MELECHESH+NOCTIFERIA+SVART CROWN (ferailleur, Nantes,1 dec
Publié : jeu. déc. 02, 2010 4:02 pm
Une opinion largement répandue comme une trainée de semence sur la joue de Mlle Dagostini revient régulièrement sur nos écrans.
Il s'agit de l'idée selon laquelle la France est délaissée, la France manque de concerts, que la France ce n'est pas aussi bien que le Botswana et ses festoches. Rappelons que bien souvent, ceux qui se plaignent du manque de concerts sont ceux qui ne se donnent même pas la peine de s'y déplacer, de peur de s'appercevoir qu'ils ont sans doute tort.
Et bien en réalité, même si l'hexagone chiraquien ne déborde pas de concerts et que les days off sont légions, il faut tout de même admettre qu'un certain nombre de dates valent la peine qu'on débourse pour y aller. C'est d'une de ces dates dont je parle aujourd'hui.
Lorsque je fut au courant du passage des Néérlandais, je fus soudain prit d'une grande flemme. Allais-je me déplacer pour me geler les roustons à revoir un groupe qui au Festival de l' Enfer, ne m'avait pas plus emballé que ça? Après m'être envoyé l' Epigenesis dans les esgourdes, je me suis dis sans doute.
Me voilà donc le soir même.
SVART CROWN...
ouvre. Le combo délivre devant un public relativement clairsemé (il doit y avoir un peu plus de 60 personnes) une prestation couillue. Le son qui colle parfaitement (mais où il manque un peu de guitare basse) envoit une aura directe. Les compos du premier album me semble t'il vont ouvrir le set, suivie par celles du dernier. Des morceaux avec une efficacité qui vous donne l'impression d'etre René la Taupe quand Herbert le Paysan passe le motoculteur.
Le groupe convoit une énergie rare malgré le manque de public qui laisse un peu le Ferailleur ressembler à la surboume de Sophie la moche en troisième. Un set dynamité, un groupe à revoir et dont la prestation scènique a tout d'un quintet de professionnels
NOCTIFERIA..
continue. J'arrive alors qu'une chanson a déjà commencé, et franchement, le groupe a de l'energie, mais j'accroche pas du tout. Le son est bon, les slovènes ont tout juste, mais soit j'ai moins d'énergie, soit j'en ai marre, soit j'ai jamais vraiment aimé. Je m'attendais à une bonne surprise vu que sur youtube j'avais pas aimé, mais je n'ai pas eu la patience d'attendre le père Noël. Exit l' araignée.
MELECHESH
Là, c'est le gros moment. C'est mon joueur d'violon préféré, pour paraphraser le violongay. Après une intro doucement délayée par un disque, sur fond de tabourins et d'instruments à cordes du moyen orient habilement joués, les Djinns se retournent. Et là ils commencent ce qui restera un des concerts où j'ai choppé le plus gaiement la plus belles paires d'acouphènes dont votre humble serviteur souffre encore au moment de l'écriture de ce report.
Remontons dans le temps avant le temps, où les Dieux voletaient dans les cieux comme des mouches, n'ayant nul endroit où se poser.
Car en effet, Melechesh va envoyer directement son black(death) en ode aux terribles dieux vivants de Sumer. Sacred Geometry et son groove dansant d'encens dans le sang arrive. Là tout de suite, ça devient l'hystérie, que je sens me gagner, mais je ne perds tout de même pas de vue le string évident de ma voisine. Le groupe va garder une énergie et un batterie sur-triggée qui va emporter le public bien loin sur les ailes des génies. Bien sûr on se prend quelques titres du nouveau, comme Grand Gathas of Baal Sîn, qui avoine sur scène, et Mystics of the Pilar je crois. Djinn, Sphynx sont aussi bien représentés.
Mention spéciale à l'avant dernier morceau que je crois être issu du dernier album, The Epigenesis peut etre avec son intro où Moloch a tout simplement attrapé un oud pour attaquer le morceau.
Seul bémol, les choeurs joués par des disques. Sinon, très grosse prestance, beaucoup plus affirmé que le Hellfest où leur prestation en demi teinte m'avait fait faire demi tour.
Comme quoi, malgré le poing du froid qui nous broie les testicules, il y a des concerts en France, des groupes qui se déplacent, et ici c'est non seulement la prestation des trois groupes qui doit être saluée mais aussi le courage de l'orga MALEIFICE PROPAGANDA qui maintient sur la région un certain nombre de dates qui sortent des sentiers battus sans nous gaver d'underground hypocritement amateur.
Il s'agit de l'idée selon laquelle la France est délaissée, la France manque de concerts, que la France ce n'est pas aussi bien que le Botswana et ses festoches. Rappelons que bien souvent, ceux qui se plaignent du manque de concerts sont ceux qui ne se donnent même pas la peine de s'y déplacer, de peur de s'appercevoir qu'ils ont sans doute tort.
Et bien en réalité, même si l'hexagone chiraquien ne déborde pas de concerts et que les days off sont légions, il faut tout de même admettre qu'un certain nombre de dates valent la peine qu'on débourse pour y aller. C'est d'une de ces dates dont je parle aujourd'hui.
Lorsque je fut au courant du passage des Néérlandais, je fus soudain prit d'une grande flemme. Allais-je me déplacer pour me geler les roustons à revoir un groupe qui au Festival de l' Enfer, ne m'avait pas plus emballé que ça? Après m'être envoyé l' Epigenesis dans les esgourdes, je me suis dis sans doute.
Me voilà donc le soir même.
SVART CROWN...
ouvre. Le combo délivre devant un public relativement clairsemé (il doit y avoir un peu plus de 60 personnes) une prestation couillue. Le son qui colle parfaitement (mais où il manque un peu de guitare basse) envoit une aura directe. Les compos du premier album me semble t'il vont ouvrir le set, suivie par celles du dernier. Des morceaux avec une efficacité qui vous donne l'impression d'etre René la Taupe quand Herbert le Paysan passe le motoculteur.
Le groupe convoit une énergie rare malgré le manque de public qui laisse un peu le Ferailleur ressembler à la surboume de Sophie la moche en troisième. Un set dynamité, un groupe à revoir et dont la prestation scènique a tout d'un quintet de professionnels
NOCTIFERIA..
continue. J'arrive alors qu'une chanson a déjà commencé, et franchement, le groupe a de l'energie, mais j'accroche pas du tout. Le son est bon, les slovènes ont tout juste, mais soit j'ai moins d'énergie, soit j'en ai marre, soit j'ai jamais vraiment aimé. Je m'attendais à une bonne surprise vu que sur youtube j'avais pas aimé, mais je n'ai pas eu la patience d'attendre le père Noël. Exit l' araignée.
MELECHESH
Là, c'est le gros moment. C'est mon joueur d'violon préféré, pour paraphraser le violongay. Après une intro doucement délayée par un disque, sur fond de tabourins et d'instruments à cordes du moyen orient habilement joués, les Djinns se retournent. Et là ils commencent ce qui restera un des concerts où j'ai choppé le plus gaiement la plus belles paires d'acouphènes dont votre humble serviteur souffre encore au moment de l'écriture de ce report.
Remontons dans le temps avant le temps, où les Dieux voletaient dans les cieux comme des mouches, n'ayant nul endroit où se poser.
Car en effet, Melechesh va envoyer directement son black(death) en ode aux terribles dieux vivants de Sumer. Sacred Geometry et son groove dansant d'encens dans le sang arrive. Là tout de suite, ça devient l'hystérie, que je sens me gagner, mais je ne perds tout de même pas de vue le string évident de ma voisine. Le groupe va garder une énergie et un batterie sur-triggée qui va emporter le public bien loin sur les ailes des génies. Bien sûr on se prend quelques titres du nouveau, comme Grand Gathas of Baal Sîn, qui avoine sur scène, et Mystics of the Pilar je crois. Djinn, Sphynx sont aussi bien représentés.
Mention spéciale à l'avant dernier morceau que je crois être issu du dernier album, The Epigenesis peut etre avec son intro où Moloch a tout simplement attrapé un oud pour attaquer le morceau.
Seul bémol, les choeurs joués par des disques. Sinon, très grosse prestance, beaucoup plus affirmé que le Hellfest où leur prestation en demi teinte m'avait fait faire demi tour.
Comme quoi, malgré le poing du froid qui nous broie les testicules, il y a des concerts en France, des groupes qui se déplacent, et ici c'est non seulement la prestation des trois groupes qui doit être saluée mais aussi le courage de l'orga MALEIFICE PROPAGANDA qui maintient sur la région un certain nombre de dates qui sortent des sentiers battus sans nous gaver d'underground hypocritement amateur.