Shaka interview CENTURION

1) Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Le groupe est composé de 5 membres : Germano Quintabà (vocals), Fabio Monti (guitar), Luciano Monti (guitar), Emanuele Beccacece (drums), Massimiliano Ricci (bass).

2) "Non plus ultra" est votre 3è album. Quelles sont les différences, selon vous,  par rapport à "Arise of the Empire" et "Hyper martyrium" ?
Le style de CENTURION est toujours présent dans tous nos enregistrements, de "Arise the Empire", en passant par "Hyper Martyrium" ou "Non Plus Ultra". Les différences sont dans les arrangements, l'interprétation et l'utilisation des sons pour aboutir au résultat final, lors de la production. Bon, si je fais une analyse plus profonde, je peux ajouter que "Hyper Martyrium" est moins mélodique que les 2 autres, mais vous pouvez cependant sentir et reconnaître le style du groupe. Vous pouvez aussi voir une certaine maturité dans l'écriture de nos chansons et une amélioration de la production en raison de nos expériences de studio passées et de nos concerts, qui nous ont aidés à trouver la meilleure façon de transmettre à notre public les sentiments que nous avons et de les atteindre le plus possible. De toute façon, notre musique reflète bien notre état d'esprit à la période où nous la composons et c'est une des raisons qui font que vous aurez toujours quelque chose de neuf mais aussi d'ancien, dans la musique de CENTURION.

3) De quoi parlent les textes du nouvel album ?
Les paroles du nouvel album traitent de la gloire de la Rome antique, du retour de l'Empire à notre époque et les réactions des Romains face à ce qui est contre eux, et par-dessus tout, la bataille de l'Empire Romain pour récupérer ce qu'il une fois a possédé... Donc, nous traitons des thèmes de la guerre, avec une vue historique et contemporaine, nous imaginons les légionnaires antiques armés dans le même temps de "gladio" (l'épée romaine antique) et des meilleures armes du XXIè siècle.

4) Pourquoi avez-vous choisis le nom de CENTURION ?
Eh bien d'abord, parce qu'un centurion nous représente : notre histoire, notre pays, nos thèmes de chansons, et notre passion pour notre glorieux passé. La seconde, parce que ça nous plaît !

5) CENTURION faisant référence à l'Empire Romain. Pouvez-vous nous dire ce qui vous fascine dans l'histoire ancienne et quelle période de l'Empire vous intéresse le plus ?
Il n'y a pas de période particulière qui nous intéresse, nous aimons toute l'histoire de notre puissant passé, et nous sommes fascinés par la gloire et les résultats que les Italiens antiques ont obtenu, établissant les bases de notre histoire contemporaine, les lois et la civilisation. (NDLR : Et les Grecs dans tout ça ?)

6) Une des chansons de votre nouvel album s'intitule "Megalometal". Que doit-on comprendre par-là ?
Cette chanson est un épisode du conflit entre la loi romaine antique et le monde moderne. "Megalometal" est un monde composé par deux facteurs : "Mégalo" qui signifie très grand et "Métal" qui est le matériau qui compose les armes et les moyens utilisés d'habitude pour faire la guerre. C'est la bataille ultime qui sera gagnée par l'Empire Romain, la vengeance finale contre toutes les causes qui l'ont fait échouer dans le passé, la fin de toutes les guerres, le plus sûr moyen pour acquérir une période continue de paix mondiale, sous la lumière de Rome (NDLR : C'est ce que l'on a coutume d'appeler la "Pax Romana", la "Paix romaine"). D'habitude, les paroles dans le Heavy Metal sont basées sur des histoires fantastiques ou mythologiques. Nous avons créé un monde futuriste fantastique, dominé par les centurions antiques, au lieu du style Tolkien classique, ou de la mythologie nordique.

7) Que pensez-vous de la scène Metal en Italie, qui se réclame plus de HELLOWEEN (avec des claviers), plutôt que de JUDAS PRIEST ou ACCEPT, comme vous ?
Nous sommes fiers de faire partie de la scène Metal italienne, qui est finalement apparue et a été appréciée en Europe et dans le monde entier. Nous sommes reconnaissants à tous les groupes qui ont ouvert des portes et travaillé dur pour hisser la musique italienne plus haut et encore plus haut, dans le monde entier. Nous coopérons amicalement pour progresser ensemble et nous amuser en jouant notre musique préférée. Les différences de style proviennent uniquement de la voie musicale qu'un groupe peut choisir, et si nous sommes plus agressifs que d'autres, c'est tout simplement parce que c'est dans cette perspective que nous nous sentons le mieux.

8) Avec quel(s) groupe(s) rêveriez-vous de tourner ?
Peut-être JUDAS PRIEST ? Je dois préciser que nous adorons la scène et que nous aimons le contact et les sentiments que nos fans nous transmettent, tandis que nous jouons live. Donc, peu importe le groupe avec qui nous rêvons de jouer un jour, du moment qu'il nous donne l'occasion de provoquer un vrai tremblement de terre sur scène (un "stagequake") en jouant fort, très fort !

9) Quand pourra-t-on vous voir sur scène en France pour promouvoir "Non plus ultra" ?
Voici une question délicate... Il est très difficile d'organiser des dates en Italie et nous ne sommes pas assez gros pour organiser une tournée européenne nous-mêmes ; peut-être avec un groupe plus gros et plus connu. Nous allons voir comment est accueillit notre nouveau CD le mois prochain (NDLR : interview réalisée en août ; sortie de "Non plus ultra" prévue le 9 septembre 2002) et nous essayerons d'envisager quelque chose. Je promets à tous nos Metal fans français que nous ferons tout notre possible pour venir en France, pour faire un "stagequake" avec notre musique!

10)  Vous avez un dernier mot pour nos lecteurs ? Vous pouvez dire quelques mots en français ?
Un grand bonjour à nos Metal fans français, en espérant vous rencontrer bientôt, de jouer pour vous et vous faire éclater vos oreilles avec un Heavy Metal très puissant et pur ( NDLR : ces les orthophonistes qui vont être contents) ! Je ne sais pas parler français, même si je peux comprendre un peu, si c'est parlé lentement (très lentement) car ça ressemble assez à l'italien. J'aurais pu me faire souffler quelque chose par un ami, mais je préfère admettre mon ignorance, au lieu de dire les banalités françaises habituelles...