PAGANFEST - La Loco, Paris - 21 septembre 2009
Publié : mar. sept. 22, 2009 9:56 am
Le temps de trouver une place pour me garer, j’entre dans la Loco à 20h45. Là j’apprends que je viens de louper Swashbuckle. Bon, y a pas mort d’homme mais j’aurais quand même bien voulu voir ce à quoi pouvait ressembler le sosie de Carlos avec son perroquet en peluche.
Pas de thrash pirate donc, mais du thrash romain en hors d’œuvre : Ex Deo, que je ne connaissais absolument pas, entame son set avec une thématique axée sur la fondation de Rome (« Romulus »), Jules César (« Storm the gates of Alesia ») et tous les lieux communs sur la période considérée. Au bout de quelques albums, je gage qu’ils vont devoir approfondir leurs connaissances historiques. Musicalement, c’est du thrash moderne mid-tempo plutôt chiant, même si le chanteur, parallèlement hurleur chez Kataklysm, est parfait dans son rôle de centurion en chef. Ave.
Au vu des t-shirts arborés et des cris de bête qui retentissent, j’en déduis qu’une partie du public est venue pour Alestorm. Encore du thrash pirate, mais from Scotland cette fois. « Wenches and mead », « Captain Morgan’s revenge », c’est rigolo, çà me fait penser à du Running Wild en plus déjanté. Les mecs se font plaisir, c’est pas forcément très carré (l’association solo de guitare / piano portatif – désolé, je ne connais pas le nom de l’engin – m'évoque vaguement Children of Bodom, mais avec deux grammes), mais c’est bien la première fois que je vois un type déguisé en perroquet se pointer sur scène pendant un morceau pour faire le con. Hips.
Changement de décor, changement de style. Pour LA claque de la soirée. Die Apokaliptischen Reiter est un groupe à part, inclassable. Un côté vaguement glauque avec une créature en slip et cagoule de cuir qui fait de la balançoire et accessoirement du synthé. Un côté plus « festif » avec un chanteur exceptionnel qui par sa prestance a réussi à captiver une bonne partie de l’auditoire. De « Wir sind das Licht » à « We will never die », en passant par « Riders on the storm », des morceaux variés, puissants, bien maîtrisés et diablement originaux. Le coup de la groupie venue se secouer les loches sur scène avant de repartir sur un canot pneumatique est quant à lui assez hallucinant. C’est clair, il faut que je me repenche sérieusement sur ce groupe.
Arrive enfin le groupe que j’attendais, les vikings death metalleux d’Unleashed. Ah, Unleashed… J’ai quasiment découvert le death à la sortie de « Where no life dwells », mais il faut dire que les Maiden du death metal (sic – « Come on, one more time ! ») ne cessent de me décevoir. Une interprétation molassonne et surtout des titres très dispensables (« Your children will burn », « The longships are coming »…). Et pas le très demandé « Before the creation of time » ! Heureusement, « Into glory ride » a remis les pendules à l’heure, avec en final l’incontournable (« My warriors scream for me… ») « Death metal victory ». Mais bon, pas sûr que je resigne pour un autre concert. D’ailleurs, c’est peut-être dû à la fatigue ou au dernier métro qui se profilait, mais l’audience, clairsemée, n’était pas très réactive.
Ce qui va changer radicalement avec Korpiklaani. Autant sur cd, je décroche au bout de 2-3 titres, mais sur scène, que c’est bon ! Pour mettre l’ambiance, un début avec « Vodka » et « Journeyman » est idéal. Les hits se succèdent, çà saute, çà chante. Pour achever les courageux qui sont restés jusqu’à deux heures du mat’, « Beer beer » et « Hunting song » ferment le bal.
Pas de thrash pirate donc, mais du thrash romain en hors d’œuvre : Ex Deo, que je ne connaissais absolument pas, entame son set avec une thématique axée sur la fondation de Rome (« Romulus »), Jules César (« Storm the gates of Alesia ») et tous les lieux communs sur la période considérée. Au bout de quelques albums, je gage qu’ils vont devoir approfondir leurs connaissances historiques. Musicalement, c’est du thrash moderne mid-tempo plutôt chiant, même si le chanteur, parallèlement hurleur chez Kataklysm, est parfait dans son rôle de centurion en chef. Ave.
Au vu des t-shirts arborés et des cris de bête qui retentissent, j’en déduis qu’une partie du public est venue pour Alestorm. Encore du thrash pirate, mais from Scotland cette fois. « Wenches and mead », « Captain Morgan’s revenge », c’est rigolo, çà me fait penser à du Running Wild en plus déjanté. Les mecs se font plaisir, c’est pas forcément très carré (l’association solo de guitare / piano portatif – désolé, je ne connais pas le nom de l’engin – m'évoque vaguement Children of Bodom, mais avec deux grammes), mais c’est bien la première fois que je vois un type déguisé en perroquet se pointer sur scène pendant un morceau pour faire le con. Hips.
Changement de décor, changement de style. Pour LA claque de la soirée. Die Apokaliptischen Reiter est un groupe à part, inclassable. Un côté vaguement glauque avec une créature en slip et cagoule de cuir qui fait de la balançoire et accessoirement du synthé. Un côté plus « festif » avec un chanteur exceptionnel qui par sa prestance a réussi à captiver une bonne partie de l’auditoire. De « Wir sind das Licht » à « We will never die », en passant par « Riders on the storm », des morceaux variés, puissants, bien maîtrisés et diablement originaux. Le coup de la groupie venue se secouer les loches sur scène avant de repartir sur un canot pneumatique est quant à lui assez hallucinant. C’est clair, il faut que je me repenche sérieusement sur ce groupe.
Arrive enfin le groupe que j’attendais, les vikings death metalleux d’Unleashed. Ah, Unleashed… J’ai quasiment découvert le death à la sortie de « Where no life dwells », mais il faut dire que les Maiden du death metal (sic – « Come on, one more time ! ») ne cessent de me décevoir. Une interprétation molassonne et surtout des titres très dispensables (« Your children will burn », « The longships are coming »…). Et pas le très demandé « Before the creation of time » ! Heureusement, « Into glory ride » a remis les pendules à l’heure, avec en final l’incontournable (« My warriors scream for me… ») « Death metal victory ». Mais bon, pas sûr que je resigne pour un autre concert. D’ailleurs, c’est peut-être dû à la fatigue ou au dernier métro qui se profilait, mais l’audience, clairsemée, n’était pas très réactive.
Ce qui va changer radicalement avec Korpiklaani. Autant sur cd, je décroche au bout de 2-3 titres, mais sur scène, que c’est bon ! Pour mettre l’ambiance, un début avec « Vodka » et « Journeyman » est idéal. Les hits se succèdent, çà saute, çà chante. Pour achever les courageux qui sont restés jusqu’à deux heures du mat’, « Beer beer » et « Hunting song » ferment le bal.