Uriel interview Judy de AVRIGUS |
Même
si l'actualité du groupe n'est pas encore brûlante, j'ai jugé intéressante
l'opportunité d'une interview avec Judy Chiara, la moitié féminine de ce duo australien
dont l'album 2001 " The Secret Kingdom " a été accueilli très chaleureusement
parmi les esthètes du doom et de la musique atmosphérique. Un dialogue sympathique avec
une artiste passionnée et sûre de sa musique. En guise de bienvenue sur notre webzine, je ne vais pas t'ennuyer avec la routine bio/discographie. Au lieu de cela je laisse l'introduction à ton initiative. Dis-moi ce qui te passe par la tête en ce moment même... Avrigus est un duo comprenant Simon (ex-frontman du groupe de doom australien Cruciform) et moi-même. Lors de notre rencontre en 1993, Simon m'a initiée à des groupes tels que Anathema ou My Dying Bride. Nous avond découvert que nous avions tous deux le même genre d'aspirations musicales - mélanger des sons de guitares heavy et multi-strates avec des arrangements orchestraux classiques et des churs. Simon s'occupe de tout le côté engineering et de la production ; en d'autres termes toutes la partie technique plus les guitares et la batterie ainsi que quelques vocaux et les samples. Il est derrière les deux pièces instrumentales sur " The Secret Kingdom ". Je suis responsable de la plupart des vocaux, synthés, synthés et guitare acoustique. De plus j'écris tous les textes et me charge de pratiquement l'ensemble de la composition. En ce moment, Simon travaill sur une vidéo informatique pour le titre " Flesh " et moi je planche sur du nouveau matériel. Je compte y consacrer le restant de cette année - juste me concentrer sur la musique et rassembler davantage de matériel photographique. (NdJ: Hmmm... Peut-être que j'aurais du demander si les vergers sont en fleur en Australie, j'aurais probablement obtenu la bio quoi qu'il arrive. Mais puisque c'est une introduction informative, c'est OK pour moi). Première question à agresser ma cervelle lorsque j'écoute " The Secret Kingdom " : pourquoi les guitares ? Je veux dire, en ce qui me concerne elles sont parfaitement OK, mais je pense que sans ces éléments metal low-fi à l'arrière-plan, vous auriez certainement pu viser un auditoire plus large (par exemple parmi les fans d'atmosphérique pur et de heavenly voices) ; d'autre part la plupart des critiques négatives que j'ai lues étaient focalisées sur le son de la guitare électrique. Vous avez sorti un CD avant celui-ci, non ? Y avait-il le même équilibre entre guitares et orchestrations à l'époque ? Pourquoi les guitares? L'idée de base d'Avrigus est de combiner des sons orchestraux, des churs, de l'orgue, du piano, etc., avec des guitares. Aucun de nous n'a jamais voulu créer un son qui exclue les guitares. Pas davantage le fait de " viser " un public ne nous a effleuré l'esprit. Ce sont les sons que nous aimons - c'est pourquoi nous les jouons, et pour aucune autre raison. Alors comme ça certains critiques n'aiment pas notre son de guitares ? Et bien d'autre si. Nous n'allons sûrement pas permettre aux critiques de nous dicter notre évolution future. Enfin, il est naturel de tenter de surpasser ses efforts précedents, donc peut-être parviendrons-nous à contenter certains de ces journalistes la prochaine fois. Je ne peux pas dire si l'équilibre atteint sur notre premier album " The Final Wish " était meilleur ou non. Nous en étions satisfaits nous même. Les guitares feront toujours partie du son d'Avrigus. Rentrons un peu au cur de " The Secret Kingdom ". J'ai vu certaines descriptions à rallonge telles que dark symphonic gothic metal, emotional avantgarde atmospheric et compagnie pour décrire votre musique. Parfois les mots prennent le sens de ce que le lecteur veut bien en faire comme interprétation. J'aimerais avoir ton point de vue là-dessus, c'est-à-dire pas une nouvelle combinaison d'adjectifs pompeux, mais plutôt un passage en revue des impressions, feelings et esthétiques que vous avez voulu transmettre à travers vos chansons. Aaaah, quel plaisir que de jouer avec de tels mots... Qui peut y résister ? Ce ne sont pas de mauvaises descriptions, tu ne trouves pas ? Surtout étant donné qu'il est difficile de trouver un tiroir adapté à Avrigus. Ce que le lecteur en retire n'a pas d'importance, le besoin de descriptions s'évapore assez vite une fois que tu écoutes l'album. La première chose que tu dois comprendre est qu'il n'y a pas eu de tentative de notre part de transmettre quelque impression ou feeling que ce soit. De telles émotions naissent directement des chansons qui elles-même proviennent d'expériences et d'inspirations. Esthétiquement parlant je pourrqi dire la même chose, il n'y a pas d'intention délibérée, les morceaux ne font qu'évoluer - par un procédé consistant à n'inclure que des séquences de composition et des paroles qui ne laissent planer aucune ombre de doute. Est-ce que vous suivez un plan prédéfini pour la composition, ou bien est-ce que les morceaux se dévoilent naturellement dans vos esprits ? Comment opérez-vous en tant que duo ? Travaillez-vous main dans la main tout le temps ? Oui et non. En fait nous bossons séparément la plupart du temps. En général je trouve une mélodie qui va servir de base pour la chanson. Le plus souvent je travaille sur le matériel au piano jusqu'à ce que je pense avoir une chanson finie, bien que parfois je prenne tel ou tel fragment et le transpose au clavier pour en changer le son, par exemple en son d'orgue comme sur " Dark Angels Ascension ". Parfois j'ai des paroles dans un coin que j'ai absolument besoin d'utiliser, et alors je les laisse me dicter la musique. D'autres fois je façonne la musique simplement en rapport au titre, puis j'y reviens ultérieurement pour développer les textes. Entre temps je joue mes idées à Simon et lui commence à former ses propres idées sur ce qui doit être ajouté au niveau batterie, guitares, samples et autres effets. Nous commençons le travail final en programmant les claviers. Simon les enregistre, j'emporte la cassette chez moi et je me la passe au walk-man plusieurs jours durant, parfois des semaines, après quoi je retourne au piano et je me mets à la partie suivante, et ainsi de suite. Puis les percussions sont rajoutées, suivies par les guitares et en dernier les vocaux. Occasionnellement Simon prend seul en charge les arrangements, comme ce fut le cas pour " Qlipthoth ", où il a greffé les samples et toute la partie ambient du milieu. Nous discutons toujours nos idées et mettons ensemble la main finale à la production. La beauté naturelle des claviers ethérés combinés à des mélodies exceptionnelles garantissent à l'album une touche de mélancolie unique, telle que j'en ai rarement ressentie auparavant. Essayez-vous intentionnellement de créer la musique la plus triste possible, ou bien est-ce que ça a juste tourné comme ça sur " The Secret Kingdom " ? Quelle est ta définition du mot " mélodie " ? Les cisèles-tu selon des méthodes bien définies ? Une fois encore il n'y a aucune intention consciente de créer la musique la plus triste qui soit. C'est juste l'expression honnête d'émotions réelles traduites dans cette forme de musique ; une façon de transformer une expérience douliureuse en triomphe. En fait jusqu'aux premières chroniques et réactions je n'avais pas anticipé que les gens trouveraient l'album aussi triste (car tu n'es pas le premier à l'affirmer) car cette musique est pour moi plutôt comme une sorte de délivrance. Pour ce qui est de la mélodie - elle doit posséder ce petit quelque chose qui la gravera dans ma mémoire dès la première écoute. La première mélodie d'une chanson est la partie la plus facile - construire le reste est la discipline réellement difficile. Quel est ton CV musical ? As-tu suivi des master-classes de chant ? Certainement pas des master-classes, non. Quoique j'en serais probablement passée par là si j'avais persévéré dans le plan de carrière que mon prof de chant avait dressé pour moi - me modeler pour devenir une sorte de chanteuse d'opéra moderne ! J'ai appris le piano et le solfège tout au long de mon enfance, puis j'ai fait cinq ans de chant à partir de l'âge de quatorze ans. Mais je suis sortie de cet environnement fermé et j'ai eu une courte expérience en tant que chanteuse dans un groupe de folk contemporain. As-tu déjà rêvé de la façon dont sonnerait la musique d'Avrigus interprétée par un orchestre romantique ? Est-ce dans vos intentions d'élargir le spectre sonore d'Avrigus avec d'autres instruments, comme un violon par exemple ? Seriez-vous prêts à accueillir d'autres musiciens ? Des violons... Je le souhaite, je le souhaite ! Des violoncelles aussi. Pour le coup de l'orchestre - bien entendu ce serait un rêve que nous serions ravis de voir se réaliser. Je pense que nous sommes tous deux prêts à accueillir de nouveaux membres dans la mesure où il n'y a pas de risque de perdre le son essentiel d'Avrigus. Un autre aspect frappant est l'élégance de votre livret. Les images que vous avez capturées sont un peu comme les dernières lueurs d'un lugubre jardin d'Eden. Comment avez-vous réalisé un aussi admirable travail graphique ? Pourquoi avoir choisi de tout baigner dans cette vaporeuse teinte de vert ? Merci beaucoup. Ca me transporte toujours de joie lorsque quelqu'un apprécie le livret. Pour moi c'est assez essentiel que la présentation visuelle représente quelque chose en accord avec l'atmosphère des chansons. Cela fait des années que je collecte différentes images soit en faisant moi-même des photos ou bien par scan, copier-coller, etc., et en général je les range par thèmes. Lorsqu'il a fallu songer à un concept pour le livret nous n'avions rien de planifié à l'avance parce que Simon voulait à tout prix exécuter un artwork assisté par ordinateur. Cette éve ![]() L'allée bordée d'arbres gris de la pochette a l'air d'une incitation à entrer... à entrer où au juste ? Où mène ce chemin ? Dans quel type d'univers imaginaire est localisé " The Secret Kingdom " ? L'idée du titre m'est venue d'un petit livre que j'ai lu autrefois, un livre écrit au 18è siècle et intitulé " The Secret Commonwealth " qui parle du monde des Faeries. Je suis fasciné par toutes les choses au-delà de notre vision, en particulier le monde des fées et l'idée d'un monde secret a semblé très appropriée pour Avrigus parce que le groupe et son art sont censés former un tout, la musique, les paroles, les images, tout crée un nouveau monde qui stimule l'imagination des auditeurs pour leur faire sentie qu'ils entrent dans un autre royaume. Le chemin conduit dans le monde secret et privé de l'imagination individuelle, une sorte de visite guidée vers les lieux où Simon et moi-même nous transportons à travers la musique. Quand est-il de ce " graal " ? Dans mes souvenirs de la légende originale, je ne peux pas me l'imaginer décoré de crânes... D'autre part je ne pense pas que la chanson " The Grail " referme l'album par accident, car ce morceau sonne pour moi comme l'achèvement d'une quête. Que symbolise-t-il dans le cadre de votre concept ? Le graal de la double page centrale n'est pas censé représenter la chanson " The Grail ". Il est là pour offrir une image de référence en connexion à " Qlipthoth " qui est une chanson sur le choix - le choix insensé - symbolisé par le graal amer de la souffrance. C'est vrai que le morceau " The Grail " semblait être le choix idéal pour clore l'album mais il n'a pas été écrit dans cette optique. En premier lieu il il se compose d'un certain nombre de parties de piano que je voulais utiliser. Aucune d'elle ne passait dans un autre morceau, je suis donc parvenue à les tisser ensemble, un travail qui n'était pas sans s'apparenter à une quête pour le graal. Je considère le graal comme le symbole de la destinée individuelle, ou parfois des parties de cette destinée. Cette chanson traite du tour qu'a pris ma vie et contient plusieurs secrets dissimulés qui n'ont des signification que pour moi. Citation issue de " Qliphoth " : " Take thy pick and dig thy grave " / " Hell awaits thee in Heaven "; et de " Flesh " : " Take these hooks from my flesh ". Lorsqu'elles parlent de mort et de souffrance, tes paroles deviennent plutôt cruelles. Quel est ton rapport à la mort ? Dis-moi ce que tu aimerais voir à la fin du tunne bleuté ? " Qlipthoth " ne parle pas de la mort, il ne faut pas le prendre aussi littéralement. C'est plus une sorte de dépendance charnelle, à propos du choix et des prétendues libertés - sur la souffrance d'être attiré pae quelqu'un de froid et cruel. Aucune de ces chansons ne traite de la mort au sens premier. Ma propre connexion avec la mort ? Lorsque j'avais douze ans j'ai perdu deux surs et un frère dans un accident de noyade. En fait je n'ai encore jamais écrit de chanson sur cet événement, mais cette tragédie a beaucoup affecté la façon dont je regarde absolument tout ce qui m'entoure. Je peux être très irrévérencieuse par rapport à la mort, mais en même temps extrêmement sérieuse sur des sujets auxquels personne ne semble s'intéresser - comme l'hypocrisie institutionnalisée par exemple. Pour ce que j'aimerais voir au bout du tunnel... J'ai quelques idées mais je préfère les garder pour moi pour le moment. Un mot sur l'intro " Overture ". Au bout de quelques minutes surgit ce sample bizarre que j'interprète comme une hache tournoyant au ralenti ou quelque chose de ce goût là... Je suis très curieux de savoir ce que ce son est en fait supposé signifier. Comment l'avez-vous recréé ? Ce n'est pas un sample, c'est juste un extrait d'un son de clavier que Simon a voulu utiliser. C'est un de ces sons qui incorpore un maximum d'effets. Mais c'est génial que ça ait produit l'effet d'une hache tournoyante dans ton esprit. Un duo australien de musique sombre, le parallèle était tout tracé pour votre label. Ceci étant, je ne pense pas que le fait de citer Dead Can Dance comme argument de vente soit si opportun que cela. Certainement ce groupe compte parmi vos favoris, mais ne penses-tu pas que quelqu'un qui achèterait " The Secret Kingdom " dans l'espoir de retrouver le parfum de " Aion " ou " Towards the Within " risquerait une cruelle déception ? Je trouve toujours très dommage lorsque quelqu'un achète un album en espérant trouver autre chose que l'artiste lui-même ? Soyons honnêtes, laquelle de ces comparaisons s'avère exacte ? Simon est un gros fan de Dead Can Dance. Je pense que ce que le label a voulu exprimer, c'est que tout comme eux nous sommes originaux, pas que nous sonnons de la même façon. Aucun de nous ne peut-être facilement comparé à d'autres groupes, tout le monde semble à peu près d'accord sur ce point. Au-delà des réseaux de communication moderne, l'Australie est plutôt éloignée du noyau de la scène metal. Comment peut-on atteindre une créativité aussi sombre lorsque le soleil calcine le sol en permanence ? Est-ce que ton état d'esprit quotidien reflète ton approche de l'art ? C'est en effet un bien cruel destin que d'être d'origine européenne et d'être forcée par les circonstances de résider dans un pays comme celui-là. L'été est un enfer pour moi ici. Je suis une immigrante en Australie et même s'il existe une grande beauté dans les paysages immenses de ce pays, il y a beaucoup de négatif au sujet de la culture superficielle, des origines du pays et de cette attitude ignorante qui prévaut. Je suis née en Angleterre et j'ai toujours considéré que mes racines profondes sont en Europe. Dès l'âge de cinq ans j'ai grandi en Nouvelle-Zélande, et suis arrivée en Australie à l'âge adulte. Mon cur se languit de la terre de mes ancêtres (l'Irlande, l'Angleterre...). Certaines personnes n'arrivent tout simplement pas à se transplanter de façon satisfaisante dans un pays comme l'Australie, et j'en fais partie. Ici à Sydney j'habite presque en face de l'un des plus vieux cimetières du pays et il m'arrive souvent de songer à quelle sorte d'enfer cet endroit a du être pour les premiers colons qui se sont installés ici, souvent contre leur volonté. Je tire mon inspiration de ma propre expérience et de mes rêves des lieux et espaces qui vivent dans mon esprit. Quelles ont été les réactions à Avrigus dans votre propre pays ? Comptez-vous venir en Europe pour jouer live ? " The Secret Kingdom " n'est pas encore paru en Australie. Nous n'avons jamais joué live et pour le moment n'avons aucun plan de tournée. La partie obligatoire d'une interview serait de te demander quels albums t'ont influencé. Donc laisse-moi te demander quesl albums t'ont influencé. Disons trois : celui qui t'a persuadé de lancer ta carrière de musicienne metal, celui qui t'a le plus marqué lors de la décennie passée, et celui que tu écoutes le plus en ce moment. Je ne veux pas oublier Metallica et leur album " Master of Puppets " comme influence très précoce qui m'a donné envie d'un projet qui mélangerait guitares heavy et sons classiques. Je ne peux pas citer UN album significatif de la décennie écoulée, mais les groupes qui m'ont le plus influencée ou tout au moins inspirée seraient Anathema (période " Serenades "), Bathory (" Hammerheart " et " Twilight of the Gods ") et Boltthrower (" The IVth Crusade). J'aime toujours ces albums plus que tout autre. Comme tu le remarqueras aisément, le son d'Avrigus n'a pas grand chose à voir avec ces groupes, mais le standard et l'atmosphère générale de ces albums est ce qui m'inspire - et le brillant enchaînement des morceaux en particulier. Dernièrement j'ai beaucoup écouté " Fratres " du compositeur estonien Arvo Part. Si tu pouvais rencontrer une personne célèbre, morte ou vivante, qui serait-ce ? Quelle question aimerais-tu lui poser ? Hmmm, probablement le photographe anglais Simon Marsden. Ma question : puis-je avoir une carte détaillée de tous les magnifiques châteaux et ruines que vous avez photographié ?... S'il-vous-plaît... Quel est ton sentiment par rapport aux victoires de l'équipe de foot australienne sur les Tonga (22-0) et les Samoa (36-0) dans le tour qualificatif de la Coupe du Monde 2002 ? Ne penses-tu pas qu'il y a parfois de sacrés vices de proportions sur cette planète ? Ils ont fait ça ? Je l'ignorais, je ne pense pas qu'on puisse être plus indifférent au football que moi... Mais puisqu'on en est à parler de sport et de disproportions, et bien privons le sport du sponsoring d'entreprise et ça équilibrera les choses au moins un petit peu. En fait mon but était de me mettre au calme pour écrire cette interview en écoutant " The Secret Kingdom " en fond sonore. Malheureusement ma chère voisine a eu l'idée brillante de mettre un best-of de Lionel Ritchie à plein volume tout le temps. Quel est ton degré de compassion ? Lionel Ritchie a une très belle voix, mais c'est une cause perdue. Son matériel est épouvantable. Ëtes-vous conscients que votre website, aussi beau qu'il soit, est une torture pour les browsers lents comme le mien ? Avez-vous recours à un webmaster externe ou faites-vous tout par vous-même ? Désolée. Simon s'occupe du website. Je l'aide pour le côté artistique. En fait il va bientôt changer pour utiliser le flash pour la page d'intro, car elle est trop difficile à éditer. Tout comme l'introduction de cette interview, je te laisse l'initiative des derniers mots. J'espère ne pas t'avoir trop ennuyée et je souhaite à Avrigus des tonnes de succès dans les années à venir. Merci pour tes vux. Je n'arrive jamais à trouver des mots de conclusion. " In Shadows deep I fold my Wings "... www.avrigus.com |