Deathstars + Diary of Dreams - 13/10/2009 - Paris (Loco)
Publié : jeu. oct. 15, 2009 6:13 pm
C’est le deuxième passage de Deathstars à Paris cette année, après le concert très réussi du mois de mars dernier. Cette fois, c’est dans le cadre d’un festival nommé « Into darkness festival » que les Suédois reviennent fouler les planches de la Loco, accompagnés par trois autres groupes de goth-indus-métal.
Dope Stars inc.
Je suis arrivé à la fin de la prestation de ce groupe au look très glam, et suis soulagé de ne pas avoir subi plus longtemps cette électro mansonienne au synthé insupportable, avec une voix horrible.
Lacrimas Profundere
Le peu que j’avais entendu de ce groupe allemand de goth métal allemand me semblait intéressant, et j’attendais beaucoup de leur prestation. Malheureusement, les guitaristes jouent à la note près les mêmes riffs peu inspirés. Quel est l’intérêt d’avoir deux guitares, s’il n’y a ni lead, ni solo ? Le chanteur a des difficultés à trouver sa voie (sa voix ?). Lorsqu’il plonge dans les graves, il n’atteint pas la profondeur de ses maîtres (Jyrki de The 69 Eyes, inspiré par Peter Steele, lui-même inspiré par Andrew Eldritch des Sisters of Mercy). Et lorsqu’il monte dans les aigus, il chante faux. Dommage, parce que les musiciens sont très sympathiques, ce que j’ai pu constater en assistant à une discussion du groupe avec un couple de fans français, après le concert.
Diary of Dreams
A l’inverse de Lacrimas Profundere, je m’attendais à m’ennuyer pendant le passage de leurs compatriotes, dont l’électro-goth me semblait très mou du genou, avec un synthé omniprésent et une guitare très discrète. Sur scène, c’est beaucoup plus percutant. Le chanteur et le guitariste sont très charismatiques. Le premier a une manière de chanter très originale, et les parties de guitare sont simples, mais diablement efficaces, tant en rythmique qu’en lead. Bonne surprise pour ma part, même si le synthé kitsch m’empêche d’approfondir mon intérêt pour ce groupe.
Deathstars
Pas grand-chose de nouveau par rapport au concert de mars, à part un nombre plus élevé d’extraits du premier album (Synthetic Generation), et une qualité de son inférieure, surtout au début. Sinon, c’est toujours une cascade de tubes portée par des musiciens charismatiques. Le chanteur est vraiment cool. J’ai rarement vu un type aussi à l’aise avec son public. Et le physique du bassiste me fascine toujours autant : un véritable extra-terrestre ! Mon seul souhait est qu’ils insistent un peu plus sur le côté sombre et mélancolique de leur musique, et qu’ils mettent au placard certains passages de synthé et de chœurs vraiment niais. Le gothic, c’est de la musique d’outre-tombe, pas de fête foraine ! Réécoutez Fields of The Nephilim, les gars, avant de composer votre prochain album…
Dope Stars inc.
Je suis arrivé à la fin de la prestation de ce groupe au look très glam, et suis soulagé de ne pas avoir subi plus longtemps cette électro mansonienne au synthé insupportable, avec une voix horrible.
Lacrimas Profundere
Le peu que j’avais entendu de ce groupe allemand de goth métal allemand me semblait intéressant, et j’attendais beaucoup de leur prestation. Malheureusement, les guitaristes jouent à la note près les mêmes riffs peu inspirés. Quel est l’intérêt d’avoir deux guitares, s’il n’y a ni lead, ni solo ? Le chanteur a des difficultés à trouver sa voie (sa voix ?). Lorsqu’il plonge dans les graves, il n’atteint pas la profondeur de ses maîtres (Jyrki de The 69 Eyes, inspiré par Peter Steele, lui-même inspiré par Andrew Eldritch des Sisters of Mercy). Et lorsqu’il monte dans les aigus, il chante faux. Dommage, parce que les musiciens sont très sympathiques, ce que j’ai pu constater en assistant à une discussion du groupe avec un couple de fans français, après le concert.
Diary of Dreams
A l’inverse de Lacrimas Profundere, je m’attendais à m’ennuyer pendant le passage de leurs compatriotes, dont l’électro-goth me semblait très mou du genou, avec un synthé omniprésent et une guitare très discrète. Sur scène, c’est beaucoup plus percutant. Le chanteur et le guitariste sont très charismatiques. Le premier a une manière de chanter très originale, et les parties de guitare sont simples, mais diablement efficaces, tant en rythmique qu’en lead. Bonne surprise pour ma part, même si le synthé kitsch m’empêche d’approfondir mon intérêt pour ce groupe.
Deathstars
Pas grand-chose de nouveau par rapport au concert de mars, à part un nombre plus élevé d’extraits du premier album (Synthetic Generation), et une qualité de son inférieure, surtout au début. Sinon, c’est toujours une cascade de tubes portée par des musiciens charismatiques. Le chanteur est vraiment cool. J’ai rarement vu un type aussi à l’aise avec son public. Et le physique du bassiste me fascine toujours autant : un véritable extra-terrestre ! Mon seul souhait est qu’ils insistent un peu plus sur le côté sombre et mélancolique de leur musique, et qu’ils mettent au placard certains passages de synthé et de chœurs vraiment niais. Le gothic, c’est de la musique d’outre-tombe, pas de fête foraine ! Réécoutez Fields of The Nephilim, les gars, avant de composer votre prochain album…