MASTERS OF REALITY - Gent - 11/10/2009

[GeneralMono]

Masters of Reality à Gent (Gand) ou la 2ème étape d’un « week-end belge ».

Chris Goss, Monsieur Chris Goss, producteur de Kyuss, de Queens of the stone age, etc etc…. avec son propre groupe : Masters of Reality. Aucune date en France (comme d’hab’ quoi), donc petit tour chez les Flamands !!
Concertzaal Vooruit (c’est le nom de la salle), salle bien comme il faut, genre Elysée-Montmartre avec le balcon au-dessus qui se prolonge sur les côtés.

DRUMS ARE FOR PARADES : découverte totale, connaissait pas. Et une belle entrée en matière. Du bon son qui t’arrive dans la gueule, à base de gros riffs bien lourds et de batterie percutante (grosse frappe style Dave Grohl). trio, 2 gratteux (pas de bassiste !!), l’un des 2 se partage le chant avec le batteur. Un chant sur lequel j’ai moins accroché, mais de toute façon, on sent que ce n’est pas l’essentiel, beaucoup de plages instrumentales, le chant ne fait qu’agrémenter l’ensemble. 35 min de set, au bout desquels je me dis que ça commençait peut-être un peu à tourner en rond, mais très bonne impression tout de même.

Une heure d’attente entre l’ouverture des portes et ce 1er groupe + 30 min entre ce groupe et MOR, agrémentée non pas simplement pas un disque à la con qui passe en boucle (comme souvent en France), mais par des DJ qui nous proposent un enchainement de belles choses (du Kyuss, du Monster magnet, du Wolfmother, ….), de fort bon goût et très appropriées à la soirée. Il fallait le noter.

MASTERS OF REALITY :
Masters of reality, pour ceux qui ne connaissent pas, ce n’est pas du Black Sabbath. Avec Chris Goss en chef d’orchestre, ce n’est pas non plus du stoner. Juste du rock en fait. Varié, osé, tour à tour basique ou aventureux, avec un super chanteur-guitariste et surtout un grand sens mélodique. Et puis, en live, à l’image du fabuleux et indispensable album Flak‘n flight, c’est des titres dans des versions différentes des versions studio, la plupart du temps rallongées (de longues intros, ou alors on étire le final), où l’idée de live prend tout son sens.
La salle est blindée de chez blindé, grosse ambiance, le son est très bon (quoique très fort, ouais, un peu limite même, mais avec les « bouchons » ça allait). Longtemps que je voulais les voir, un pur moment de bonheur, pendant un peu plus de 2 heures. Ca joue super bien, sans en faire des tonnes, ça se fait plaisir. Un piano/clavier (qui se transforme en 2ème guitariste à certains moments) qui apporte une coloration un peu différente à certains titres.
Set-list (dans le désordre et incomplète) :
King Richard TLH, Absinthe Jim and me, Up in it, Dreamtime stomp et Worm in the silk, pour le petit dernier qui vient de sortir. Le thème de The ballad of Jody Frosty avant Deep in the hole (comme sur l’album live pré-cité), Third man on the moon, The blue garden, Rabbit one, High noon Amsterdam, + un titre très bluesy excellentissime dont je ne retrouve pas le nom, + 2 titres en mode mini set-accoustique en milieu de concert, avec juste Chriss Goss et le batteur John Leamy (impérial ce soir, par ailleurs). Et pour finir, les incontournables John Brown et She got me (when she got her dress on) en rappel, dans des versions très très rallongées, qui à elles seules valaient le déplacement.
Chris Goss, habillé en sorte de « grand gourou », évidemment grand bonhomme de la soirée. Respect. Et merci.