THE ARRS+LOKURAH+ITE MISSA EST TRABENDO PAR PROGRESSIVE AREA
Publié : mer. oct. 14, 2009 7:10 am
Arrivé en avance a quelques avantages. On peut ainsi entendre les échos de la balance. Le Trabendo étant loin de toutes habitations, les groupes peuvent jouer fort. Vu les échos des répétitions, ce soir , ils vont pas s'en priver. Un petit mot sur la salle elle-même : bonne acoustique, le staff assure : balance et technique impeccable et changements de set très rapide, un endroit très agréable!
Bon, ça va bourriner ce soir mais ce 10 octobre est une date importante pour la tête d'affiche... Il faut dire The ARRS est plus que motivé : le dernier album « Héros assassins » à défendre, un show enregistré pour un dvd à venir et aussi l'anniversaire des 10 ans du groupe, la pression est là, et le public aussi, on comptera plus de 500 personnes au plus fort de la soirée!
En ouverture, ITA MISSA est ( « la messe est dite » pour les non- latiniste ). Du hardcore bien violent, mais tout de même assez mélodique. Le groupe aligne un batteur, un bassiste, deux guitaristes pour accompagner le chanteur Tout de suite ressort l'union de la partie percussion et de la ligne de basse, qui leur confère une identité assez remarquable dans une chapelle où l'originalité n' est pas forcément la priorité. Ce couple fonctionne si bien qu'on en vient à en oublier les guitares. Toujours est-il que le combo dégage un plaisir de jouer indéniable, auquel la fosse, quoique clairsemée, réponds parfaitement. C'est violent sans se prendre la tête, et la voix du chanteur est pas mal du tout. ITA MISSA prépare un album pour l'année prochaine, à surveiller, ce groupe est prometteur.
LOKURAH enchaine. C'est toujours du hardcore. Mais quand on voit la tête du leader, tendance garçon boucher psychopathe, on comprends que ça va pas être la fête aux fleurs et aux abeilles. Une batterie, un chanteur, deux guitares et ça envoie du pur gros son. Leur musique est une incitation aux slams, pogos , circle pit et autres joyeusetés chères aux métalleux et hardos ! Le groupe remplit aussi bien que ITA MISSA est son rôle d’échauffement avant la bagarre, le public s'en donnant à cœur joie. Au niveau mélodique, rien de très palpitant mais c'est exécuté parfaitement. Toutefois, certaines plages de guitares sont vraiment très sympathiques. A noter, une reprise agréable d'un titre de EDGE OF SANITY. Un groupe très à l'aise dans son genre, calibré pour la scène, mais je suis pas sûr que ça tienne la route le long d' un album.
Vers 20h 45, le gros morceau arrive… les lumières s'éteignent, l'assistance est à son comble… Et quand retentissent les premières notes de l'intro violon de l'album « Héros assassin », elle laisse éclater son énergie… Et là on comprends qu'on va avoir un show énorme. Ces gars ont une solide base de fans, et ces derniers ont bien l' intention de fêter l'événement.
THE ARRS a mis le paquet : éclairage, light show, fumigènes et volume au maximum et dès le premier morceau; Nicolas LAURENT (chanteur) part slammer ! Ca faisait une éternité que j'avais pas vu ça ! Un signe qui ne trompe pas, à mon humble avis, ce gars veut faire le spectacle. Sa physionomie de viking couplé à sa coiffe rasta est aussi atypique qu'est la musique du groupe. Tout de go, il déclare vouloir de la sueur et du sang. Forcé de constater que le public met un point d'honneur à le satisfaire, c'est simple, la fosse est sous l'emprise d'une folie furieuse durant toute leur prestation ! Votre serviteur y a succombé de même, je me suis surpris à pogotter comme au bon vieux temps de mes belles années lycée !
Au niveau de l’interprétation, il n'y a rien à redire, c'est carré, puissant et efficace. Un sans-faute pour les musiciens. Le leader possède une technique de chant impressionnante. Aussi difficile que cela puisse être à concevoir, il réussit à allier clarté et violence dans son phrasé.
Mais ce qui est le plus plaisant à voir, c'est l'amour et la communication entre THE ARRS et leur public. L'audience est au taquet, mais Nicolas n'hésite pas à bouger comme un diable; à slammer, à organiser les circles pits, à plaisanter et à faire passer le micro aux spectateurs (guerriers de la fosse serait peut-être plus exact, tout bien réfléchi...) . Et rien que pour cela, respect !
Après une heure et demi d'un spectacle intense, « Passion » vient clore la soirée. Ce titre est issu de leur toute première démo, datant d'il y a dix ans... Une décennie, et la fureur, le goût de la musique et de son partage les anime toujours. Messieurs, je ne peux que vous souhaitez de connaître de nombreuses années de passion, tant que vous nous offrirez des moments aussi bons !
Par Shin Akuma
Bon, ça va bourriner ce soir mais ce 10 octobre est une date importante pour la tête d'affiche... Il faut dire The ARRS est plus que motivé : le dernier album « Héros assassins » à défendre, un show enregistré pour un dvd à venir et aussi l'anniversaire des 10 ans du groupe, la pression est là, et le public aussi, on comptera plus de 500 personnes au plus fort de la soirée!
En ouverture, ITA MISSA est ( « la messe est dite » pour les non- latiniste ). Du hardcore bien violent, mais tout de même assez mélodique. Le groupe aligne un batteur, un bassiste, deux guitaristes pour accompagner le chanteur Tout de suite ressort l'union de la partie percussion et de la ligne de basse, qui leur confère une identité assez remarquable dans une chapelle où l'originalité n' est pas forcément la priorité. Ce couple fonctionne si bien qu'on en vient à en oublier les guitares. Toujours est-il que le combo dégage un plaisir de jouer indéniable, auquel la fosse, quoique clairsemée, réponds parfaitement. C'est violent sans se prendre la tête, et la voix du chanteur est pas mal du tout. ITA MISSA prépare un album pour l'année prochaine, à surveiller, ce groupe est prometteur.
LOKURAH enchaine. C'est toujours du hardcore. Mais quand on voit la tête du leader, tendance garçon boucher psychopathe, on comprends que ça va pas être la fête aux fleurs et aux abeilles. Une batterie, un chanteur, deux guitares et ça envoie du pur gros son. Leur musique est une incitation aux slams, pogos , circle pit et autres joyeusetés chères aux métalleux et hardos ! Le groupe remplit aussi bien que ITA MISSA est son rôle d’échauffement avant la bagarre, le public s'en donnant à cœur joie. Au niveau mélodique, rien de très palpitant mais c'est exécuté parfaitement. Toutefois, certaines plages de guitares sont vraiment très sympathiques. A noter, une reprise agréable d'un titre de EDGE OF SANITY. Un groupe très à l'aise dans son genre, calibré pour la scène, mais je suis pas sûr que ça tienne la route le long d' un album.
Vers 20h 45, le gros morceau arrive… les lumières s'éteignent, l'assistance est à son comble… Et quand retentissent les premières notes de l'intro violon de l'album « Héros assassin », elle laisse éclater son énergie… Et là on comprends qu'on va avoir un show énorme. Ces gars ont une solide base de fans, et ces derniers ont bien l' intention de fêter l'événement.
THE ARRS a mis le paquet : éclairage, light show, fumigènes et volume au maximum et dès le premier morceau; Nicolas LAURENT (chanteur) part slammer ! Ca faisait une éternité que j'avais pas vu ça ! Un signe qui ne trompe pas, à mon humble avis, ce gars veut faire le spectacle. Sa physionomie de viking couplé à sa coiffe rasta est aussi atypique qu'est la musique du groupe. Tout de go, il déclare vouloir de la sueur et du sang. Forcé de constater que le public met un point d'honneur à le satisfaire, c'est simple, la fosse est sous l'emprise d'une folie furieuse durant toute leur prestation ! Votre serviteur y a succombé de même, je me suis surpris à pogotter comme au bon vieux temps de mes belles années lycée !
Au niveau de l’interprétation, il n'y a rien à redire, c'est carré, puissant et efficace. Un sans-faute pour les musiciens. Le leader possède une technique de chant impressionnante. Aussi difficile que cela puisse être à concevoir, il réussit à allier clarté et violence dans son phrasé.
Mais ce qui est le plus plaisant à voir, c'est l'amour et la communication entre THE ARRS et leur public. L'audience est au taquet, mais Nicolas n'hésite pas à bouger comme un diable; à slammer, à organiser les circles pits, à plaisanter et à faire passer le micro aux spectateurs (guerriers de la fosse serait peut-être plus exact, tout bien réfléchi...) . Et rien que pour cela, respect !
Après une heure et demi d'un spectacle intense, « Passion » vient clore la soirée. Ce titre est issu de leur toute première démo, datant d'il y a dix ans... Une décennie, et la fureur, le goût de la musique et de son partage les anime toujours. Messieurs, je ne peux que vous souhaitez de connaître de nombreuses années de passion, tant que vous nous offrirez des moments aussi bons !
Par Shin Akuma