Kampfar + Helrunar + Obscurity + Ajuna (octobre 2012)
Publié : mer. oct. 24, 2012 12:25 pm
J'ouvre un topic commun aux dates françaises.
Étonnant que personne ne se soit exprimé. Vous êtes en train de vous branler sur Facebook ?
J'arrive dans la salle un peu avant le début d'Ajuna. L'affluence faisait un peu peur. Fort heureusement, cela va se remplir pendant le premier groupe.
Petit coup de mou concernant l'espace fumeurs fermé. Vu la chaleur qui régnait dans la salle, tout le monde tentait de prendre le frais entre les groupes et se retrouvait entassé dans le couloir d'entrée. Franchement, ça coûtait quoi d'ouvrir l'espace à l'arrière ?
Ajuna
Le groupe de remplacement va s'avérer très planant. On a droit à une sorte de mélange entre du black pagan et Solstafir. A noter qu'ils n'ont pas fait d'interruption entre les morceaux, le gratteux/chanteur égrenant quelques notes pour maintenir la continuité. La balance entre les plages atmo et les passages pêchus penchent clairement pour l'atmo. Malgré la bonne mise en place et le son correct, j'ai pu rentrer dans le set assez vite mais je me suis lassé au bout d'un quart d'heure. Les passages hippies ne sont peut-être pas assez aventureux, la construction des riffs restant finalement classiques.
Obscurity
Je n'en attendais pas grand chose, connaissant le groupe sur albums. La surprise a été grande, tellement le côté "standard" de leurs compos cèdent la place à une efficacité bien brute. Efficace, énergique et très communicatif, Obscurity a bien pulvérisé les esgourdes. Le set est passé à la vitesse de l'éclair. Bon, je ne pense pas plus apprécier sur albums, mais les Allemands vendent très bien leur came en live. Et le son était impeccable.
Helrunar
LE groupe qui motivait mon déplacement ce soir. C'était d'ailleurs leur première date à Paris. Helrunar entame son set avec un titre très atmo (même pour eux), faisant craindre que le set n'envoie pas le petit bois espéré. Ce n'était que la mise en bouche, un warm-up avant de nous servir des morceaux aussi atmo qu'énergiques (mais quand même atmo, le groupe s'étant de plus en plus engagé dans cette voie au fil des ans). Ils ont pioché dans les deux Sol, dans Frostnacht et Baldr ok Iss. Ils vont même nous servir un "Ich Bin Die Leere" extrait de l'excellente démo/album Gratr. Bref, un set excellent qui justifiait à lui seul le prix du ticket. Et grâce à elric, j'ai pu repartir avec le dernier Arstidir Lifsins qui trainait au merch de Helrunar. Si c'est pas la joie...
Kampfar
Cela faisait trois ans que je n'avais pas vu Kampfar, ayant snobbé les dernières dates (pour certainement de bonnes raisons, évidemment). Je dois dire que c'était mon plus mauvais set de leur part lundi soir. Ce n'est pas dû à Dolk, toujours investi et communicatif (combien nous a-t-il dit qu'il aimait jouer à Paris ? Sûrement trop). Ce n'est même pas dû au nouveau guitariste, parfois imprécis et manquant encore de la "patte" du jeu de Thomas. Non, c'est dû à une double grosse caisse monté à plein volume qui a tout recouvert. Le son a déjà été fort pour les premières parties. La double de Kampfar a été insupportable. On entendait la guitare quand la batterie ne jouait pas. Le reste du temps, surtout sur les passages de double (et ils sont nombreux chez les Norvégiens), on ne captait pas grand chose. Au bout d'une demi-heure, ça m'a gonflé et je me suis barré.
Étonnant que personne ne se soit exprimé. Vous êtes en train de vous branler sur Facebook ?

J'arrive dans la salle un peu avant le début d'Ajuna. L'affluence faisait un peu peur. Fort heureusement, cela va se remplir pendant le premier groupe.
Petit coup de mou concernant l'espace fumeurs fermé. Vu la chaleur qui régnait dans la salle, tout le monde tentait de prendre le frais entre les groupes et se retrouvait entassé dans le couloir d'entrée. Franchement, ça coûtait quoi d'ouvrir l'espace à l'arrière ?
Ajuna
Le groupe de remplacement va s'avérer très planant. On a droit à une sorte de mélange entre du black pagan et Solstafir. A noter qu'ils n'ont pas fait d'interruption entre les morceaux, le gratteux/chanteur égrenant quelques notes pour maintenir la continuité. La balance entre les plages atmo et les passages pêchus penchent clairement pour l'atmo. Malgré la bonne mise en place et le son correct, j'ai pu rentrer dans le set assez vite mais je me suis lassé au bout d'un quart d'heure. Les passages hippies ne sont peut-être pas assez aventureux, la construction des riffs restant finalement classiques.
Obscurity
Je n'en attendais pas grand chose, connaissant le groupe sur albums. La surprise a été grande, tellement le côté "standard" de leurs compos cèdent la place à une efficacité bien brute. Efficace, énergique et très communicatif, Obscurity a bien pulvérisé les esgourdes. Le set est passé à la vitesse de l'éclair. Bon, je ne pense pas plus apprécier sur albums, mais les Allemands vendent très bien leur came en live. Et le son était impeccable.
Helrunar
LE groupe qui motivait mon déplacement ce soir. C'était d'ailleurs leur première date à Paris. Helrunar entame son set avec un titre très atmo (même pour eux), faisant craindre que le set n'envoie pas le petit bois espéré. Ce n'était que la mise en bouche, un warm-up avant de nous servir des morceaux aussi atmo qu'énergiques (mais quand même atmo, le groupe s'étant de plus en plus engagé dans cette voie au fil des ans). Ils ont pioché dans les deux Sol, dans Frostnacht et Baldr ok Iss. Ils vont même nous servir un "Ich Bin Die Leere" extrait de l'excellente démo/album Gratr. Bref, un set excellent qui justifiait à lui seul le prix du ticket. Et grâce à elric, j'ai pu repartir avec le dernier Arstidir Lifsins qui trainait au merch de Helrunar. Si c'est pas la joie...
Kampfar
Cela faisait trois ans que je n'avais pas vu Kampfar, ayant snobbé les dernières dates (pour certainement de bonnes raisons, évidemment). Je dois dire que c'était mon plus mauvais set de leur part lundi soir. Ce n'est pas dû à Dolk, toujours investi et communicatif (combien nous a-t-il dit qu'il aimait jouer à Paris ? Sûrement trop). Ce n'est même pas dû au nouveau guitariste, parfois imprécis et manquant encore de la "patte" du jeu de Thomas. Non, c'est dû à une double grosse caisse monté à plein volume qui a tout recouvert. Le son a déjà été fort pour les premières parties. La double de Kampfar a été insupportable. On entendait la guitare quand la batterie ne jouait pas. Le reste du temps, surtout sur les passages de double (et ils sont nombreux chez les Norvégiens), on ne captait pas grand chose. Au bout d'une demi-heure, ça m'a gonflé et je me suis barré.