Ensiferum (+ Metsatöll + Tracedawn) @ Paris (Nouveau Casino)
Publié : mer. oct. 14, 2009 2:29 pm
J’arrive vers 18h au Nouveau Casino, salle où je n’ai jamais mis les pieds mais dont on m’a dit du bien. En effet, à 19h, les portes s’ouvrent et je découvre la salle : assez petite sans être une cage non plus. Ce qui va permettre une ambiance conviviale et chaude… très chaude. Je me place au deuxième rang et je suis vraiment à moins d’un mètre des groupes, la fosse colle la scène… c’est quand même mieux que d’être à 500 mètres de son groupe préféré et de le voir sur écran géant !
Vers 19h15 (léger retard donc, mais on va pas râler pour quinze minutes), Tracedawn entre en scène sous une ovation mitigée. Une partie du public s’en fout, l’autre est préssé de pouvoir commencer à pogoter sur les riffs du jeune groupe Finlandais. Et quand je dis jeune, c’est vraiment très jeune : la plupart ont des têtes d’ado !
Malgré leur jeune âge, le groupe arrive à très bien s’en sortir pendant une demi-heure, en nous livrant des titres de leur premier album éponyme mais aussi de leur second, Ego Anthem, sorti très récemment et qu’ils défendent sur cette tournée.
Un bon mélange de metalcore et de death mélodique avec alternance de chant scramé et chant clair (meilleur en studio qu’en live mais ça c’est quasiment obligatoire), qui réussit à enflammer la fosse pour un morceau et reçoit finalement un bon accueil en fin de set.
Après une petite pause le temps de changer le matos scénique, ce sont les Estoniens de Metsatöll qui font leur entrée sous des acclamations plus motivées que Tracedawn. La frange du public qui ne se reconnaissait pas dans le côté metalcore des Finlandais trouvent ici son bonheur dans le son « pagan » de ce groupe de l’Est. Armé d’une cornemuse estonienne, le groupe nous livre du bon pagan/folk metal aux hymnes guerriers, légèrement gaché toutefois par plusieurs passages trop « riff ultra simpliste accompagné d’un cri de guerre que j’te répète pendant 3 minutes » qui finissent par lasser et nous faire attendre avec impatience Ensiferum… À un moment un guitariste est aller chercher une sorte de tambour en peau de bête, ca puait le bouc aux premiers rangs, c’était marrant. C’est tout de même globalement un bon moment que l’on a passé en compagnie de Metsatöll.
Il est maintenant 21h15, et Ensiferum se met à chauffer la salle en lançant l’intro de son nouvel album, intitulé By The Dividing Stream, et en entrant sur scène un par un. Chacun à son poste, le guitariste/chanteur/leader Petri Lindroos (qui à quitter Norther pour se consacrer pleinement à Ensiferum, et on comprend pourquoi vu la renommée grandissante du groupe) se place et c’est parti pour 1h30 de bon gros death melodique/pagan aux sonorités folk et épiques comme on les aime. Les Finlandais démarrent avec le titre éponyme de l’album, From Afar, qui met tout de suite l’ambiance : les pogoteurs ne se privent pas et démarrent une session de rentre-dedans qui va durer tout le concert (à part dans les morceaux calmes, Dieu merci… ou Thor, comme vous voulez). Les musiciens sont motivés et on sent qu’ils sont assez contents d’être là, même s’ils ont dû sûrement remplir des plus grosses salles sur leur tournée européenne, le Nouveau Casino est complet en ce jour et rempli par une foule déchaînée. Ca joue très bien, aucun gros pain à signaler. La setlist est complètement axée sur le dernier album ; tous les titres sont joués à part Heathen Throne (j’aurais d’ailleurs préféré celui là qui est un des meilleurs morceaux de l’album à Stone Cold Metal ou Smoking Ruins mais bon…), sans oublier de nous déservir en anciens titres (on regrettera tout de même amèrement l’absence du célèbre et puissant Token Of Time !) : Little Dreamer, Wanderer, Slayer Of Light… que de hits ! Le groupe nous fera croire à deux reprises qu’ils quittent la scène, pour revenir en force et nous jouer en rappel quatre titres taillés pour le live dont notamment Lai Lai Hei et Iron ; personnelement ce sont les rappels que j’ai le plus adoré.
Il est 22h50 et la salle se vide… Salle qui fut endiablée durant tout le set d’Ensiferum, alternant entre pogos et chants fraternels. Vivement la prochaine fois que je verrais les Finlandais en live, notamment en festival, en espérant que la setlist sera moins basée sur From Afar, qui est très bon mais qui recèle moins de titres « lives » que ses prédecesseurs.
Mon épée en plastique, déjà victime du Heidenfest l’an dernier, aura bien du mal à s’en remettre après cette invasion viking dans notre capitale !
Vers 19h15 (léger retard donc, mais on va pas râler pour quinze minutes), Tracedawn entre en scène sous une ovation mitigée. Une partie du public s’en fout, l’autre est préssé de pouvoir commencer à pogoter sur les riffs du jeune groupe Finlandais. Et quand je dis jeune, c’est vraiment très jeune : la plupart ont des têtes d’ado !
Malgré leur jeune âge, le groupe arrive à très bien s’en sortir pendant une demi-heure, en nous livrant des titres de leur premier album éponyme mais aussi de leur second, Ego Anthem, sorti très récemment et qu’ils défendent sur cette tournée.
Un bon mélange de metalcore et de death mélodique avec alternance de chant scramé et chant clair (meilleur en studio qu’en live mais ça c’est quasiment obligatoire), qui réussit à enflammer la fosse pour un morceau et reçoit finalement un bon accueil en fin de set.
Après une petite pause le temps de changer le matos scénique, ce sont les Estoniens de Metsatöll qui font leur entrée sous des acclamations plus motivées que Tracedawn. La frange du public qui ne se reconnaissait pas dans le côté metalcore des Finlandais trouvent ici son bonheur dans le son « pagan » de ce groupe de l’Est. Armé d’une cornemuse estonienne, le groupe nous livre du bon pagan/folk metal aux hymnes guerriers, légèrement gaché toutefois par plusieurs passages trop « riff ultra simpliste accompagné d’un cri de guerre que j’te répète pendant 3 minutes » qui finissent par lasser et nous faire attendre avec impatience Ensiferum… À un moment un guitariste est aller chercher une sorte de tambour en peau de bête, ca puait le bouc aux premiers rangs, c’était marrant. C’est tout de même globalement un bon moment que l’on a passé en compagnie de Metsatöll.
Il est maintenant 21h15, et Ensiferum se met à chauffer la salle en lançant l’intro de son nouvel album, intitulé By The Dividing Stream, et en entrant sur scène un par un. Chacun à son poste, le guitariste/chanteur/leader Petri Lindroos (qui à quitter Norther pour se consacrer pleinement à Ensiferum, et on comprend pourquoi vu la renommée grandissante du groupe) se place et c’est parti pour 1h30 de bon gros death melodique/pagan aux sonorités folk et épiques comme on les aime. Les Finlandais démarrent avec le titre éponyme de l’album, From Afar, qui met tout de suite l’ambiance : les pogoteurs ne se privent pas et démarrent une session de rentre-dedans qui va durer tout le concert (à part dans les morceaux calmes, Dieu merci… ou Thor, comme vous voulez). Les musiciens sont motivés et on sent qu’ils sont assez contents d’être là, même s’ils ont dû sûrement remplir des plus grosses salles sur leur tournée européenne, le Nouveau Casino est complet en ce jour et rempli par une foule déchaînée. Ca joue très bien, aucun gros pain à signaler. La setlist est complètement axée sur le dernier album ; tous les titres sont joués à part Heathen Throne (j’aurais d’ailleurs préféré celui là qui est un des meilleurs morceaux de l’album à Stone Cold Metal ou Smoking Ruins mais bon…), sans oublier de nous déservir en anciens titres (on regrettera tout de même amèrement l’absence du célèbre et puissant Token Of Time !) : Little Dreamer, Wanderer, Slayer Of Light… que de hits ! Le groupe nous fera croire à deux reprises qu’ils quittent la scène, pour revenir en force et nous jouer en rappel quatre titres taillés pour le live dont notamment Lai Lai Hei et Iron ; personnelement ce sont les rappels que j’ai le plus adoré.
Il est 22h50 et la salle se vide… Salle qui fut endiablée durant tout le set d’Ensiferum, alternant entre pogos et chants fraternels. Vivement la prochaine fois que je verrais les Finlandais en live, notamment en festival, en espérant que la setlist sera moins basée sur From Afar, qui est très bon mais qui recèle moins de titres « lives » que ses prédecesseurs.
Mon épée en plastique, déjà victime du Heidenfest l’an dernier, aura bien du mal à s’en remettre après cette invasion viking dans notre capitale !