Live Report Persistence Tour 2015 @Paris : SOIA+WOJ+Rykers+.

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Arak
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Live Report Persistence Tour 2015 @Paris : SOIA+WOJ+Rykers+.

Messagepar Arak » dim. févr. 15, 2015 1:35 pm

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Live Report en entier : ici



Résumé :
Ça fait quelques années que j’avais pas foutu les pieds au Persistence Tour : toujours les mêmes groupes, un public du dimanche et un prix trop élevé pour mes poches trouées.
Mais cette année, l’orga ne s’est pas foutu de notre gueule : du classique et efficace avec SICK OF IT ALL, du groupe qui s’installe comme WALLS OF JERICHO, le retour de vieux de la vieille avec RYKERS, ALL FOR NOTHING pour embrasser le micro et la place aux jeunes pousses avec BROKEN TEETH et le groupe qui buzz TURNSTILE.



BROKEN TEETH : Ça marche plutôt bien, des titres comme "Soul Destroyer" font leur effet : première partie groovy, break en mode tempo bas déclenchant tout de suite un combat de ninja, redémarrage, 2-step ravageur. D’autres comme "The Seeker" avec son pont déclenchant les premiers side-to-side font également mouche.

A peine le temps de retrouver des potes que ALL FOR NOTHING prend place. La troupe de Cindy n’a jamais eu le succès de sa comparse Candace avec WALLS OF JERICHO en France.
Pas assez métal ? Alors que le groupe déclenche des concours de sing-along chez nos voisins, chez nous ça reste assez calme. Pourtant les néerlandais sortent l’artillerie lourde avec des titres phares comme "Dead To Me".
Malheureusement, certains titres tel "5 Leaf Cover" de leur dernier What Lies Within Us bien en deça de ce qu’ils ont pu faire précédemment, n’aide pas à dynamiser le publique. Cet album manque de punch et de groove et sur scène, ça ne pardonne pas.


TURNSTILE : Le groupe pour qui certains du noyau dur de la scène parisienne ont fait le déplacement. Si sur album, leurs titres sont très inégaux, leur réputation scénique les précède.
Le chanteur a décidé de passer la tondeuse sur sa tignasse, y a moins de prise au vent comme ça. Car là c’est un peu le croisement de la fusion en mode DOG EAT DOG, du hardcore type EXPIRE et les Clubs de la Forme.
Les nouveaux titres de "Non Stop Feeling" donnent bien le tempo. "Drop" dans sa simplicité embarque tout le monde. C’est sautillant, ça fait suer, tous les bootys se mettent à shaker en rythme.
La fosse se transforme vite en discothèque et salle de remise en forme.


RYKERS sont des vétérans de la scène allemande qui reprennent du service. Vu le gabarit des bonhommes, ça va être moins dansant mais plus lourd et incisifs.
Bien qu’adepte du casque à pointe, le quintet a les oreilles rivées sur le pays de l’Oncle Sam. On sent que les gars en veulent et se sont reformés par passion. La machine est bien huilée et se transforme en rouleau compresseur. Les nouveaux titres comme "Hard to The Core" qui ont signé leur retour font danser le publique et les anciens comme "This Is My Justice" issus de Payback Time (1994 quand même !) sonnant comme un vieux titre du NYHC des 80’s, lance le pogo.


WALLS OF JERICHO
: J’avais un peu lâché le groupe ces dernières années car trop métal et répétitif.
Le groupe de Détroit étant un habitué de ce genre de plateau, tout est millimétré au poil de fion.
Tant est si bien que le premier titre me laisse de marbre. Mais "A Trigger Full of Promises" me ramène à l’époque de l’album With Devils Amongst Us All le dernier que j’ai écouté. Les breaks, la colère et les mélodies marchent bien, la sauce prend et le public en redemande.
Le set du groupe a suivi la passion de Candace en se musclant, on n’a pas vraiment envie de lui chiper le micro en traitre de peur de se prendre une beigne et d’aller chercher ses chicots dans la Seine.
Les titres plus récents comme "Feeding Fenzy" me laissent plus de marbre, à regarder mes comparses et leur moue de désapprobation, je ne suis pas le seul.


Pour la suite c’est IGNITE avec son chanteur Zoli (on évitera les blagues sur son prénom, c’est dur mais nécessaire) accompagné de son tatouage-drapeau de la Hongrie. Un peu comme ALL FOR NOTHING, le groupe n’a jamais vraiment réussi à trouver son public en France.


SICK OF IT ALL : Ce soir, c’est "Sound The Alarm" qui annonce, après un petit « bonsoir » de Pete Koller, le début de la guerre. Le titre annonce le programme. Il a beau être tiré du dernier opus The Last Act Of Defiance, son démarrage sonne très old-school et met la foule en ébullition. Les épaules s’entrechoquent avant que quelques tough-guys tentent de faire de l’espace à coup de side-to-side.

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