir, puis nous expérimentons des choses nouvelles. La plupart du temps je lance une ligne mélodique puis nous brodons tous ensemble autour, nous tordons ce putain de riff dans tous les sens autant de fois que nécessaire, et au bout de dix/quinze minutes nous avons tous la base pour nos parties individuelles. A un moment donné nous avons assez de riffs qui s'imbriquent bien les uns dans les autres pour fabriquer ou créer une chanson. Donc nous cherchons des plans sympas pour connecter certains riffs en douceur. La fluidité est extrêmement importante dans le procédé.

VS. Candlelight est principalement renommé pour avoir lancé des légendes de la scène metal extrême, genre Opeth ou Emperor. Penses tu que vous avez atterri au bon endroit ?
Je pense qu'ils font du bon boulot en ce moment. Ce ne fut pas toujours le cas, mais il y a eu certains changements au sein de la boîte. Je pense que Candlelight est réputé pour ces groupes parce que le label n'a pas peur de prendre des risques. Tu peux aussi les décrire comme une sorte de label avant-gardiste, qui signent juste la musique qui leur plait. OK, leur fonds de commerce repose en grande partie sur Emperor et Opeth, mais ça ouvre aussi des portes pour leurs autres groupes. Donc à l'heure actuelle je suis très satisfait avec notre position au niveau de notre label.

VS. Qu'est-ce qui vous a le plus attirés dans leur offre?
Le fait qu'ils ont été les premiers à nous en faire une justement. Comme tu l'as déjà indiqué, nous n'étions pas le groupe-type pour figurer sur leur label. En 1997 nous étions le seul groupe assimilé " goth " de leur catalogue. Il a du leur falloir des tripes pour nous signer, sans parler du fait que le contrat qu'ils nous ont offert était au-dessus de la moyenne, ce qui était un bonus non négligeable.

VS. Sur " Crescendo " vous semblez jouer sur l'alternation fréquente de l'humeur, comme si vous refusiez toute étiquette. Y a-t-il une volonté délibérée dans l'ordre des chansons ? Un scénario ?
Le seul objectif derrière le tracklisting est de faire sonner l'album de façon versatile. D'éviter toute monotonie. Il n'y a pas de scénario clair. Le seul scénario qu'on pourrait mettre en exergue à la rigueur, c'est le scénario musical. Nous voulions que l'ordre des chansons rende justice à toutes les facettes de Daeonia.

VS. Les guitares ont cette petite manie de suivre le fil mélodique tout en développant leurs lignes propres, ce qui donne cette impression de "free-style ". Comment parvenez vous à un tel résultat au niveau de l'écriture ?
Le style de guitares que nous utilisons est probablement le résultat des expériences que j'ai effectuées au sein de Manifest. C'est une façon de s'écarter de certaines règles. Je respecte le jeu de guitare de Michael et c'est réciproque. Il y a des domaines où nous faisons chacun notre propre soupe et laissons l'autre explorer toutes les possibilités. A l'arrivée on débouche sur deux lignes mélodiques qui s'auto-complètent. En fait nous écoutons chacun les parties de l'autre et essayons de voir comment elles peuvent être complétées, nous essayons de jouer ce qui nous passe par la tête lorsque nous entendons telle ou telle partie. Depuis toutes ces années c'est devenu un réflexe. Nous n'y pensons plus vraiment, nous nous contentons de jouer (rires).

VS. Est-ce que tu es d'accord lorsque les gens qualifient Daeonia de groupe néo-progressif?
D'après mon expérience de ces derniers mois, les gens ont des conceptions très différentes de ce que signifie le terme " progressif ". Beaucoup se réfèrent aux groupes dits à la base " progressifs ", et ainsi perdent la trace de ce qu'est réellement le progressif. Lorsque je pense progressif, je pense à des groupes tels King Crimson, Anglagard, Morte Macabre. J'admire tous ces groupes pour leur approche totalement libre de la musique. Je pense que Daeonia est progressif si l'on nous rapporte au genre auquel nous appartenons (à savoir le gothic rock). Il ne fait aucun doute que nous sommes plus orientés mélodie que les autres groupes goths. Néanmoins, " progressif " est un mot bien lourd qui entraîne de grandes espérances chez les fans, ce en quoi il est facile de les décevoir. Je suis OK avec le terme " neo-progressif ". Essayer de briser les frontières du genre, lentement...

VS. Peux tu m'en dire plus sur les morceaux de " Crescendo "? Lesquels chéris tu le plus?
" Crescendo " est une collection de chansons qui écrivent la période entre " Craven " et le début des enregistrements de " Crescendo ", une période qui, pour être honnête, n'a pas toujours été très rose. Beaucoup des chansons ont un caractère mélancolique ou amer, ou les deux. Nous voulions aussi évoluer. Sortir du carcan gothic metal habituel dans lequel nous étions catalogués. Donc nous avons ajouté des éléments qui nous rappelaient les groupes que nous aimions et écoutons toujours. Des influences qui jurent avec ce à quoi le fan de gothic metal moyen est habitué. Nous voulions aussi écrire davantage de vraies chansons et non de simples pièces musicales épiques. " Drowned " et " Bitter Sweet " en sont de parfaits exemples. Ces deux sont définitivement en tête de ma liste. Comme sur " In Cimmerian Dreams " et " The Bridge & the Ashes ". Nous voulions que le nouvel album soit varié. Pas simplement jouer une musique directe du début à la fin, mais essayer de montrer différents aspects du groupe.

VS. Combien de temps cela vous prend-il pour finaliser une chanson?
Ca dépend de beaucoup de choses. Nous avons des chansons qui ont nécessité les deux ans et demi entre les deux sessions d'enregistrement. D'autres ont été écrites en deux nuits à peine. Cependant la plupart des chansons évoluent pendant leur existence. Plus nous les jouons, plus nous modifions des parties en fonction de nos désirs. Les chansons se doivent de grandir, et d'être bien en place avant d'être enregistrées.

VS. Quel a été la réaction de la presse à ce jour? Avez vous les chiffres des ventes à disposition?
La plupart des journalistes ne savent pas ce qu'ils doivent raconter sur cet album.Le feedback diffère énormément d'un magazine à l'autre. Certains considèrent que nous ne sommes qu'un clone de tout ce qui touche à Sisters of Mercy, d'autre que c'est un album atmosphérique génial. Il n'existe pas d'opinion générale qui revient dans chaque chronique. Je pense que la plupart des chroniqueurs ne prennent pas le temps nécessaire pour découvrir l'album et tous ses trésors secrets, mais il fallait s'y attendre. Ils sont sans doute bombardés d'albums tous les mois et n'ont tout simplement pas le temps (NdJ : ce n'est pas une excuse). Notre album a également été chroniqué par des gens qui n'ont aucune connexion avec le style de musique que nous pratiquons. Ils voient simplement le logo de Candlelight et se contentent de penser que nous sommes un nouvel Emperor. J'essaie de ne pas trop m'en faire pour ça. Je pense que Daeonia sera toujours un groupe qui fait une musique entre deux mondes. Trop soft pour les fans de metal, trop heavy et bizarre pour les fans de gothique. Néanmoins les ventes se déroulent plutôt bien. Apparemment nous avons déjà vendu plus de copies de " Crescendo " que de " Craven ", ce qui est bon signe. Le plus important est que les fans aiment l'album, et jusque là je pense qu'ils sont satisfaits.

VS. Qui est responsable de la couverture assez sophistiquée du CD? Pourrais tu essayer de la décrire et de donner sa signification (si tant est qu'elle en ait une...)?
L'artwork de cet album a été réalisé par David Palser, qui avait aussi fait celui de " Craven ". Nous étions très satisfaits de son travail sur le premier album, donc nous avons demandé à Candlelight si nous pouvions utiliser son talent une fois encore. Apparemment il avait déjà contacté le label de lui-même et offert ses services pour le nouvel album de Daeonia à peu près six mois avant que nous faisions la démarche ! Ce fut donc arrangé assez facilement. Nous l'avons laissé seul avec les titres et les paroles, car il savait déjà ce qu'il en était de Daeonia, et lui avons offert une totale liberté artistique sans la moindre restriction. De quel droit lui aurions nous imposé quoi que ce soit ? Il nous a rendu l'artwork de " Crescendo " quelques semaines avant que nous entrions en studio. Nous avons été naturellement impressionés. Pour une raison qui m'est inconnue, Davis a tout compris avec Daeonia. Donc la signification de cet artwork est juste une impression personnelle de l'artiste liée à la vue, la lecture et l'écoute de ce que nous ajoutions à l'album. David est également connu pour de nombreux autres designs, comme des couvertures de Venom, et celle de la vidéo d'Emperor. L'artwork de " Crescendo " est - entre autres - une combinaison de partitions de crescendos classiques et de cartes stellaires.

VS. Parlons scène. Dans quel état d'esprit êtes vous lorsque vous voyez une foule réagir à la musique que vous avez créée de A à Z ? Certains artistes disent que se tenir sur scène dépasse le sexe sur l'échelle des plaisirs, qu'en dis tu ?
Personnellement je me nourris des réactions du public. Elles me transportent  au delà du point où je m'arrêterais normalement sur scène. En effet c'est une sensation agréable. Mais c'est aussi une question de respect. Ils aiment  la musique et montrent leur respect après chaque titre, et moi je les respecte d'avoir pris le temps de venir au concert et de considérer notre musique comme un plaisir d'écoute. Je ne pense pas qu'il soit correct de comparer le jeu de scène au sexe. Le sexe est quelque chose d'intime et jouer en live est un truc public avec beaucoup de gens (NdJ : ça peut être l'inverse dans certains cas...). Deux choses différentes. Ce serait comme comparer des pommes avec des bananes.

VS. Etant un groupe néerlandais, j'ai envie de demander quels sont vos liens avec The Gathering?
Je les ai rencontrés une ou deux fois lorsque je jouais encore avec Manifest. En fait je les ai rencontrés à un show où je jouais également. C'était leur second show avec Anneke au chant, je l'ai trouvée merveilleuse. A cette époque il n'y avait pas autant de chanteuses qu'aujourd'hui sur la scène metal. Ce sont des gens très sympathiques, nous nous sommes beaucoup amusés. J'ai aussi rencontré Bart Smits quelque fois. C'était le vocaliste sur le premier album de The Gathering. Il joue toujours avec son nouveau groupe Wish, qui est aussi assez bon, mais pas du tout comparable à The Gathering.

VS. Que penses tu de leur nouvelle orientation?
Je pense qu'ils ont évolué de la même manière que nous-même évoluons. Ils vont où leur cœur les mène et c'est la seule manière de faire de la musique si tu veux mon avis. Je n'ai écouté que quelques chansons de leur dernier opus " If_then_else " et je pense que ce qu'ils font est beaucoup plus sincère qu'auparavant. Ils se sont réellement trouvés. Je dois dire que ce n'est pas forcément le type de musique que j'écoute lorsque je suis à la maison, leurs guitares sont bien trop simplistes à mon goût, mais je pense être en mesure de déterminer si la démarche d'un groupe est sincère ou pas.

VS. Ton opinion sur cette rumeur selon laquelle ils seraient sur le point de changer de nom et de cesser de jouer les vieux morceaux sur scène ?

Je pense qu'ils ont quitté leurs bases et se sentent pourtant encore prisonniers d'un passé qu'ils traînent avec eux. En un certain sens je peux le comprendre. Je ressens parfois la même chose avec Daeonia. Changer de nom n'est cependant pas une solution. Arrêter de jouer les vieux morceaux, ce peut être une bonne idée. Comment Anneke pourrait-elle jamais se sentir à l'aise avec des morceaux que chantait Bart il y a dix ans ? Les fans devraient peut-être évoluer en même temps que The Gathering.

VS. En fait les rumeurs disent qu'ils abandonneraient carrément le matériel antérieur à " How to measure a Planet ? ". Bref... Imaginons que vous êtes contactés par Sony Music la semaine prochaine. Ils vous offrent un mega contrat qui vous garantit un revenu solide pour les dix ans à venir, mais en même temps exigent certaines concessions sur votre musique, vous demandant de faire quelque chose de simplifié dans la veine d'un revival old-gothic rock. Comment réagiriez vous ?
Notre musique est très personnelle, comme tu l'a sans doute remarqué (rires). Ce qui signifie que nous agissons comme bon nous semble. Si un label veut signer un Daeonia qui joue un autre type de musique, ils n'ont qu'à directement signer un autre groupe. Un musicien se doit de rester honnête envers lui-même. Comment pourrais tu te sentir heureux avec un revenu constant pendant des années, mais en étant contraint d'effectuer un travail qui ne correspond absolument pas à tes aspirations. Je pense que la prochaine étape serait la dépression. Non merci. Je préfère jouer la musique que j'ai dans la peau.

VS. Désolé si je m'écarte un peu du sujet pour quelques questions, c'est un hobby... Si tu devais comparer Daeonia à une boisson, laquelle serait-ce et pourquoi ?
En effet, le moins que l'on puisse dire est que tu t'écartes (sourire)... Une boisson, voyons voir... Ce serait probablement l'absinthe ou le thé hallucinogène. S'y accoutumer peut prendre un bout de temps, mais si tu y parviens... un monde s'ouvre pour toi, rempli d'émotions et d'états d'esprit que tu n'aurais jamais pu imaginer avant.

VS. Es tu plutôt adepte du lever de soleil ou du coucher de soleil?

Les deux ont leur charme, mais j'ai un faible pour le coucher plutôt que le lever. Le coucher de soleil est comme un portail ouvrant sur un monde sur lequel nous n'avons pas un contrôle solide. L'œil humain est victime d'un jeu. L'obscurité ouvre les pensées et la perception.

VS. Tu es certainement au courant de ce débat au sujet de l'euthanasie pour les personnes souffrant de façon insupportable... Quelle est la loi sur ce point dans ton pays ? Les gens devraient ils être autorisés à demander une injection finale ?
Comme tu le sais sans doute, les Pays-Bas sont le seul pays au monde possédant une loi qui autorise la pratique de l'euthanasie. Et le choix de continuer à vivre dans la souffrance ou de mourir en paix est une chose personnelle et individuelle. Comment peut on décemment se déclarer contre si l'on ne souffre pas ou si l'on n'a jamais enduré les même maux que certaines personnes. Si les médecins ne laissent aucun espoir de guérison et si la route vers l'au-delà s'annonce longue et pleine de souffrances, qui suis-je pour dire que telle personne est obligée de subir toutes ces douleurs juste à cause de mes principes ? Je pense que le choix devrait être laissé à la personne souffrante, bien qu'il faille veiller à empêcher certaines dérives, par exemple les individus qui veulent un moyen facile d'en finir ou bien les médecins qui auraient d'autres motivations de mettre fin à la vie de quelqu'un que sa souffrance.

VS. Quelle serait pour toi la façon idéale de mourir?
J'aimerais finir ma vie dans les bras de la personne que j'aime, dans le silence et la paix. Lui dire que je l'aime et partager un dernier baiser avant de m'envoler vers ce qui m'attend de l'autre côté. Peu importe la religion, l'expérience de la mort est quelque chose qui n'arrive qu'une fois. Il faut que ce soit divin...

VS. Est-ce que tu en as marre de répondre aux interviews? Qu'en est-il de celle là?
Marre des interviews... Non, pas vraiment. Les interviews sont un outil pour répandre la réelle signification de notre musique. Une sorte de guide afin que tout le monde puisse voir ce que nous essayons d'extérioriser. Quant à ton interview, elle était bien intéressante. Questions intéressantes, bien joué (sourire).

Merci beaucoup pour ta patience. Je te laisse à présent le soin de conclure cette interview. Je suggère que tu laisse les habituels derniers mote, ainsi que le contact/website de Daeonia...
L'adresse courante est la suivante:
DAEONIA, P.O. Box 302, 2270 AH VOORBURG, Pays-Bas.
www.daeonia.com / info@daeonia.com
Avant tout, merci pour cette opportunité de nous exprimer. Comme je l'ai déjà dit, ce fut fort intéressant. D'autre part je souhaiterais demander à quiconque lira ces lignes d'écouter notre dernier album et de se forger sa propre opinion. Donnez lui une chance, ça pourrait valoir le coup. Nous espérons avoir la possibilité de le présenter bientôt dans un environnement live. Béni soyez vous...