Le nom du groupe qui est sur scène est DONN. Connais pas (et apparemment j'étais pas la seule). En tout cas la surprise - on en reparle car l'imagerie et la musique du groupe sont conventionnelles au pas possible - un bon petit black satanique du dimanche. N'empêche que le "prêtre" a du talent. J'ai eu presque peur face à ce chaos apocalyptique avec le chanteur enfilant les titres à l'arrache poumons. Sauf qu'il y a un Ik – c’est bien beau de balance les discours menaçants et de faire de gros yeux déments, mais quand on oublit d'enlever son alliance avant le concert, la crédibilité retombe à zéro pour ces pseudo-anti-life.
Sinon musicalement la prestation se laisse regarder avec le black bien que traditionnel mais pas trop plat et monotone. Le son était pas des plus degueulaces mais il manquait de guitare. Déjà qu'il n'y avait qu'un seule guitare - celle du chanteur. Ça aide pas...
Mes coalites n'ont pas aimé mais bon...j'étais tentée de prendre un CD par l'esprit de contradiction pour juger la version studio mais au finale le budget alloué est partie en bière...
Le tour de BYFROST. Honnêtement je me suis fait chier de la première à la dernière note. Lente, très lente et monotone la musique :
BOUM. « Faut que je me les prenne des Taaake qui manquent » BOUM « Et sinon je prends pas tous les Taake mais un Donn en plus… » BOUM « Et girly je le prends ou pas ? » BOUM « Il est moche le girly… »
Selon mes souvenirs de MySpace c’était un peu plus animé quand même

TAAKE. J'ai révisé cette fois ci ! La tournée en support de l'album fraichement sorti ne laisse pas la population métallique indifférente : entre ceux qui ont adoré et des déçus qui ont essayé de se rattraper avec des vielles bonnes valeurs présentes dans chaque set qui se respecte.
Le groupe commence après une intro à scène vide pour calmer le public. Je m'isole complètement sur ma place préférée car je suis prête à renier ma propre mère pendant le set tant attendu - pas déranger !
Le groupe commence avec l’excellent Nordbundet du clip officiel. Bon sang quel son limpide ! Si on manquait de guitares pour les groupes précédents, là j'ai l'impression d'écouter la version studio mais en beaucoup mieux - avec la fougue du live ! Quel pied les titres de ce dernier album qui sont bourrés de riffs accrocheurs et qui font headbanger dans le transport matinale parmi les gens somnambuliques. Et je peux vous dire que Chantal Goya avait ces chances en headbangue à frange ! (private joke inside)
Hoest est en forme mais je connais maintenant son petit secret - disons qu'être le leader d'un groupe donne certaines avantages quand on aborde les filles éparpillées dans la salle. Bon je dis rien mais si c'est un secret pour nous faire des prestas comme ça je suis même prête à sacrifier des groupies aguerries qui me sont chères comme Prince de Lu par exemple (vengeance pour la private joke inside).
Taake enchaine des tubes comme d’hab avec une bonne grosse moitié du dernier album joué. Dommage je n’ai presque pas vu passer de titres de l’avant-dernier. On les avait eu ou pas ?
En tout cas je suis en plein dans le set dès le début, accostée au coin de la scène. Pour le rappel, après cette interlude au surprenant banjo (il l’aime bien son banjo ! le coller dans le set fallait le faire quand même ^^), je ne résiste pas d’aller dans la foule en plein milieux. Déjà lors de leur dernier passage j’étais à deux doigts de foncer dans le pogo, là je me suis pas retenue. Bon, il n’y avait pas vraiment de pogo, juste une espèce de mélé serrée et compacte avec les corps chauds et humides (pas fantasmer ! ils sont pas tous gay les rugbymans tout de même !!!). Incomparable les impressions de concert quand on est en plein dedans à crier et headbanger. Ça fait du bien !!!
Terrible concert ! Je m’abonne à Taake à vie !
Et il y avait du monde en plus ! Pour tous les groupes. Donc superbe date de tous points de vue. Même si là j’ai l’impression qu’on m’a rentré un cintre dans les épaules sans l'anesthésie. Et attention – pas un truc flexible en plastique mais un bon machin bien solide en bois avec le crochet métallique bien enfoncé dans le crâne…