Avec l’arrivée de l’été et du retour du soleil, tant attendu pendant 10 mois, les punks partent sur les routes des festivals et désertent la scène locale. Ce qui rend un peu bancal l’organisation d’une affiche. Surtout lorsque celle-ci se trouve en début de semaine avec en plus une grosse tête d’affiche le même soir.Ce soir, pour faire bronzette à la Miroit’, un groupe siciliano-londonien (BLATOIDEA) et un suisso-italien (HANGOVER GENERATION) accompagnés de deux groupes locaux HEI HEI et UNION JACK sont chargés d’animer la petite sauterie.
Les HEI HEI n’ont pour l’instant rien laissé filtrer de leurs compos sur le Net. Pourtant le groupe composé de toute une flopée de canailles issues de groupes comme STYLNOX, PIGLETS et autres affreux du 9-1 en a sous la semelle.
Alors que les bières commencent déjà à se raréfier et que pour certains la gueule de bois s’annonce sévère le lendemain, ce sont les Suisses de HANGOVER GENERATION qui grimpent sur scène.
Ce n’est pas la première fois qu’ils viennent à la Miroit’ et du coup ils ont réussi à se créer un petit publique présent ce soir. Celui-ci se montre sur les refrains des titres les plus street-punk comme "My Friends" dédiés à leurs potes dans la salle et "Rise Up" clôturant le set.
Les UNION JACK décident de profiter de ce concert pour nous délivrer quelques nouveaux titres de leur prochain album.
Malheureusement, le son est un peu brouillon pour leur début de set, ce qui ne facilite pas la reconnaissance des morceaux. Par chance, tout rentre en ordre avec le désormais "No Justice, No Peace" issu de leur premier véritable album Tales of Urban Freedom paru en 2009 après 12 ans de carrière quand même !
Lorsque les Londoniens de BLATOIDEA investissent la scène, les premiers rangs sont tout hérissés de spike et de crêtes.
Le groupe vit pour sa musique et a même déménagé de Sicile pour s’installer là où tout a explosé : Londres. S’ils viennent à Paris, c’est pas pour jouer de l’accordéon sur les quais de Seine ou broder une tapisserie sur la tour Eiffel.
Le live report en entier se lit ici